David Richards est prêt pour la F1

Après avoir dirigé les équipes Benetton et BAR-Honda, David Richards a fait plusieurs tentatives pour revenir en F1 avec sa propre équipe, mais pour une raison ou une autre, son projet ne s'est jamais concrétisé.



Toutefois, David Richards devrait une fois de plus tenter de revenir vers la discipline reine du sport automobile. Copropriétaire du constructeur Aston Martin, il devrait en effet envoyer son inscription au championnat 2010 de F1, mais sous le nom de Prodrive.

Cette monoplace s'appellera donc Prodrive, mais son moteur portera le nom d'Aston Martin sur ses culasses. "La voiture sera construite à Banbury, mais elle aura un moteur fourni par un constructeur et portera le nom d'Aston Martin," déclare Richards à Autocar.


Selon certaines indiscrétions, la FIA aurait finalement accepté de plafonner le budget des équipes à 100 millions d'euros en 2010 avant de passer à 45 millions en 2011.

Cette concession aurait incité la plupart des équipes actuelles à envoyer leur inscription à la FIA aujourd'hui avant minuit, puisque c'est la date limite fixée par la FIA pour s'inscrire au championnat 2010.

Daniel THYS
© CAPSIS International

Toutes les équipes inscrites pour 2010, sauf Toyota !

A l’exception de Toyota, Ferrari et les autres membres de la FOTA devraient s’inscrire aujourd’hui dans le championnat du monde 2010. D’après le Daily Mail, la FIA va présenter ce matin le nouveau règlement pour la saison prochaine.

Pour les changements, un nouveau plafonnement budgétaire est prévu à 85 millions de livres sterling (soit 97 millions d’euros), contre 45 millions précédemment proposé.

"Vous pouvez vous attendre à ce que Ferrari et les autres signes," explique le Daily Mail.

"Quant à Toyota, ils cherchent comment quitter la F1. Avec des dépenses annuelles de l’ordre de 300 millions £, leur projet en Formule 1 n’a pas réussi à porter ses fruits."

"Avec le fabricant japonais comme Honda qui s’est retiré en Décembre dernier, ils peuvent quitter la F1 sans trop de gêne", ajoute le quotidien.

La FIA confirme officiellement aujourd’hui les inscriptions pour la saison 2010.

Williams ne veut pas diviser les équipes

F1 Adam Parr explique la position de l’équipe
Williams n’avait pas l’intention de diviser les équipes en s’inscrivant au championnat 2010. L’écurie anglaise accepte sa suspension de la FOTA selon Adam Parr, son directeur général.

Williams a fait une demande d’engagement au championnat 2010, rompant l’unité de la FOTA. L’association des équipes souhaite boycotter les inscriptions tant que la FIA n’aura pas reculé sur les budgets plafonnés.

La FOTA a donc temporairement suspendu Williams, ce qui signifie qu’elle ne devrait plus participer aux négociations en cours avec la FIA. L’écurie anglaise assure de son côté que cette inscription était nécessaire : contrairement aux constructeurs, la F1 est la seule activité de Williams.

« Nous n’essayons pas de diviser les équipes » assure Adam Parr, le directeur général de Williams, dans le Daily Telegraph. « Nous n’avons même pas tenté de les dissuader. »

« En tant qu’équipe, nous avons une certaine philosophie et un développement qui est nécessaire et inévitable. Il est possible que d’autres équipes aient une vision différente. Je le respecte totalement. »

« Nous sentons qu’il y a une grande chance de régler cela [avec le compromis accepté par Max Mosley] et nous espérons vraiment que toutes les équipes actuelles, plus une ou deux nouvelles, seront sur la grille avec nous l’an prochain. »

Malgré la mise à l’écart de Williams, les relations avec la FOTA restent bonnes et l’écurie comprend sa suspension : « S’il y a de mauvais sentiments, ils ne nous ont pas été exprimés » explique Parr. « Je vois plutôt [cette suspension] comme une mesure pragmatique. »

« Si la majorité des équipes veut aller dans une certaine direction et qu’il y a une équipe qui veut quelque chose de différent, la FOTA serait affaiblie si cette partie restait. Je l’accepte. »

La date limite pour les inscriptions est fixée à vendredi et plusieurs structures qui veulent profiter des budgets plafonnés ont déjà fait acte de candidature.

Les discussions entre la FOTA et la FIA vont se poursuivre. Selon les dernières rumeurs, Max Mosley pourrait accepter d’introduire à un budget plafonné à 100 millions d’euros l’an prochain, contre les 45 pour l’instant prévus.

Cela pourrait permettre à toutes les équipes actuelles de s’y plier et donc d’éviter un règlement à deux vitesses. Le but des budgets plafonnés est en effet d’accorder de gros avantages techniques aux écuries qui l’acceptent, mais la somme initialement annoncée n’était pas atteignable pour les plus grands constructeurs.
Vincent Lalanne-Sicaud

Button : Trois succès avec le même moteur

F1 Probablement une première en F1 !
Jenson Button a remporté les trois dernières courses avec le même moteur. Nick Fry pense que c’est une première en F1.

Jusqu’à l’an dernier, les moteurs devaient disputer deux week-ends de course, ce qui comprenait le samedi et le dimanche. Cette année, chaque voiture peut utiliser jusqu’à huit moteurs sur l’intégralité de la saison, que l’équipe utilise comme elle le souhaite.

Chez Brawn GP, Jenson Button a donc disputé les trois dernières courses avec le même V8, une grande première.

« Je ne sais pas si cela a été noté, mais je pense que le moteur dans la voiture de Jenson est le tout premier dans l’histoire de la F1 à remporter trois courses consécutives » relève Nick Fry, le directeur général de l’écurie, sur le site de la chaîne de télévision anglaise ITV

« Avoir un moteur qui est si bon en termes de performance, de durée et de fiabilité est au crédit des gens de Stuttgart et Brixworth [où les moteurs Mercedes sont conçus]. »

Button avait donc le même moteur à Bahreïn, en Espagne et à Monaco, trois circuits qui ont des impératifs totalement différents.

L’an dernier, Red Bull avait songé à monter le même moteur pour la troisième course consécutive dans la monoplace de David Coulthard, suite à plusieurs abandons de l’Ecossais, mais l’équipe avait finalement renoncé à le faire.

Brawn GP semble très satisfaite du V8 Mercedes. D’après Rubens Barrichello, le moteur allemand est plus puissant et plus maniable que le Honda de la saison passée.
Vincent Lalanne-Sicaud

Brawn GP veut plus de concurrence !

F1 Pour qu’ils se prennent des points entre eux

Brawn GP espère que les autres équipes vont progresser et qu’elles se prendront des points entre elles, ce qui pourrait l’aider à consolider sa première place au championnat.

Jenson Button a remporté cinq des six premières courses de la saison et Brawn GP a une avance énorme au championnat. L’écurie de Brackley ne pense pas pouvoir soutenir ce rythme toute la saison et elle s’attend à un retour aux avant-postes de plusieurs équipes. Mais cela pourrait avoir un effet positif.

« Cela a été un soulagement de voir que Red Bull ne marquait pas autant de points que dans le passé [à Monaco] » a déclaré Nick Fry, le directeur général de l’équipe, au site web de la chaîne anglaise ITV.

« Maintenant, nous avons plus du double des points de notre principal concurrent, ce qui nous met dans une position. Nous espérons que plusieurs équipes vont revenir et qu’elles vont prendre des points, pas seulement à nous mais également entre elles. Donc on croise les doigts. »

Malgré des performances en retrait à Monaco, Red Bull reste clairement la deuxième force du plateau. Fry s’attend à ce que Ferrari continue à progresser. « Nous sommes réalistes à ce sujet et nous savons que Ferrari, notamment, va tout faire pour revenir » explique-t-il.

« Les deux prochains circuits sont très différents, très rapides dans certaines portions, et je pense qu’il sera difficile pour nous de rester à ce niveau. »

Toyota et Renault vers la sortie?

Selon certains, l'équipe Toyota aurait d'ores et déjà décidé de quitter la F1 à la fin de la saison, ce qui expliquerait son opposition frontale à toute réduction des budgets des équipes en 2010.

Si la FIA impose une réduction des budgets, ce serait l'excuse dont Toyota aurait besoin pour quitter la F1. C'est du moins ce que l'on dit dans le paddock, malgré les démentis réguliers de John Howett, président de l'équipe japonaise.

"Je pense que ce ne sont que des histoires qui sont sorties pour créer encore plus de tension. Je ne connais pas la source de ces rumeurs, mais je dois vous dire que pour notre part, nous avons clairement l'intention de nous inscrire au championnat de l'année prochaine," déclare Howett dans les colonnes du Daily Telegraph.

Timo Glock est directement concerné par ces rumeurs.
"Il est clair que cela aurait un impact sur mon propre boulot, mais je ne peux rien faire pour influencer les manoeuvres politiques," déclare le pilote allemand dans le journal Express.

Quant au constructeur français Renault, il pourrait aussi quitter la F1 à la fin de l'année selon le magazine italien Autosprint. Mais selon cette publication, l'équipe ne disparaîtra pas puisqu'elle serait reprise par Flavio Briatore.

Selon Autosprint, Renault continuerait toutefois à fournir des moteurs à l'équipe de Flavio Briatore et à Red Bull. Le magazine italien ajoute encore que l'un des pilotes de cette équipe pourrait être Romain Grosjean.

Daniel THYS
© CAPSIS International

Google en route vers la F1?

Larry page, cofondateur de Google avec Sergey Brin, était l'invité de Vodafone, la semaine passée à Monaco. Google est l'une des sociétés les plus prospères au monde et l'intérêt supposé de Larry Page pour la F1 fait rêver la plupart des équipes...

Il faut savoir que Larry Page et Richard Branson, patron de Virgin, ne sont pas des inconnus l'un pour l'autre. Ils seraient mêmes amis, puisque Larry Page s'est marié sur l'île que Richard Branson possède dans les Caraïbes...

Certains se disent que Larry Page pourrait être tenté de devenir le sponsor principal de l'équipe de Ross Brawn, celui qui lui assurerait un avenir brillant sur le long terme.

Mais Brawn GP ne serait pas la seule équipe à avoir sondé les réelles intentions de Larry Page et de... Richard Branson. Ce dernier aurait en effet été vu en grande conversation avec Vijay Mallya, le patron de l'équipe Force India.
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Selon certaines indiscrétions, Richard Branson serait en effet peu enclin à accepter l’augmentation des tarifs chez Brawn GP. Le milliardaire britannique avait en effet signé un contrat de 250.000 livres par courses avec Brawn, juste avant le Grand Prix inaugural en Australie, mais Brawn GP aurait revu ses prétentions à la hausse, ce qui ne plairait que moyennement à Richard Branson.

Daniel THYS
© CAPSIS Internationa

Exploded view of a F1 car

1. Tyre rim
2. Wheel nut
3. Brake pads
4. Brake disc
5. Brake caliper
6. Upright
7. Brake duct
8. Front lower wishbone
9. Front upper wishbone
10. Front pushrod
11. Front track rod
12. Side damper
13. Fairing
14. Front wing end plate
15. Front wing main plane
16. Front wing flap
17. Nose cone
18. Steering housing
19. Front 3rd element
20. Headrest
21. Steering wheel
22. Bullwinkle
23. Main turning vane
24. Forward turning vane
25. Seat
26. Pedals
27. Airhorn
28. Cooler
29. Cooler duct
30. Engine heat shield
31. Engine
32. Wheel nut
33. Brake pads
34. Brake disc
35. Brake duct
36. Brake caliper
37. Drive shaft/upright
38. Rear lower wishbone
39. Rear upper wishbone
40. Rear pushrod
41. Rear toe link
42. Gearbox
43. Rear crasher
44. Rain light
45. Rear lower main plane
46. Rear upper wing
47. Rear wing end plate
48. Sidepod
49. Mirror
50. Monocoque
51. Engine cover
52. Batman
53. Earwing
54. Top exit
55. Floor
56. Diffusor

Feature: The steering wheel

The driver has the ability to fine tune many elements of the race car from within the machine using the steering wheel. The wheel can be used to alter traction control settings, change gears, apply rev limiter, adjust fuel air mix, change brake pressure and call the radio. Data such as rpm, laptimes, speed and gear is displayed on an LCD screen. The wheel alone can cost about $40,000, and with carbon fibre construction, weighs in at 1.3 kilograms.

FORMULA 1 STEERING WHEEL


1. Drink pump
2. Dashboard menu: Increment
3. Prepare/arm the launch control system. Also oil pump button when running
4. Neutral gear request
5. Tyre selection (dry, inter, wet)
6. Alarm acknowledge
7. Active diff control
8. Active diff control
9. Active diff control
10. Active diff control
11. Traction control
12. Traction control
13. Cut engine to turn it off
14. Fuel mixtures. To save fuel or give more power.
15. Pit lane speed limiter
16. Active launch control system
17. Dashboard menu: decrement
18. Display brakebalance on dashboard

Hamilton tees off in pro-am golf tournament

May 27 (GMM) Lewis Hamilton may be unlikely to defend his drivers' title this year, but he is taking the opportunity to indulge a new passion -- golf.

The McLaren driver took a shining new set of clubs with him to the Monaco grand prix, admitting he is "not very good yet but I love the game".

After finishing twelfth on Sunday, he then cancelled his flight from the Principality on Sunday night when he discovered that former double world champion and McLaren driver Mika Hakkinen was planning a round of nine on Monday.

It then emerged that the Briton, 24, was due to take part in his first pro-am tournament this week, playing alongside world's no. 5 Henrik Stenson, at the London Golf Club in north Kent.

The golf course lies just across the M20 from the Brands Hatch racing circuit.

The pro-am, on Wednesday, is a precursor to the start of the European Open on Thursday morning.

Customer cars may break F1 crisis stalemate

May 27 (GMM) After hours of meetings, the F1 teams' rules dispute with Max Mosley may have moved closer than ever to a resolution on Wednesday.

After a further meeting in London, it was rumoured that the FOTA alliance, despite kicking out former champions Williams, finally agreed to essentially accept a compromise offered at Monaco by the FIA president.

It is believed that Mosley had signalled a willingness to agree to a so-called 'glide-path' for his budget cap, with 2010 a transition year: a compromise position apparently actively urged on by McLaren and Mercedes.

Germany's Auto Motor und Sport believes the main stumbling block now is the teams' desire for a 100m euro cap next year; a huge step away from Mosley's desire to woo new entrants to the sport with an immediate 45m cap.

The compromise deal's sweetener, however, could be the technical compromises potentially on offer to new entrants, primarily the permitted use of customer cars in 2010, until the budget cap is lowered for 2011.

Another potential compromise could relate to the thorny issue of policing the cap. The teams were unhappy about the concept of intrusive external auditors, but it now emerges that expenditures may be self-policed, with forensic accountants Deloitte to supervise.

It is believed that the compromise scenario was in fact close to being agreed in Monaco, but that Ferrari and Toyota staunchly refused to embrace the concept of budget capping in any form.

Vettel sera de retour au volant de la Toro Rosso

Sebastian Vettel sera de retour au volant d’une Toro Rosso (la STR3) ce dimanche.

Le pilote allemand se verra remettre son trophée Lorenzo Bandini grâce à sa belle prestation réalisée sous la pluie lors du Grand Prix d’Italie en 2008.

Pour marquer l’occasion, Sebastian Vettel pilotera de l’usine de Faenza jusqu’à la ville natale de Lorenzo Bandini, soit 12 km

Virgin tarde à prolonger avec Brawn GP

L’expansion du partenariat de Virgin et Brawn GP ne s’est jamais concrétisé, mais Nick Fry insiste sur le fait que cela ne met pas en péril l’écurie, et que celle-ci est en bonne santé financière.

"Même si nous n’obtenons pas un sou de notre sponsor, nous serions en mesure de faire ce que nous devons faire," expliqué Fry à ITV.

Fry explique qu’il n’est pas préoccupé par la situation, car beaucoup d’entreprises sont intéressés pour sponsoriser l’écurie de Ross Brawn.

"Avec notre bonne situation, nous n’avons pas besoin de prendre le premier accord qui vient," ajoute Nick Fry.

La FOTA suspend l’écurie Williams !

Après sa décision de s’engager dans le championnat du monde 2010 de Formule 1, l’écurie Williams a perdu son adhésion au sein de la FOTA.

L’association des écuries qui se bat contre le plafonnement budgétaire a 45 millions d’euros pour la saison prochaine a souhaité mettre à l’écart l’écurie dirigée par Frank Williams.

"La décision de la FOTA est bien regrettable, mais c’est compréhensible," explique Frank Williams.

"Toutefois, une équipe de course est une société, dont la seule activité est la Formule 1, avec des obligations envers nos partenaires et nos employés. Notre inscription dans le championnat de l’année prochaine est incontestable."

"Nous sommes légalement tenus de rester. Notre contrat avec la FOM et de la FIA pour participer au championnat du monde s’arrête jusqu’à la fin de 2012," ajoute le patron de l’écurie.

Toyota cherche la cause de ses soucis

Toyota n’a pas encore trouvé l’origine de ses problèmes au Grand Prix de Monaco. Timo Glock pense que la TF109 sera de retour au premier plan en Turquie.

Toyota a fait une chute spectaculaire dans la hiérarchie. A Bahreïn, il y a seulement en moins, Jarno Trulli et Timo Glock étaient en première ligne. A Monaco, ils ont pris les deux dernières places en qualifications !

« L’équipe continue à faire des analyses parce qu’il n’y a pas de raison claire pour expliquer notre niveau en qualifications » explique Timo Glock. « Nous nous attentions à être assez rapides donc c’était une surprise, lors des essais, de voir que les performances n’étaient pas là. »

« A partir de là, nous savions que ce serait un week-end difficile. A Monaco, dans l’idéal on commence le week-end avec de bons réglages puis on fait seulement quelques ajustements pour suivre l’évolution de la piste, mais ce n’est pas ce qui nous est arrivé. »

L’Allemand s’attend à retrouver un niveau de performances acceptable à Istanbul. « Je suis confiant pour que Monaco soit un cas isolé, parce que nous étions vraiment bons dans les courses précédentes, donc nous savons que la voiture est assez bonne » souligne-t-il. « Monaco est un tracé unique donc je pense que nous n’aurons pas les mêmes problèmes en Turquie. »

« Mais il faut vraiment travailler pour comprendre ce qui est arrivé, pour améliorer la voiture dans les prochaines courses. »

« Nous sommes troisièmes au championnat des constructeurs et tout le monde travaille énormément à Cologne pour rendre la voiture de plus en plus compétitive donc même si Monaco a été une course décevante, il faut que nous restions optimistes. C’est important. »

Button a su économiser ses pneus

Jenson Button a été le seul pilote à ne pas avoir de problème avec les pneus super-tendres dans les premiers tours à Monaco. Les autres, comme Rubens Barrichello, ont rapidement eu du graining. Ils expliquent tous les deux ce qu’il s’est passé.

Tous les pilotes qui avaient les pneus les plus tendres au départ du Grand Prix de Monaco ont commencé a souffrir après une douzaine de tours. Tous sauf Jenson Button.

Alors que Rubens Barrichello, Sebastian Vettel et Adrian Sutil, les seuls à les avoir également au début de la course, perdaient beaucoup de temps, le leader du championnat a réussi à préserver ses gommes.

Button a quand même fini par avoir quelques problèmes et il a dû anticiper son arrêt aux stands. Il ne s’attendait pas à une dégradation si rapide et il pensait que les pilotes seraient plus nombreux à utiliser les super-tendres dès le premier relais.

« J’ai été surpris quand les couvertures chauffantes ont été enlevées et que la plupart des gens avaient les plus les pneus les plus durs » a expliqué Button en conférence de presse après la course. « Nous n’avons pas beaucoup hésité à utiliser les pneus les plus tendres et à la fin du relais, j’ai commencé à souffrir avec un peu de survirage, mais pas autant que Rubens. »

« Mais j’ai commencé à avoir du mal et mes pneus n’étaient plus assez bons, donc c’est pour cela que je suis rentré et que j’ai pris les plus durs. Ceux là marchaient très bien ici. »

Si Jenson Button a réussi à conserver les pneus tendres en bon état plus longtemps que les autres, c’est peut-être parce qu’il était en tête. En suivant une autre voiture, le phénomène de graining, des particules de gomme qui restent sur la surface du pneu et qui rendent la voiture difficile à maîtriser, apparaît plus rapidement.

« En étant si proche, cela peut affecter un peu plus les pneus parce qu’on perd de l’aérodynamique et on commence à glisser » a confirmé Barrichello. « J’avais du graining à l’arrière, mais un graining important, parce que je commençais à croire que la pression était descendue. Je ne pouvais plus conserver mon rythme. Ils [l’équipe] m’ont dit qu’on pouvait voir sur les images que le graining avait commencé. »

A ce moment de la course, Rubens Barrichello perdait environ deux secondes par tour sur Jenson Button. L’Anglais a su adapter son pilotage pour éviter de souffrir du graining. « J’ai ai eu un peu, mais je ne pense pas que cela m’a coûté très cher au niveau des chronos » a noté l’Anglais. « Nous avons fait l’arrêt plus tôt que prévu mais dans les premiers tours, je ménageais mes pneus parce que j’avais peur d’avoir du graining. »

« Je n’ai pas eu de graining et Rubens en a eu parce qu’il était derrière, et on perd de l’appui, mais j’ai pu creuser un gros écart. Au début, je croyais que Rubens économisait du carburant mais l’équipe m’a dit qu’il souffrait du graining. C’était bien d’avoir cet écart. C’est bien d’avoir 16 secondes d’avance avant son premier arrêt à Monaco ! »

Voyant que ceux qui avaient les pneus les plus tendres au début avaient souffert, les autres équipes ont décidé de rallonger les deuxième relais de leurs pilotes pour qu’ils n’aient que quelques tours à faire avec ces pneus en fin de course.

Sébastien Bourdais, qui avait une stratégie à un seul arrêt, a dû faire 28 tours avec les pneus les plus tendres ! Dans les derniers tours, avec beaucoup de gomme sur la piste, ces pneus s’usaient moins. « Je faisais attention à ne pas patiner en sortant des virages, pour qu’ils finissent en un seul morceau ! » a confié le Français sur Eurosport.
Vincent Lalanne-Sicaud

Q&A with Ferrari’s Stefano Domenicali

Sunday’s Monaco Grand Prix was the first race of the season to put a smile on the faces at Ferrari, particularly that of Kimi Raikkonen, who scored the team’s first podium of 2009. Team principal Stefano Domenicali is convinced the Italian squad is now on the right development path, though he’s equally concerned about finding a prompt resolution to the teams’ dispute with the FIA over next year’s rules…



Q: Finally a podium finish. Do you now see the team as being back on track?
Stefano Domenicali: Well, at least two cars in the high points - that was a very important step. What I was always saying is that for me the most important thing is that we’ve shown the people that we are totally committed to the job. For sure, it is not easy that very moment when you hear all around that you have to cut back dramatically so someone is thinking that we could lose hundreds of workplaces - and for that we have to be very careful. So it is very important to thank all our staff as they are working flat-out in order to recover performance. The work that we did has been confirmed here, as it shows that the work we are doing is going in the right direction. Sure we need to improve in Turkey, but for now at least we can see that we are a little bit closer to the cars that have been in front of us. This race is a good sign and a motivation boost for our people.

Q: In what areas in particular are you thinking that you have to improve?
SD: For sure downforce is the most important thing that we have to recover - that seems to be the biggest problem. I am sure in Turkey we should have addressed that problem and I am pretty sure that there we will have made a step forward again. This is racing and this is what we love in racing: the others are challenging you and you try to react to show who is the fastest to recover.

Q: Can you confirm that you received two warnings from the FIA because of Massa taking too much kerb through the chicanes?
SD: What I can say is that there have been discussions that you have to pay attention in order to stay in the chicanes at least with one wheel on the track. When we saw that, it was within a normal communication with race control and the team. It was simply a call to pay attention, nothing else.


Q: The cars have been much more reliable this weekend. Have you changed the system of how you work? What have you changed?
SD: Of course we have done some modifications in terms of the way that we are working, but that is a normal process that a normal industry has to do day-by-day. But, for sure, not any dramatic or catastrophic changes.

Q: It seems that you had a bit of a problem with the tyres…
SD: There was a bit of a time loss at Kimi’s pit stop due to a problem with his right rear tyre.


Q: Do you think that you have passed Red Bull Racing and are now the second best team?
SD: Today for sure, but I don’t know to be honest. They are very strong even if they had a couple of problems today. But you know me - I never underestimate any of our competitors, especially not someone who did a good job at the beginning of the season. But for sure we have closed the gap and this weekend has proved that we are on the right way.

Q: This coming week will be very important for Formula One racing there has been talk of the technical rules for 2010 being the same as this year’s. Can you say something about that?
SD: We have asked to go back to the 2009 rules and then see what we can do together, what we can do to change them next year. For sure the costs are something that all the teams are fully committed to work on, but as I said before the costs are related to the business of the teams. We know what we can invest, we know what we can do and I think this is something that the teams have to discuss internally and decide on their own what they can afford, to keep the value of Formula One at the standard that we know. It is something that we feel should not be imposed on us by someone else.


Q: FIA President Max Mosley said that he is optimistic that a solution can be found this week. Can it happen by Friday or will it take longer to sort out?
SD: I don’t know. I mean the points that we’ve put on the table are very clear and I think we raised the issue of the (cost) cap and this weekend’s talks have been very constructive. For sure this will be a very important week, as the formal entries to next year’s championship have to be finalized by Friday. We have some long days ahead of us!

Des modifications importantes pour BMW en Turquie

Après un week end très difficile à Monaco pour l’écurie BMW, Mario Theissen espère que les modifications qui seront apportées sur la voiture pour la Turquie seront favorables.

"Nous aurons une amélioration pour la Turquie et la voiture devrait être plus adaptée pour cette piste," affirme Mario Theissen.

Une ambiance pas très agréable au sein de l’écurie ce week end. Robert Kubica n’a cessé de faire des déclarations désagréables à entendre pour les membres de l’équipe.

"C’est le premier revers après trois ans de succès, et cela était inattendue, ce qui est plutôt difficile. Mais les membres de l’écurie restent motivés" ajoute le patron de l’écurie BMW.

Williams s’inscrit au championnat du monde 2010

L’écurie Williams a fait s’avoir qu’elle avait déposé sa demande d’inscription auprès de la FIA afin de participer au prochain championnat du monde de F1.

Alors que la FOTA négocie toujours avec la fédération internationale pour trouver un terrain d’entente au sujet du plafonnement des budgets, les troupes de Frank Williams ont jugé que les pourparlers étaient en bonne voie et correspondaient à leurs attentes.

"L’unité de la FOTA est d’une importance prépondérante pour Williams. Hier nous nous sommes joints aux autres membres de la FOTA pour écrire à la FIA afin de demander un effort continu pour trouver un compris concernant les règles de 2010," a expliqué Adam Parr à l’agence Reuters.









"Nous pensons que sous la direction de Di Montezemolo et John Howett, la FOTA a arraché quelques concessions significatives à la FIA. Cela étant dit, Williams a toujours maintenu que nous avions un contrat avec la FOM et la FIA pour participer au championnat du monde de 2008 à 2010."



Parmi les écuries qui participent au championnat actuel, Williams est la première à déposer son dossier d’inscription pour la saison prochaine

Räikkönen : "Tôt ou tard, nous gagnerons"

Ferrari a profité du retour en Europe il y a deux semaines à l’occasion du Grand Prix d’Espagne pour apporter d’importantes améliorations à la F60, ce qui lui a permis de redorer son blason.

Le regain de forme entrevu à Barcelone s’est confirmé deux semaines plus tard à Monaco dès les qualifications où Kimi Räikkönen a manqué la pole position pour vingt-cinq millièmes de secondes seulement.

Terminant respectivement troisième et quatrième, le finlandais et son coéquipier Felipe Massa ont offert à Ferrari son meilleur résultat de la saison, lui permettant de remonter à la quatrième place du championnat.

Malgré tout, Räikkönen avoue ne pas être satisfait de sa troisième place tant il pensait pouvoir faire mieux et estime que son équipe va bientôt être en mesure de remporter de nouveau des courses.

"Je n’étais pas très content de la troisième au Grand Prix de Monaco. Bien sûr c’est le meilleur résultat de ces derniers temps, mais ça n’avait rien de nouveau pour moi et nous savions que nous pouvions arriver à une meilleure position," confie-t-il.

"Quand les leaders du championnat sont si loin devant au classement, au final c’est juste une victoire qui compte. Être de retour sur le podium est une belle récompense pour toute l’équipe. Le travail des dernières semaines porte finalement ses fruits, ce qui est vraiment positif pour nous tous."

"Nous savons que nous allons dans la bonne direction maintenant. Il y a encore quelques petites choses à faire mais tôt ou tard, nous gagnerons," déclare le pilote Ferrari.

"Nous apporterons d’autres améliorations à la F60 dans les courses à venir et on espère que nous pourrons ensuite rivaliser encore plus avec les leaders, en qualifications et en course."

Bien qu’il n’ait pas pour habitude de se focaliser sur le passé, Räikkönen est revenu sur sa course monégasque et en conclut qu’avoir manquer la pole face au pilote Brawn GP Jenson Button le samedi lui a coûté cher.

"A Monaco, les qualifications sont beaucoup plus importantes que sur d’autres circuits et nous avons presque fait un travail parfait : nous avons manqué la pole pour vingt-cinq millièmes de secondes."

"Ne pas partir de la première position signifie que vous ne gagnerez très probablement pas. De plus, la deuxième position sur la grille n’aide pas sur cette piste. Vous partez du côté sale de la piste et à chaque fois que je me suis retrouvé dans cette position, j’ai toujours perdu au moins une position car les pneus patinent beaucoup au départ," explique le natif d’Espoo.

"En fait Rubens m’a dépassé, ce qui était vraiment dommage. Si j’avais réussi à rester derrière Button, je pense que j’aurais facilement pu creuser un écart.

"Au final, ce fut difficile de se battre pour la deuxième place puis il y a eu cette histoire au dernier arrêt où j’ai perdu plusieurs secondes en raison d’un problème avec la roue arrière droite. Lorsque j’ai repris la course, j’étais encore plus loin derrière le brésilien qu’avant."

"Nous avons ramené les deux voitures à l’arrivée et marqué des points importants. Il y a eu beaucoup de choses à Monaco dont nous pouvons être satisfaits," conclut-il.

Domenicali est content de Räikkönen

Au volant d’une F60 très compétitive, Kimi Räikkönen a fait preuve de tout son talent à l’occasion du Grand Prix de Monaco.

En qualifications, le finlandais a manqué la pole position pour vingt-cinq millièmes de secondes seulement avant d’offrir à Ferrari leur premier podium de la saison sur lequel il est monté avec un large sourire.

Ce regain de forme du champion du monde 2007 fait plaisir à ses supporters mais également au directeur de la Gestion Sportive, Stefano Domenicali, qui se réjouit également du retour aux avant-postes de la Scuderia.

"Nous allons dans la bonne direction, ce qui est très important après la première partie de ce championnat très difficile. Les signes positifs que nous avons vus à Barcelone ont été confirmés à Monaco."

"Je suis particulièrement content pour Kimi, il a connu un week-end fantastique : il a manqué a pole pour un clignement des yeux et il aurait pu faire mieux en course s’il n’y avait pas eu de problème pendant son deuxième arrêt au stand," reconnaît l’italien avant d’ajouter : "Sur une piste où le talent est important, Kimi a montré ce qu’il est capable de faire."

Monaco : Technical news

Brawn BGP001 - rear floor modifications


Ever evolving, for Monaco the Brawn features new rear suspension geometry and dampers to cope better with Monte Carlo's need for more suspension travel. Retained from Barcelona is the new floor, with a cut out (1) in the middle section and an additional inlet (2) to accelerate the airflow in the central section.

Red Bull RB5 - revised rear wing


Introduced in at the last round in Barcelona, Red Bull Racing have retained this rear-wing change for the Monaco street circuit. The slot in the middle of the flap (red arrow) increases downforce, a crucial commodity on the low-speed Monte Carlo track. An identical solution has also been introduced at sister team Toro Rosso on their STR4.

Ferrari F60 - revised front wing

For Monaco (upper circle) Ferrari have modified their new front-wing end plate along similar lines to Brawn, with the additional outer element now taller (previous Barcelona version in lower circle), to better channel the air away from the front tyres. Strangely, this solution doesn't give a big increase in front downforce, but rather improves the efficiency of the central section of the rear diffuser. Some extra downforce has been realised, however, through the placement of two small gurney tabs on the rear of the wing elements (red arrow).

Ferrari F60 - rear-end packaging


For Monaco, Ferrari have slightly modified the 'B' version of the F60 introduced in Barcelona. The 'coke-bottle' section at the rear has been revised to improve cooling and the team have been able to close the engine-cover opening that featured in Spain. Note the teeth in the section of floor around the rear wheel. These are to help reduce the vortices created by the rear tyres.

Red Bull RB5 - twin diffuser

Finally on track in Monaco is the complete 'B' version of the RB5, complete with Brawn-inspired twin diffuser (red arrow). Both cars are also equipped with the new carbon fibre gearbox, which was used only by Webber at the last round in Spain.

McLaren MP4-24 - new rear wing


McLaren have introduced a completely new rear wing for Monaco, with a big slot in the middle of the front of the main plane. The central hole, which is much bigger and more sophisticated in shape compared to the previous solution, is a concept initially introduced by Toyota at Monaco 2005 and used this season by Ferrari in the main plane, and by Red Bull and Toro Rosso in the flap, as you can see in the Red Bull rear wing drawing from earlier this weekend.

Monaco : Synthèse des arrêts aux stands

Monaco : Synthèse des arrêts aux stands

Comme après chaque course, le site ToileF1 vous propose une synthèse des ravitaillements avec le nombre d’arrêts, le tours concerné et le temps passé dans les stands.
Arrêts Pilotes Equipes Tours Temps Total
1 R. Kubica BMW Sauber 2 22.824 22.824
1 S. Vettel RBR 10 26.771 26.771
1 L. Hamilton McLaren 10 25.715 25.715
1 A. Sutil Force India 11 22.561 22.561
1 K. Räikkönen Ferrari 15 23.693 23.693
1 R. Barrichello Brawn 16 22.647 22.647
1 J. Button Brawn 17 22.539 22.539
1 N. Rosberg Williams 18 25.846 25.846
1 F. Massa Ferrari 20 23.952 23.952
1 H. Kovalainen McLaren 21 25.299 25.299
1 M. Webber RBR 22 23.850 23.850
1 F. Alonso Renault 28 24.406 24.406
1 K. Nakajima Williams 35 25.270 25.270
1 N. Heidfeld BMW Sauber 42 24.370 24.370
1 J. Trulli Toyota 49 22.284 22.284
2 R. Barrichello Brawn 50 22.318 44.965
2 A. Sutil Force India 49 32.058 54.619
1 S. Bourdais Toro Rosso 50 23.077 23.077
2 J. Button Brawn 51 22.604 45.143
1 G. Fisichella Force India 52 22.636 22.636
2 K. Räikkönen Ferrari 53 25.660 49.353
2 L. Hamilton McLaren 53 29.446 55.161
2 F. Massa Ferrari 56 22.741 46.693
2 M. Webber RBR 56 22.693 46.543
1 T. Glock Toyota 57 22.700 22.700
2 N. Rosberg Williams 65 22.907 48.753
2 J. Trulli Toyota 65 21.592 43.876
2 F. Alonso Renault 66 21.348 45.754
2 K. Nakajima Williams 71 21.865 47.135

GP : Brawn signe le doublé en Principauté

C’est sous un grand soleil que Monaco accueille la sixième manche du championnat. Il fait 25°C dans l’air, la piste atteint 43°C. Le taux d’humidité est de 59%. Button s’élancera en tête devant Räikkönen.

Le départ est donné et c’est Button qui vire en tête à Sainte Devote. Barrichello prend l’avantage sur Räikkönen dès le départ. Derrière c’est un départ sans encombre.

Hamilton, parti dernier, a déjà pris l’avantage sur Glock et Trulli en fond de classement. Après trois tours, Räikkönen est déjà à 3.1 secondes de Barrichello. Kubica passe déjà par les stands, certainement à cause d’un accrochage en début de course.

Vettel est assez lent en ce début de course et subit la pression de Massa. Le Brésilien prend l’aspiration au tunnel mais coupe la chicane en bout de ligne droite, il est obligé de laisser passer Vettel, mais du coup Rosberg, opportuniste, passe à l’intérieur.

Vettel perd quatre secondes au tour, il y a un véritable bouchon derrière. Rosberg, Massa et Kovalainen passent l’un après l’autre devant Vettel. L’Allemand passe par les stands, ses pneumatiques ne sont pas performants.

Accrochage entre Buemi et Piquet. Le Suisse harponne le pilote Renault. C’est l’abandon pour les deux pilotes. Petit accrochage entre Heidfeld et Hamilton. L’Anglais passe par les stands au tour suivant.

Barrichello a le même problème que celui rencontré par Vettel quelques tours auparavant, les gommes tendres se dégradent très vite. Il cède deux secondes à son coéquipier Button, et Räikkönen est maintenant juste derrière lui.

Räikkönen passe beaucoup plus tôt que prévu au stand car il perd du temps derrière Barrichello, on adapte la stratégie du côté de la Scuderia Ferrari.

Vettel prend le rail à Sainte Devote ! C’est l’abandon pour l’Allemand. Barrichello passe au stand. Button l’imite au tour suivant. C’est Rosberg, qui enchaine les meilleurs tours, qui prend la tête de la course.

Le jeune allemand passe à son tour au stand. Button devance Massa et Kovalainen qui ne se sont pas encore arrêtés. Massa puis Kovalainen et Webber passent par les stands. Seul Alonso parmi les hommes de tête ne s’est pas encore arrêté.

Alonso passe enfin par les stands après 28 tours, il repart onzième. Au classement on a donc Button qui devance Barrichello, Räikkönen, Massa, Webber, Rosberg, Kovalainen et Nakajima.

Kubica rentre aux stands et abandonne. Début de saison calvaire pour le Polonais. Massa enchaine les meilleurs tours en course. Button prend un tour à Hamilton, week-end décevant pour le pilote McLaren.

La FIA avertit Massa de faire attention à ne pas couper les chicanes, avertissement sans frais. Button est tranquillement en tête après 47 tours, attention toutefois à ne pas se relâcher.

Barrichello est le premier à observer son deuxième arrêt aux stands. Button fait de même au tour suivant. Kovalainen abandonne, il sort large après la chicane de la piscine et tape le rail. Räikkönen passe par les stands alors qu’il lui reste 25 tours à parcourir en pneus tendres.

Massa et Webber passent en même temps aux stands et repartent avec des gommes tendres. Les pneumatiques tendres rendent deux secondes aux tours aux pneumatiques durs.

Rosberg rentre aux stands à 15 tours du terme, il repart en septième position. Alonso passe par les stands à son tour. Il est gêné dans sa sortie par Sutil.

Massa revient petit à petit sur Räikkönen, il n’y a plus qu’une seconde d’écart. Glock prend l’avantage sur Heidfeld alors que Hamilton passe Trulli à l’arrière du peloton.

Après une course qu’il a dominée, Button s’impose devant son équipier Barrichello pour un nouveau doublé Brawn GP. Räikkönen complète le podium. Derrière on trouve Massa, Webber, Rosberg, Alonso et Bourdais.
Pos Pilotes Equipes Tours Ecart Points
01 J. Button Brawn 78 10
02 R. Barrichello Brawn 78 + 7.6 secs 8
03 K. Räikkönen Ferrari 78 + 13.4 secs 6
04 F. Massa Ferrari 78 + 15.1 secs 5
05 M. Webber RBR 78 + 15.7 secs 4
06 N. Rosberg Williams 78 + 33.5 secs 3
07 F. Alonso Renault 78 + 37.8 secs 2
08 S. Bourdais Toro Rosso 78 + 63.1 secs 1
09 G. Fisichella Force India 78 + 65.0 secs
10 T. Glock Toyota 77 + 1 tour
11 N. Heidfeld BMW Sauber 77 + 1 tour
12 L. Hamilton McLaren 77 + 1 tour
13 J. Trulli Toyota 77 + 1 tour
14 A. Sutil Force India 77 + 1 tour
15 K. Nakajima Williams 76 + 2 tours
Ret H. Kovalainen McLaren 51 + 27 tours
Ret R. Kubica BMW Sauber 28 + 50 tours
Ret S. Vettel RBR 15 + 63 tours
Ret N. Piquet Renault 10 + 68 tours
Ret S. Buemi Toro Rosso 10 + 68 tours

Le Grand Prix de Monaco en quelques chiffres

La course de Monaco est toujours une épreuve à part durant une saison de Formule 1. Les pilotes frôlent les rails et n’ont pas le droit à l’erreur, sans quoi l’accident est assuré.

Les commissaires présents sur le Grand Prix de Monaco sont souvent considérés comme les meilleurs et les plus affûtés. Tous les ans, ce circuit urbain est d’ailleurs préparé avec minutie par les organisateurs.

Voici quelques chiffres détaillant les équipements déployés en Principauté pour ce Grand Prix mythique.

Longueur du tracé : 3,340 km

* 33 km de rails de sécurité
* 20 000 m2 de grillage
* 554 m de barrières tecpro
* 5000 pneus de protection
* 1100 tonnes de tribunes

* 22 secteurs
* 650 commissaires
* 120 pompiers professionnels
* 43 postes d’intervention
* 2 postes d’intervention réduits
* 500 extincteurs, 1 tous les 15 mètres (théorique)

* 32 caméras de surveillance TV des postes + 7 mobiles
* 3 véhicules de désincarcération et d’extraction
* 7 véhicules d’intervention rapide incendie

* 10 grues :
→ 1 virage Sainte Dévote
→ 1 virage Sun Casino
→ 1 haut avenue d’Ostende
→ 1 sortie chicane
→ 1 square Massenet
→ 1 sortie échappatoire chicane
→ 1 avenue des Spélugues
→ 1 sortie “S” piscine
→ 1 rue Suffren Reymond
→ 1 échappatoire virage Mirabeau

Tout au long de la piste, les secours sont assurés par :

* 35 médecins-réanimateurs
* 20 médecins non spécialisés
* 40 infirmières
* 80 secouristes
* 2 hélicoptères
* 40 ambulances
* 3 véhicules d’intervention rapide
* 6 appareils de contention - K.E.D.
* 3 véhicules d’intervention pour la désincarcération et l’extraction
* 35 valises de réanimation cardio-vasculaire et respiratoire
* 30 matelas à dépression

Chiffres communiqués par la FIA

Monaco : Qualifications

Il est 14h00 à Monaco et la séance de qualifications commence. Du côté des températures, il fait 24°C dans l’air et 45°C sur la piste. C’est Jarno Trulli qui ouvre le bal, le pilote Toyota signe un premier temps de référence en 1:22.978. Un tour sans prise de risque pour l’Italien.

Felipe Massa part en travers et casse son aileron avant. Le pilote brésilien retourne à ses stands pour changer son aileron. Pendant ce temps, le meilleur tour ne cesse d’être amélioré.

Après cinq minutes, tous les pilotes à l’exception de Hamilton et Webber sont sortis en piste.

Les deux pilotes Brawn GP imposent leur rythme. Jenson Button passe sous la barre des 1:20. Rubens Barrichello améliore à son tour et arrive dans les 1:15.

Lewis Hamilton freine trop tard. Le pilote McLaren percute le rail de sécurité et abandonne. Le drapeau rouge est agité et les commissaires évacuent la monoplace du pilote britannique.

Après quelques minutes, les pilotes retournent en piste. Felipe Massa ne perd pas de temps et quitte aussitôt son stand. Jenson Button améliore en signant un temps en 1:15.210.

Nico Rosberg prend la première place en fin de séance. Sébastien Bourdais prend la quatorzième place. Les éliminés de cette session sont : Hamilton, Heidfeld, Kubica, Trulli et Glock.

La Q2 est lancée et la plupart des pilotes sortent en piste. Felipe Massa signe un premier tour en 1:15.586. Kimi Räikkönen améliore, puis Vettel en fait autant.

Mark Webber signe à son tour le meilleur temps. Mais Kovalainen affiche à son tour son nom en haut de la fiche des chronos. Moins de quatre centièmes séparent les quatre premiers. Fernando Alonso part en travers et reprend la piste. Le pilote espagnol signe le septième temps.

Dans les dernières secondes, Kimi Räikkönen signe le meilleur temps. Le pilote finlandais a le meilleur temps dans les trois secteurs. Sébastien Bourdais rentre à ses stands alors qu’il est quatorzième. Fernando Alonso passe la ligne avec un neuvième temps.

La seconde phase des qualifications et les éliminés sont : Sutil, Bourdais, Fisichella, Piquet et Buemi. Les dix pilotes encore en course vont se disputer la pole position pendant les dix prochaines minutes.

La dernière partie des qualifications est lancée. Sebastian Vettel signe le premier temps en 1:16.206. Nico Rosberg améliore le temps de plus de six dixièmes.

Sebastian Vettel reprend à son tour la pôle provisoire. Barrichello prend la deuxième place avec 79 millièmes de retard sur le leader. En pneumatiques durs, Fernando Alonso signe le septième temps. Après six minutes, Mark Webber n’a signé aucun chrono.

Il reste quelques secondes dans la séance et Kimi Räikkönen signe le deuxième temps. Felipe Massa se place derrière son coéquipier. Les deux Ferrari ont une dernière tentative.

Kimi Räikkönen signe le meilleur temps mais Jenson Button améliore de 25 millièmes. Barrichello franchit la ligne et signe le troisième meilleur temps.

C’est finalement Jenson Button qui décroche une nouvelle pole position. Le pilote Brawn GP est devant Räikkönen, Barrichello, Vettel et Massa.
Pos Pilotes Ecuries Phase 1 Phase 2 Phase 3 Tours
01 J. Button Brawn 1:15.210 1:15.016 1:14.902 25
02 K. Räikkönen Ferrari 1:15.746 1:14.514 1:14.927 31
03 R. Barrichello Brawn 1:15.425 1:14.829 1:15.077 26
04 S. Vettel RBR 1:15.915 1:14.879 1:15.271 27
05 F. Massa Ferrari 1:15.340 1:15.001 1:15.437 28
06 N. Rosberg Williams 1:15.094 1:14.846 1:15.455 23
07 H. Kovalainen McLaren 1:15.495 1:14.809 1:15.516 24
08 M. Webber RBR 1:15.260 1:14.825 1:15.653 20
09 F. Alonso Renault 1:15.898 1:15.200 1:16.009 24
10 K. Nakajima Williams 1:15.930 1:15.579 1:17.344 28
11 S. Buemi Toro Rosso 1:15.834 1:15.833 17
12 N. Piquet Renault 1:16.013 1:15.837 22
13 G. Fisichella Force India 1:16.063 1:16.146 18
14 S. Bourdais Toro Rosso 1:16.120 1:16.281 19
15 A. Sutil Force India 1:16.248 1:16.545 19
16 L. Hamilton McLaren 1:16.264 4
17 N. Heidfeld BMW Sauber 1:16.264 11
18 R. Kubica BMW Sauber 1:16.405 12
19 J. Trulli Toyota 1:16.548 11
20 T. Glock Toyota 1:16.788 12

Monaco : Essais Libres 3

La troisième et dernière séance des essais libres commence avec une température de 24°C dans l’air et 32°C sur la piste. Les feux passent au vert et ce sont les deux Force India qui sortent les premières de la voie des stands.

Les pilotes effectuent un tour d’installation et retournent aussitôt aux stands. Après cinq minutes, Massa est le seul pilote à ne pas être sorti des stands. Quatre minutes plus tard, le pilote brésilien arrive en piste.

Fisichella signe le premier chrono de référence, mais Timo Glock arrive rapidement après et améliore le temps du pilote italien. Au tour de Jarno Trulli d’afficher son nom en haut de la fiche des chronos.

Tous les pilotes sont en piste, sauf Massa, Bourdais et Trulli. C’est Hamilton qui signe à son tour le meilleur temps. Alonso fait mieux, mais Hamilton reprend rapidement sa place. Tous les pilotes utilisent des pneumatiques durs.

Fisichella part en tête-à-queue dans la chicane. Le pilote Force India peut reprendre la piste sans aucun dommage. Les BMW semblent en difficulté. Nick Heidfeld et Robert Kubica se partagent les deux dernières places.

Il reste moins de quinze minutes dans cette séance et Kimi Räikkönen prend la deuxième place. Le tour suivant, le pilote Ferrari améliore encore et prend la première place pour sept millièmes. Le pilote finlandais est en pneumatiques durs.

Jenson Button entre en piste avec les gommes tendres et améliore le temps du champion du monde 2007 : 149 millièmes d’avance avec son tour en 1:15.223.

Au tour de Rubens Barrichello de s’élancer avec des pneumatiques tendres. Le pilote brésilien signe le troisième temps derrière Fernando Alonso. Mais ce dernier prend la première place dans les trois dernières minutes de la séance.

C’est finalement Fernando Alonso qui a le dernier mot. Il termine premier des essais libres 3 avec un temps en 1:15.164 devant Button, Kovalainen, Barrichello, Massa et Räikkönen.
Pos Pilotes Equipes Temps Ecart Tours
01 F. Alonso Renault 1:15.164 24
02 J. Button Brawn 1:15.233 + 0.069 29
03 H. Kovalainen McLaren 1:15.278 + 0.114 24
04 R. Barrichello Brawn 1:15.286 + 0.122 26
05 F. Massa Ferrari 1:15.293 + 0.129 23
06 K. Räikkönen Ferrari 1:15.382 + 0.218 25
07 L. Hamilton McLaren 1:15.389 + 0.225 23
08 S. Vettel RBR 1:15.722 + 0.558 23
09 N. Rosberg Williams 1:15.758 + 0.594 23
10 M. Webber RBR 1:15.985 + 0.821 24
11 K. Nakajima Williams 1:16.103 + 0.939 22
12 A. Sutil Force India 1:16.228 + 1.064 20
13 S. Bourdais Toro Rosso 1:16.301 + 1.137 23
14 G. Fisichella Force India 1:16.317 + 1.153 29
15 N. Piquet Renault 1:16.382 + 1.218 27
16 S. Buemi Toro Rosso 1:16.432 + 1.268 22
17 T. Glock Toyota 1:16.527 + 1.363 29
18 R. Kubica BMW Sauber 1:16.599 + 1.435 26
19 N. Heidfeld BMW Sauber 1:16.661 + 1.497 22
20 J. Trulli Toyota 1:16.810 + 1.646 26

Monaco : Essais Libres 2

Il fait beau en principauté lorsque la séance d’essais libres 2 du Grand Prix de Monaco 2009 débute. 40°C sur la piste, 24°C dans l’air, 63% d’humidité.

Ce matin, c’est Brawn GP qui a dominé les EL1, juste devant Ferrari et McLaren. Buemi est le premier à passer la ligne de chronométrage. 1:23.542 pour le pilote suisse.

Après quelques minutes, Rosberg est le premier à passer sous la barre des 1:20, alors qu’un nuage de fumée se dégage de la monoplace de Kubica ! Beaucoup d’activité en ce début de séance, et déjà douze pilotes ayant réalisé en chrono en tout juste dix minutes.

La voiture de Kubica a été évacuée, drapeau vert à nouveau sur l’ensemble du circuit. 1:18.361 pour Kovalainen qui vire en tête du classement. Petite frayeur pour Sutil qui trouve finalement l’échappatoire. Hamilton passe P2 tandis que les deux Ferrari sont juste derrière Rosberg.

Piquet puis Alonso montent en haut de la feuille des temps avec des tours en 1:17. Kovalainen reprend la tête avec un tour en 1:16.871. Hamilton échoue pour dix millièmes de seconde, mais c’est P2 pour lui alors que Massa s’octroie la P1. Mais après plusieurs tours, Hamilton améliore le chrono du Brésilien.

Mais Felipe Massa reprend très vite la tête. Il affiche son nom en haut de la fiche des temps pour seulement 95 millièmes. Rubens Barrichello améliore le temps du pilote Ferrari tandis que Rosberg prend la deuxième place. Le pilote Williams est en pneumatiques durs.

Il reste un peu plus de dix minutes de séance, Barrichello est toujours en tête avec son tour en 1:15.590. Rosberg fait un dixième de mieux ! Pour un petit millième, un seul, Hamilton va chercher la P1.

Quel affrontement à distance entre Hamilton et Rosberg, qui repasse une fois encore en tête avec un 1:15.243. Les esprits s’échauffent entre Massa et Fisichella, mais pas de collision entre les deux hommes.

Deux Toro Rosso dans les échappatoires, drapeau jaune. Rosberg fait la même faute, mais sans gravité. C’est désormais terminé, le spécialiste des essais libres, Nico Rosberg, a une fois encore frappé. Il est suivi par Hamilton et Barrichello. Button, Massa, Vettel, Kovalainen et Räikkönen complètent le Top 8.

Demain ce sera jour de trêve pour les vingt acteurs mais les essais reprendront dès samedi sur le tracé de Monte Carlo.
Pos Pilotes Equipes Temps Ecart Tours
01 N. Rosberg Williams 1:15.243 45
02 L. Hamilton McLaren 1:15.445 + 0.202 35
03 R. Barrichello Brawn 1:15.590 + 0.347 41
04 J. Button Brawn 1:15.774 + 0.531 36
05 F. Massa Ferrari 1:15.832 + 0.589 42
06 S. Vettel RBR 1:15.847 + 0.604 33
07 H. Kovalainen McLaren 1:15.984 + 0.741 45
08 K. Räikkönen Ferrari 1:15.985 + 0.742 43
09 K. Nakajima Williams 1:16.260 + 1.017 43
10 N. Piquet Renault 1:16.286 + 1.043 43
11 F. Alonso Renault 1:16.552 + 1.309 39
12 M. Webber RBR 1:16.579 + 1.336 27
13 A. Sutil Force India 1:16.675 + 1.432 38
14 J. Trulli Toyota 1:16.915 + 1.672 43
15 S. Buemi Toro Rosso 1:16.983 + 1.740 48
16 S. Bourdais Toro Rosso 1:17.052 + 1.809 48
17 N. Heidfeld BMW Sauber 1:17.109 + 1.866 40
18 T. Glock Toyota 1:17.207 + 1.964 45
19 G. Fisichella Force India 1:17.504 + 2.261 45
20 R. Kubica BMW Sauber --- 2

Monaco : Essais Libres 1

C’est sous une météo correct que cette première séance d’essais libres va débuter sur le célèbre tracé de Monaco. Il fait 24°C dans l’air, et 31°C sur la piste.

Les feux passent au vert, et les voitures s’élancent pour faire un premier tour de vérification. Après cinq minutes, tous les pilotes ont effectué un tour de piste, à l’exception de Kimi Räikkönen.

Nick Heidfeld est Sebastien Buemi sortent en piste. Buemi est le premier à signer un chrono de référence en 1:25.201. Il améliore rapidement en faisant un tour en 1:22.896.

Timo Glock arrive à son tour en piste pour signer un tour rapide. Pendant ce temps Glock améliore malgré des difficultés avec sa monoplace qui ne casse de glisser.

Felipe Massa passe en tête. Kimi Räikkönen qui se plaint d’avoir des problèmes avec ses freins passent en deuxième place.

Les chronos ne cessent de progresser. A la mi-séance, c’est Lewis Hamilton qui est devant, avec un tour en 1:17.578.

Sebastian Vettel glisse énormément à la sortie du tunnel. Le pilote Red Bull utilise des pneus durs comme le reste du plateau.

Après une heure, Robert Kubica signe son premier chrono. Tous les pilotes ont maintenant signé un tour rapide. Quelque minutes après, Sébastian Vettel doit retourner à ses stands. Il y a de la fumée qui sort de sa voiture.

Rubens Barrichello améliore le temps de Lewis Hamilton et prend la première place.

A dix minutes de la fin des essais libres 1, Rubens Barrichello est toujours en tête devant Felipe Massa, Lewis Hamilton et Kimi Räikkönen. A noter qu’aucun pilote a pris la piste en utilisant les pneus tendres.

La séance est maintenant terminée, et c’est Rubens Barrichello qui sort en tête du classement devant les deux Ferrari et les deux McLaren. Du côté de Sébastien Bourdais, le pilote français termine à la quatorzième place.
Pos Pilotes Equipes Temps Ecart Tours
01 R. Barrichello Brawn 1:17.189 26
02 F. Massa Ferrari 1:17.499 + 0.310 31
03 L. Hamilton McLaren 1:17.578 + 0.389 26
04 H. Kovalainen McLaren 1:17.686 + 0.497 30
05 K. Räikkönen Ferrari 1:17.839 + 0.650 30
06 K. Nakajima Williams 1:18.000 + 0.811 29
07 N. Rosberg Williams 1:18.024 + 0.835 27
08 J. Button Brawn 1:18.080 + 0.891 28
09 F. Alonso Renault 1:18.283 + 1.094 31
10 M. Webber RBR 1:18.348 + 1.159 22
11 S. Buemi Toro Rosso 1:18.695 + 1.506 37
12 N. Piquet Renault 1:19.204 + 2.015 36
13 S. Vettel RBR 1:19.233 + 2.044 16
14 S. Bourdais Toro Rosso 1:19.255 + 2.066 31
15 G. Fisichella Force India 1:19.534 + 2.345 28
16 R. Kubica BMW Sauber 1:19.560 + 2.371 20
17 N. Heidfeld BMW Sauber 1:19.579 + 2.390 23
18 A. Sutil Force India 1:19.600 + 2.411 24
19 T. Glock Toyota 1:19.698 + 2.509 24
20 J. Trulli Toyota 1:19.831 + 2.642 28

La justice déboute Ferrari

Le juge des référés du tribunal de grande instance de Paris a débouté mercredi l'écurie Ferrari et validé le règlement du championnat du monde de Formule 1 pour 2010, établi par la Fédération internationale de l'automobile (FIA).


Cette page sera actualisée dans quelques minutes avec un complément d'information...

D'après AFP

Schumacher soutient Ferrari

C'est aujourd'hui que le le tribunal de grande instance (TGI) de Paris décidera si le règlement 2010 de la FIA ne contrevient pas aux précédents accords signés avec les équipes de F1, notamment avec Ferrari qui à l'origine de cette action en justice.

Michael Schumacher, cinq fois champion du monde avec Ferrari et aujourd'hui consultant de cette même équipe, soutient sans réserve son employeur dans cet énorme bras de fer.

"Je suis totalement d'accord avec mon équipe - déclare Michael Schumacher dans les colonnes du journal espagnol Marca - Ferrari est très important pour la F1, car sans la Scuderia, le championnat de F1 deviendrait une compétition de seconde zone.
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"

"Il faut qu'il y ait accord pour que Ferrari puisse rester. La F1 sans Ferrari, cela me semble inimaginable," ajoute le septuple champion du monde allemand.

Daniel THYS
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Le rendez-vous le plus atypique

Monaco : Renault - Présentation


Le circuit de Monaco est sans doute le rendez-vous le plus atypique du calendrier !

Mais pour les ingénieurs, le challenge reste le même : adapter la voiture à son environnement afin de garantir le niveau de performance optimal. Le circuit est mythique et tirer le meilleur de la R29 ne se révélera pas aisé.

En début de week-end, la piste sera d’autant plus piégeuse qu’elle manquera d’adhérence, une situation qui aura tendance à évoluer favorablement au long du week-end.

Hauteur de caisse : Les rues de la Principauté peuvent sembler tout à fait lisses au volant d’une voiture de tourisme, mais il n’en est rien au volant d’une monoplace.

Pour répondre aux différentes variations de surface, les ingénieurs optent généralement pour une hauteur de caisse plus élevée de 5 à 7 mm par rapport à la normale. Les rues sont également glissantes, notamment au niveau du marquage au sol. Il s’agit d’un paramètre que les pilotes devront garder en tête, surtout si la piste est humide ou mouillée, au long des 78 tours que compte ce Grand Prix.

Afin de maximiser l’adhérence de la voiture, nous utilisons des suspensions plus souples. Elles facilitent notamment le passage de la monoplace sur les vibreurs. Pour permettre aux suspensions de fonctionner de façon quasi indépendante sur les bosses, nous assouplissons également les barres anti-roulis. Une attention particulière est portée au carrossage.

L’objectif est de donner au pilote une voiture neutre, qui lui donne confiance en tout point du circuit et notamment sur la mythique Place du Casino, comme l’explique Fernando : « Le virage de Massenet et celui du Casino figurent parmi les secteurs les plus rapides du tour. Le premier virage à gauche est très long et relativement bosselé. Il faut donc trouver le bon niveau d’accélération afin d’éviter toute amorce de survirage. Il faut être aussi proche que possible du rail pour prendre la corde tardivement et bien se positionner pour négocier le virage à droite suivant, qui est à angle mort. Il y a une bosse à la sortie du Casino mais il est important d’accélérer aussi tôt que possible pour attaquer Mirabeau. »

Aérodynamique : A Monaco, l’équipe utilise l’appui aérodynamique le plus élevé de la saison. Contrairement aux idées reçues, le principal intérêt n’est pas de faciliter le passage en courbe, qui se négocie ici à des vitesses relativement faibles et où le grip mécanique se révèle être de première importance.
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En réalité, cette charge importante permet de gagner en stabilité au freinage et à l’accélération afin de maximiser la motricité en sortie de virage. « Les virages 10 et 11 sont les zones de freinage les plus appuyées du circuit » souligne Nelsinho Piquet. « A la sortie du tunnel, partie la plus rapide du tour négociée en septième vitesse, il faut freiner dur et atteindre 70 km/h pour la chicane. C’est probablement le meilleur endroit pour effectuer un dépassement. Il est important que la voiture soit bien stable durant cette phase de freinage. »

Angle de braquage : La fameuse épingle du Grand Hôtel est le virage le plus serré de la saison, avec celui de la Rascasse. Il nécessite un angle de braquage plus important, près de deux fois plus grand qu’à Barcelone. Une suspension avant est spécialement conçue pour le tracé de Monaco et ainsi garantir l’angle de braquage nécessaire.

Fernando : « L’épingle du Grand Hôtel est le virage le plus serré et le plus lent de la saison. Il est pris à moins de 50km/h et nécessite un angle de braquage important. C’est un virage très technique. Il est essentiel de prendre la corde de manière parfaite afin de ne pas perdre de temps dans cette partie du tour. »

Pneus : Monaco n’est pas un circuit particulièrement exigeant pour les pneumatiques car il reste un tracé plutôt lent. Dans ce contexte, Bridgestone mettra à disposition des équipes les deux types les plus tendres de sa gamme : les tendres et ultra-tendres, qui devraient offrir une meilleure motricité dans la relance des virages lents.

Moteur : Sur le papier, Monaco apparaît comme le circuit le moins exigeant de la saison pour le moteur, avec à peine 45 % du tour à pleine charge. Mais les apparences sont parfois trompeuses. La surface bosselée peut conduire à des surrégimes lorsque les roues décollent légèrement. Le pilote devra donc se montrer prudent. Un moteur souple avec notamment une bonne relance sera déterminant dans les rues sinueuses de la Principauté.

© CAPSIS International

Brawn GP est imbattable selon Briatore

Flavio Briatore estime que son écurie Renault n’a aucune chance de gagner un titre mondial cette année. L’écurie Brawn GP est bien trop rapide et fiable pour cela.

Pour preuve, les quatre victoires en cinq courses de Jenson Button qui devance son équipier Barrichello de quatorze points au classement du championnat du monde.

De plus, du côté des constructeurs, la nouvelle écurie possède 29,5 points d’avance sur Red Bull, une avance déjà confortable. En ce qui concerne le retour d’une écurie pour lutter contre Brawn GP au championnat, l’Italien n’y croit pas trop.

"Non. Dans la Formule 1 presque tout est possible, mais je pense qu’il sera très dur pour une autre équipe de gagner le titre," a déclaré Briatore.

"Ils ont un bon financement, ils peuvent encore développer leur voiture sans trop de problème, mais c’est un problème pour la concurrence. Nous ne pouvons pas simplement aller au supermarché, acheter un diffuseur et l’installer sur la voiture. Pour une telle partie, il faut changer toute la voiture, et cela prend du temps," a conclu le directeur italien.

Bourdais remplacé par Pantano chez Toro Rosso ?

Selon la presse italienne, les dirigeants de l’écurie Toro Rosso pourraient prochainement choisir de remplacer Sébastien Bourdais par Giorgio Pantano dans le baquet de la STR4.

Le champion 2008 de GP2 profiterait ainsi du début de saison décevant réalisé par le pilote français, qui n’a inscrit qu’un seul point en cinq courses alors que Sébastien Buemi, débutant dans la catégorie, en a déjà marqué trois.

Bien que cette information reste avant tout une rumeur provenant des journalistes italiens, il ne fait aucun doute que Bourdais devra redresser la barre très rapidement s’il veut conserver son volant au sein de l’écurie de Faenza.

Ferrari saisit la justice, le blocage perdure

La Fédération internationale de l'automobile (FIA) et les écuries de Formule 1 ne sont pas parvenues à un accord vendredi pour régler leur différend sur le nouveau règlement 2010, et Ferrari, qui mène la fronde, a saisi la justice française.

Le constructeur italien a saisi le juge des référés du tribunal de grande instance (TGI) de Paris, et le "cirque" de la F1, comme le qualifient affectueusement ses habitués, posera donc une nouvelle fois mardi son chapiteau devant une juridiction extra-sportive.

Ce mois-ci, le combat titanesque opposera la Scuderia, dont la légende a nourri la F1, et la FIA, qui régit ce sport. Ferrari peut se sentir soutenu au moins par Renault, Toyota et Red Bull, très hostiles au nouveau règlement.

Le président de la FIA, le Britannique Max Mosley, a donné le ton vendredi en affirmant que la F1 pouvait très bien se passer de Ferrari: "L'idée selon laquelle (Ferrari est) indispensable n'a aucun sens. C'est un peu comme pour le pauvre (Ayrton) Senna. Il était le pilote le plus important en 1994, mais quand malheureusement il a été tué, la Formule 1 a continué".

Entre les deux parties, habituellement amies, se trouve désormais le règlement du Championnat 2010, déposé par la FIA fin avril.

La FIA prévoit le plafonnement des budgets à 45 millions d'euros environ (salaires des pilotes et autres dépenses marketing exclues) pour les écuries qui le désireront, qui en contrepartie disposeront d'avantages techniques indéniables, comme les ailerons ajustables et les moteurs aux régimes non limités.

L'idée pour la FIA est d'attirer de nouvelles équipes, qui seraient immédiatement compétitives, dans une F1 moins dispendieuse. Lola, USF1 ont postulé, quand Prodrive ou encore Super Auguri paraissent proches de franchir le cap.
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Les grosses équipes ont tout à perdre. Avec des budgets très largement supérieurs au plafond, elles pourront participer au championnat, mais devront composer avec des règles plus restrictives, et surtout très pénalisantes.

Le seul aileron ajustable aurait ainsi un impact décisif, "de l'ordre d'une seconde et demie ou deux au tour", selon le directeur technique de Williams, Patrick Head.

Impossible d'accepter cela pour Ferrari, qui a assigné vendredi la FIA en référé, la procédure d'urgence de la justice française, pour que toutes les modifications du règlement prévues la saison prochaine soient suspendues. L'audience se tiendra le 19 mai à 16H00.

"Il faut s'inscrire (pour l'an prochain) du 22 au 29 mai et donc pour cela accepter le nouveau règlement, or ce règlement n'est pas conforme aux engagements qui avaient été pris à l'égard de Ferrari. On n'a pas eu d'autre choix", a expliqué à l'AFP Me Emmanuel Gaillard, l'un des avocats de Ferrari.

La nouvelle est tombée au terme d'une rencontre "amicale" à Londres entre les équipes de F1 et la FIA, qui n'a abouti à rien.

Outre Ferrari, Renault, Toyota et Red Bull, qui représente également Toro Rosso, ont déjà menacé de ne pas participer à la saison à venir, quand les cadres d'autres équipes se sont dits très hostiles à un championnat à deux niveaux.

D'après AFP

BMW visera les points à Monaco

BMW va aborder le prochain Grand Prix de Monaco avec l'espoir de marquer quelques points. La F1.09 avait beaucoup évolué pour la course précédente en Espagne et elle évoluera encore pour celle de Monaco.

L'équipe BMW Sauber ne s'attend pas encore à jouer les premiers rôles, mais à Monaco tout est possible, le meilleur comme le pire. Comme d'habitude, la course se jouera en partie lors de la séance qualificative du samedi.

"Je suis un grand amateur de circuits en ville et j'attends donc la course de Monaco avec impatience - déclare Robert Kubica qui n’a toujours pas le moindre point au championnat - J'ai un bon pressentiment avant que commence ce week-end, car j'adore rouler entre les murs et les rails. Il n'y a aucune place pour l'erreur là-bas, ce qui rend cette course particulièrement intéressante. Il est clair qu'on ne peut pas prévoir comment se comporteront les nouvelles monoplaces sur ce tracé, car elles ont une nouvelle aérodynamique et des pneus slicks. Nous allons découvrir cela jeudi prochain."

Nick Heidfeld est lui aussi ravi d'arriver à Monaco. "C'est l'un des sommets de la saison. C'est assez fou de constater que le tracé qui convient le moins bien aux monoplaces de F1 est aussi le rendez-vous le plus populaire. C'est un tracé étroit et tortueux, mais il est génial. Seul le circuit de Macao est comparable, mais on ne roule pas en F1 là-bas."

"Nulle part vous ne pouvez être aussi proches de l'action. Le bruit que font les moteurs est stupéfiant. J'ai toujours aimé venir à Monaco. Toutefois, plusieurs fois cette saison, les ailerons avant très larges ont posé des problèmes lors des départs et à Monaco le premier virage est très serré. Il y a donc de gros risques d'abîmer l'aileron avant en touchant une autre voiture," ajoute le pilote allemand.
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Mario Theissen, le directeur de l'équipe, doit faire face à de nombreux défis. "La F1 traverse une période très difficile, aussi bien en piste que hors piste. Dans les deux cas, le plus important est de garder la tête froide. En Espagne, la F1.09 a reçu un nouvel ensemble aérodynamique qui était le fruit d'un travail intense. Ce n'est toutefois que la première étape d'un long chemin à parcourir. Nous avons marqué deux points en Espagne, ce qui est extrêmement satisfaisant après notre score vierge de Bahreïn, mais ce n'est pas encore à la hauteur de nos ambitions."

"Le Grand Prix de Monaco est une institution en F1, comme le sont les courses de Monza, Nurburgring, de Silverstone et de Spa. C'est l'une de ces courses qui ont fait ce que la F1 est aujourd'hui. Aucun autre Grand Prix n'a autant de charme et de notoriété que celui-là," poursuit l'ingénieur allemand.

"Du point de vue sportif, Monaco demande une très grande précision de pilotage, une bonne adhérence mécanique et un moteur qui vous donne la souplesse nécessaire à bas régime. Il n'y a pas de longues lignes droites là-bas, mais il y a de nombreux virages très lents et à la sortie de ceux-ci, lorsque la voiture est en accélération, les pneus sont soumis à des charges exceptionnelles. Monaco est aussi un circuit qui met les freins à rude épreuve. En outre, comme la vitesse moyenne n'est pas très élevée là-bas, il faudra aussi surveiller le refroidissement," conclut Mario Theissen.

Daniel THYS
© CAPSIS International

Différend écuries/FIA: pas d'accord

La Fédération internationale de l'automobile (FIA) et les écuries de Formule 1 ne sont pas parvenues à un accord lors d'une réunion près de Londres vendredi pour tenter de régler le différend sur un nouveau règlement en 2010, a reconnu le président de la FIA, Max Mosley.

"Cela a été une réunion amicale, mais les écuries y ont mis fin pour voir si elles peuvent proposer une meilleure solution que la limitation du budget" à 45 millions d'euros annuels environ que la FIA veut imposer, a indiqué Mosley.
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Plusieurs écuries et constructeurs, dont Ferrari et Renault, ont menacé de quitter la F1 si le nouveau règlement était imposé en l'état. Selon Mosley, Ferrari envisagerait de se tourner vers la justice française, avec un recours dont la nature n'a pas été précisée.

D'après AFP

BMW aura bientôt son double diffuseur

La F1.09 va encore évoluer
L'équipe BMW Sauber aura bientôt son double diffuseur puisque celui-ci devrait faire ses grands débuts sur la F1.09 dès le Grand Prix de Turquie.

La F1.09 avait déjà fortement évolué sur le plan aérodynamique la semaine passée en Espagne, mais les ingénieurs de Hinwil ne comptent visiblement pas s'arrêter en aussi bon chemin.

Il faut bien avouer qu'ils ont encore beaucoup à faire pour que leur monoplace vise la victoire et se batte pour le titre mondial, ce qui était l'objectif de l'équipe en début de saison.


"Pour être honnête, je dois reconnaître que j'ai hâte d'être déjà en Turquie - déclare Nick Heidfeld - Là-bas, nous aurons une nouvelle évolution aérodynamique, notamment un double diffuseur. J'espère que nous pourrons encore faire un grand pas en avant."

C'est aussi en Turquie que le système KERS devrait faire son retour chez BMW. Il s'agira d'un système modifié par rapport à ce qui a été vu en début de saison.

Daniel THYS
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Renault menace à son tour...

A la suite de Toyota, Red Bull et Ferrari, l'équipe Renault affirme cet après-midi dans un communiqué de presse qu'elle pourrait ne pas s'inscrire au Championnat du monde de F1 de l'année prochaine.

"Le 29 avril dernier, le Conseil Mondial de la FIA (Fédération Internationale de l’Automobile) a décidé d’introduire un double standard réglementaire en vue de la prochaine saison de Formule 1. Cette décision a amené le Groupe Renault à reconsidérer son inscription au Championnat du monde de Formule 1 FIA 2010," déclare l'équipe Renault dans ce communiqué.

"Aujourd’hui, le sentiment de frustration est réel. La FOTA (Formula One Teams Association) a formulé des propositions constructives destinées à réduire les coûts de manière drastique et à être mises en place de manière progressive entre 2009 et 2012. Construites par les membres de la FOTA, les propositions ont été ignorées dans leur ensemble par la FIA sans consultation préalable avec les équipes. Il doit être précisé, en outre, que les objectifs financiers fixés par la FOTA sont identiques, voire inférieurs à ceux de la FIA," poursuit Renault.

"Cependant, Renault croit fermement que le processus doit être mis en place de manière différente et qu’il doit préalablement être accepté par tous. Pour Renault, il est extrêmement important que l’administration du sport soit réalisée en concertation avec toutes les parties concernées (FIA, FOM, FOTA) afin d’assurer un meilleur équilibre entre revenus et dépenses.
Renault est également d’avis que tous les concurrents inscrits au Championnat du monde de Formule 1 doivent opérer sous une même et unique réglementation."

Bernard Rey, Président de ING Renault F1 Team précise la position du constructeur sans détour: "Renault a toujours considéré la Formule 1 comme la catégorie reine du sport automobile et la plateforme parfaite pour démontrer son excellence technique. Nous sommes toujours engagés dans la compétition, mais nous ne pouvons pas nous inscrire dans un championnat à double niveau réglementaire. Si une telle réglementation est mise en place, nous serons obligés de nous retirer à la fin de cette saison."

Flavio Briatore lui emboîte le pas: "Notre objectif est de réduire les coûts tout en maintenant les standards qui font de la Formule 1 une des marques les plus prestigieuses au monde. Nous voulons atteindre cet objectif de manière coordonnée avec les entités régulatrices et commerciales du sport, et nous refusons d’accepter une gouvernance unilatérale de la part de la FIA. Si les décisions annoncées par le Conseil Mondial le 29 avril 2009 ne sont pas révisées, nous n’aurons pas d’autre choix que de nous retirer du Championnat du monde de Formule 1 FIA fin 2009."

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L'étrange histoire de Jenson Button

Titularisé en 2000 chez Williams, alors que l'année précédente il n'avait terminé que troisième du championnat britannique de F3, Jenson Button - âgé de 20 ans - était considéré à l'époque comme l'un des espoirs les plus prometteurs du sport automobile.

En 2000, il devint l'équipier de Ralf Schumacher et armé d'une expérience nulle, personne n'ose imaginer à l'époque que Jenson arrivera à briller au côté de l'expérimenté allemand. Et pourtant...

Dominé sur l'ensemble de la saison par Ralf Schumacher, Jenson Button réussit toutefois à se mettre en évidence, notamment à Spa-Francorchamps et à Suzuka, des circuits qui n'ont pas la réputation d'être des tracés pour enfants.

Déjà engagé avec Juan Pablo Montoya pour la saison 2001, Frank Williams doit laisser filer Jenson Button chez Benetton/Renault l'année suivante. Là-bas, Jenson Button doit s'incliner face à Giancarlo Fisichella, mais il faut bien reconnaître qu'à l'époque, l'Italien était considéré comme l'un des meilleurs pilotes du plateau.

L'année suivante, en 2002, Jenson est confronté chez Renault à Jarno Trulli, un autre as italien du volant. Jenson est encore dominé en vitesse pure et à la fin de l'année, il est remplacé par un autre jeune pilote prometteur: Fernando Alonso.

Jenson Button trouve refuge chez BAR en 2003, équipe au sein de laquelle il est toujours. Cette équipe a en effet changé deux fois de noms depuis que Button l'a rejointe: l'équipe BAR est devenue Honda à partir de 2006 et Brawn depuis le début de la saison 2009.

Avec cette équipe basée à Brackley, Jenson Button a connu quelques hauts, notamment sa troisième place dans le championnat 2004, grâce à ses 10 dix podiums, et bien sûr sa victoire en Hongrie en 2006. En revanche, il y a aussi eu beaucoup de bas, en particulier ses saisons 2007 et 2008!

A l'issue de ces deux saisons catastrophiques, la cote de Jenson est au plus bas. Lorsque le constructeur Honda décide de mettre un terme à sa présence en F1 en décembre 2008, les équipes ne sont pas nombreuses à s'arracher les services du pilote britannique, privé de volant. Jenson s'en remet donc à Ross Brawn qui fait des pieds et des mains pour reprendre l'équipe Honda afin de la rebaptiser de son nom.

Jenson Button attend donc patiemment que les choses se dénouent et lorsque Ross Brawn devint le nouveau patron de l'équipe de Brackley, le 5 mars dernier, il était enfin assuré d'être au départ de la saison 2009.
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Mais dans quelles conditions allait-il disputer cette saison 2009?

Ross Brawn et son équipe durent remplacer le moteur Honda par un Mercedes en quelques semaines, l'équipe n'avait aucun sponsor et elle allait disputer cette saison avec Jenson Button et Rubens Barrichello, deux vieux renards que d'aucuns pensaient être plus proches de la retraite que d’une nouvelle carrière en F1.

C'est donc avec cette accumulation de "points faibles" que l'équipe Brawn attaque les deux seules séances d'essais privés d'hiver auxquelles elle va participer avant de s'envoler pour l'Australie. Et là, un premier miracle se produit: la Brawn se montre extrêmement fiable et très rapide, dès ses premiers tours de roue!

Avant les premiers essais libres du Grand Prix d'Australie, certains se disaient encore que la Brawn avait peut-être roulé sous le poids minimum en essais privés afin de convaincre l'un ou l'autre sponsor... l'inquiétude de la concurrence était compensée par ce mince espoir.

Mais dès les premiers essais libres de Melbourne, les Brawn de Button et Barrichello pointent dans le haut des classements. La BGP001 n'est certes pas dominatrice comme en essais privés, mais on se dit qu'elle pourrait jouer le podium dès sa première course. Un vrai miracle!

C'est le lendemain en qualification que les mines de la concurrence s'allongèrent pour de bon. Button et Barrichello s'étaient tout simplement placés sur la première ligne du Grand Prix d'Australie qu'ils terminèrent le lendemain aux deux premières places! La stupéfaction était à son comble dans le paddock...

Le week-end passé en Espagne, Jenson Button a signé sa quatrième victoire en cinq courses. Dans l'histoire récente du championnat, les pilotes qui ont réussi à faire ça sont tous devenus champions du monde à la fin de l'année, avec plus ou moins de difficultés. On pense à Ayrton Senna (1991), Nigel Mansell (1992), Michael Schumacher (1994, 2002 et 2004) et Damon Hill (1996).

En quelques mois, Jenson Button est donc passé du statut de pilote en préretraite à celui de champion du monde potentiel. Voilà qui ne manque pas de piquant. Lewis Hamilton, champion du monde l'année dernière, est sans aucun doute l'un de ceux qui comprennent le mieux ce que représente l’ascension de Jenson Button et de sa Brawn: en Espagne, sa McLaren a en effet été reléguée à un tour de Button à quelques encablures de l'arrivée...

Les choses changent décidément très vite en F1 et ce n'est pas qu'une impression...

Daniel THYS
© CAPSIS International