Le directeur exécutif de l’ingénierie d’ING Renault F1 Team revient sur son début de saison.
Pat, pensez-vous que le nouveau règlement visant à favoriser les dépassements ait atteint son but ?
Je ne sais pas trop, pour être franc. Seulement 4 courses ont eu lieu et la moitié d’entre elles se sont déroulées sous la pluie. De plus, la piste de Melbourne est toujours spécifique. J’ai été très impressionné par la manière dont les BrawnGP ont pu nous dépasser à quelques reprises : soit les règles ont marché, soit ces voitures sont beaucoup plus rapides ! Ce qui est certain, c’est que les voitures peuvent se suivre plus facilement aujourd’hui.
Quel effort a réclamé l’introduction d’un nouveau diffuseur à Shanghai pour Renault ?
Un effort énorme. Tous les gars, à l’usine, de l’aérodynamique au design et à la production, ont travaillé très dur afin de sortir cet élément à temps. Vous savez, un nouveau diffuseur n’est pas quelque chose qui fonctionne du premier coup. Il faut étudier son dessin, le comprendre, et être sûr que l’investissement en vaille la peine avant de lancer la production. En ce sens, disposer de cet élément pour la Chine a été une vraie performance d’équipe.
Que pensez-vous de la possibilité d’avoir une F1 à deux vitesses avec l’introduction d’une limite budgétaire pour certaines équipes en 2010 ?
A mon avis, les championnats doubles n’ont jamais fonctionné. Les systèmes d’équivalence privilégient toujours une formule. On le voit en endurance avec les moteurs diesel et essence, on l’a vu en F1 avec les turbo contre les atmos. Nous ne sommes pas en conflit avec les règles qui ont été publiées récemment. Tout le monde a la même ambition : dépenser moins d’argent. Cependant, même si le montant de la limite budgétaire et le timing de son introduction font débat, la transition vers un nouveau règlement devrait peut-être se révéler moins abrupte.
D’après Renault F1
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