mardi 28 avril 2009
Hamilton pensait quitter la F1 après Melbourne
Lewis Hamilton admet aujourd’hui qu’il pensait quitter la Formule 1 après le scandale dans lequel il a été reconnu coupable pour avoir menti lors du Grand Prix d’Australie.
"Je n’étais pas sûr à 100% de vouloir rester ici pour les cinq prochaines années," a expliqué le pilote Britannique à la BBC.
"Mon engagement ne devrait jamais être remis en question parce que je suis très attaché à ce sport ainsi qu’à mon équipe. J’aime cette équipe. Je suis ici depuis de nombreuses années," a ajouté le champion du monde 2008.
L’écurie i-sport pourrait arriver en f1 à partir de 2010
Avec la réduction des coûts pour 2010, l’écurie i-sport actuellement engagé en GP2 pense pouvoir faire son entrée en Formule 1 en 2010.
"Mon objectif est de donner un coup de pied à quelques personnes en F1, afin de leurs montrer qu’ils jettent l’argent par la fenêtre pour rien," explique Paul Jackson, patron de l’écurie i-sport.
"Les équipes ne sont pas structurés de façon à fonctionner avec un budget de 30 millions de £,"explique Paul Jackson.
Il serait probablement préférable de commencer avec une feuille blanche, nous sommes habitués à faire un excellent travail avec des ressources limitées," ajoute le patron de i-sport.
"Mon objectif est de donner un coup de pied à quelques personnes en F1, afin de leurs montrer qu’ils jettent l’argent par la fenêtre pour rien," explique Paul Jackson, patron de l’écurie i-sport.
"Les équipes ne sont pas structurés de façon à fonctionner avec un budget de 30 millions de £,"explique Paul Jackson.
Il serait probablement préférable de commencer avec une feuille blanche, nous sommes habitués à faire un excellent travail avec des ressources limitées," ajoute le patron de i-sport.
Ferrari : Räikkönen rapporte les premiers points
La Scuderia Ferrari a enfin débloqué son compteur grâce à la sixième place décrochée par Kimi Räikkönen. Et le pilote finlandais est vraiment allé chercher cette position, attaquant de bout en bout malgré une F60 en retrait par rapport aux meilleures voitures.
Après un accrochage en début de course, Felipe Massa a dû repasser par les stands d’entrée de jeu, ce qui a compliqué la suite de son Grand Prix. Mais c’était sans compter sur un énième problème de KERS, qui a définitivement ruiné les espoirs du Brésilien, qui termine finalement quatorzième.
Kimi Räikkönen (6e) :
"Je suis content d’avoir récolté quelques points, mais je ne peux pas être satisfait de notre niveau de performance. Je suis dans le coup depuis assez longtemps pour ne pas m’enflammer pour une sixième place. Nous avons bien conscience que nous devons nous améliorer."
"En théorie, le nouveau package que nous aurons à Barcelone devrait nous permettre de faire un grand pas en avant, mais nous ne saurons pas à quel point on progressera par rapport à la concurrence tant que nous ne serons pas en piste en Espagne."
"Aujourd’hui, nous avons tiré le maximum du potentiel actuel de la F60, même si j’ai perdu un peu de temps pendant mon dernier ravitaillement à cause d’un problème au niveau du carénage de la roue avant gauche, ce qui m’a empêché de ressortir des stands devant Barrichello."
Felipe Massa (14e) :
"’Ma course s’est jouée au départ. J’ai été pris en sandwich entre Kimi et Rubens, et l’aileron avant s’est cassé après un contact avec la roue arrière de mon coéquipier. Au début, je n’ai pas réalisé ce qu’il s’était réellement passé et donc je "suis rentré au bout de deux tours pour changer de museau."
"Ensuite, après un bon début avec une piste dégagée, je me suis retrouvé dans le trafic et mes espoirs de remonter dans la hiérarchie se sont envolés. Pendant la course, ma télémétrie ne fonctionnait pas et donc mes ingénieurs ne pouvaient pas m’aider au niveau de la gestion de la voiture."
"Le KERS n’a pas bien fonctionné non plus, surtout au départ. C’est dommage car aujourd’hui, une fois encore, nous avons manqué une occasion de marquer des points. Maintenant j’attends de faire un grand pas en avant en termes de performance à Barcelone. Une chose est sûre, nous ne renoncerons pas car nous voulons tous remettre les choses en ordre."
Ferrari clarifie le rôle de Schumacher
Très critique envers Michael Schumacher après le Grand Prix de Malaisie, la presse avait prétendu que le septuple champion du monde de F1 avait sa part de responsabilité dans les stratégies mises en place par Ferrari en qualifications et en course.
Avant le départ du Grand Prix de Bahreïn, où la Scuderia a décroché ses premiers points de l’année 2009, Luca di Montezemolo a tenu à clarifier le rôle de son ancien pilote dans le groupe de Maranello.
"Michael fait partie de notre famille. Michael fait partie de notre histoire. Michael a de très bonnes relations avec Stefano Domenicali et il continuera à nous transmettre ses idées et ses suggestions en tant que consultant, ni plus, ni moins."
"Il a assisté à quelques courses l’année dernière et il est aussi venu en ce début de saison. Et il reviendra. Mais il n’a aucun rôle à responsabilité au sein de l’équipe car il n’a pas assez de temps pour être présent à Maranello. Ce sont des inventions de la presse, parce que la position de Michael est très claire depuis le début."
Par ailleurs, le patron de la marque au cheval cabré a reconnu avoir proposé à Michael Schumacher de travailler avec Jean Todt pendant une saison avant de prendre sa place. Mais l’intéressé a repoussé cette proposition.
"Lorsque Michael s’est arrêté, je lui ai dit : ’Veux-tu devenir manager ? Veux-tu être le bras droit de Jean Todt pendant une saison et ensuite remplacer Jean Todt ? Oui ou non ?’ Il a répondu non !"
"Je suis désolé parce que je pense que Michael a le bon état d’esprit, mais je comprends que sa vie soit différente. Donc nous lui avons demandé pourquoi il ne viendrait pas parfois sur certaines courses. Mais son engagement premier était de travailler sur le développement des voitures de route. Il a beaucoup travaillé sur la Scuderia California, avec de très bonnes relations et un esprit d’équipe avec nos techniciens."
lundi 27 avril 2009
Bahreïn : Technical news
Williams FW31 - revised rear wing
Perhaps surprisingly for one of the three original double-diffuser teams, Williams have taken the lead from a single-diffuser team (Red Bull) with this revision to their rear wing in Bahrain. As on the RB5, the endplates now come down to meet the outer walls of the diffuser. In doing this they have slightly reduced the total width of the diffuser's side channels.
Renault R29 - revised diffuser design
Introduced only on Fernando Alonso's car in China, Nelson Piquet also has Renault's revised aero package in Bahrain, with new bodywork and a double-decker diffuser. As you can see from the drawing, the diffuser's central channel is very wide, with the second upper deck channelling airflow from an opening in front of the rear axle, where the reference and step planes meet.
McLaren MP4-24 - revised diffuser design
For Bahrain, McLaren have kept their diffuser from China. An update of the Australia/Malaysia design, it is more than just a double-deck version, with a small additional flap (red arrow) designed to improve the efficiency of the central section. In the heat of Sakhir, the MP4-24 is running with wider bodywork on both sidepods (not just on the left as was seen at Sepang) but retaining the asymmetric solution for the exhaust exits (narrow on the right, wide on the left).
Red Bull RB5 - rear aero package
While Adrian Newey is working flat out on a B-version of the RB5, others have copied this feature of his car - extending the rear wing endplates to meet the diffuser. Note the sculpted floor (usually flat) near the rear tyre. This works in conjunction with the hole introduced in the floor in front of the tyre, reducing the drag created by the tyre and improving the efficiency of the diffuser's side channels.
Perhaps surprisingly for one of the three original double-diffuser teams, Williams have taken the lead from a single-diffuser team (Red Bull) with this revision to their rear wing in Bahrain. As on the RB5, the endplates now come down to meet the outer walls of the diffuser. In doing this they have slightly reduced the total width of the diffuser's side channels.
Renault R29 - revised diffuser design
Introduced only on Fernando Alonso's car in China, Nelson Piquet also has Renault's revised aero package in Bahrain, with new bodywork and a double-decker diffuser. As you can see from the drawing, the diffuser's central channel is very wide, with the second upper deck channelling airflow from an opening in front of the rear axle, where the reference and step planes meet.
McLaren MP4-24 - revised diffuser design
For Bahrain, McLaren have kept their diffuser from China. An update of the Australia/Malaysia design, it is more than just a double-deck version, with a small additional flap (red arrow) designed to improve the efficiency of the central section. In the heat of Sakhir, the MP4-24 is running with wider bodywork on both sidepods (not just on the left as was seen at Sepang) but retaining the asymmetric solution for the exhaust exits (narrow on the right, wide on the left).
Red Bull RB5 - rear aero package
While Adrian Newey is working flat out on a B-version of the RB5, others have copied this feature of his car - extending the rear wing endplates to meet the diffuser. Note the sculpted floor (usually flat) near the rear tyre. This works in conjunction with the hole introduced in the floor in front of the tyre, reducing the drag created by the tyre and improving the efficiency of the diffuser's side channels.
Bahreïn : Synthèse des arrêts aux stands
Comme après chaque course, le site ToileF1 vous propose une synthèse des ravitaillements avec le nombre d’arrêts, le tours concerné et le temps passé dans les stands.
Arrêts Pilotes Equipes Tours Temps Total
1 R. Kubica BMW Sauber 2 30.403 30.403
1 K. Nakajima Williams 2 35.718 35.718
1 F. Massa Ferrari 3 33.034 33.034
1 N. Heidfeld BMW Sauber 3 30.246 30.246
1 T. Glock Toyota 11 28.643 28.643
1 J. Trulli Toyota 12 26.890 26.890
1 H. Kovalainen McLaren 12 25.574 25.574
1 R. Barrichello Brawn 14 26.343 26.343
1 M. Webber RBR 14 28.265 28.265
1 J. Button Brawn 15 27.965 27.965
1 L. Hamilton McLaren 15 26.222 26.222
1 G. Fisichella Force India 15 27.409 27.409
1 F. Alonso Renault 16 27.234 27.234
1 S. Bourdais Toro Rosso 18 26.626 26.626
1 S. Vettel RBR 19 27.144 27.144
1 K. Räikkönen Ferrari 21 28.907 28.907
1 N. Rosberg Williams 21 27.254 27.254
1 S. Buemi Toro Rosso 21 27.023 27.023
1 N. Piquet Renault 23 26.328 26.328
1 A. Sutil Force India 23 26.191 26.191
2 R. Barrichello Brawn 26 27.657 54.000
2 F. Massa Ferrari 29 26.660 59.694
2 K. Nakajima Williams 30 26.061 1:01.779
2 T. Glock Toyota 33 25.668 54.311
2 R. Kubica BMW Sauber 34 27.552 57.955
2 S. Bourdais Toro Rosso 36 26.721 53.347
2 J. Button Brawn 37 27.676 55.641
2 N. Heidfeld BMW Sauber 36 27.000 57.246
2 J. Trulli Toyota 37 26.381 53.271
2 L. Hamilton McLaren 37 26.340 52.562
2 F. Alonso Renault 37 26.282 53.516
2 G. Fisichella Force India 37 27.610 55.019
2 H. Kovalainen McLaren 37 26.793 52.367
2 M. Webber RBR 37 27.462 55.727
2 S. Buemi Toro Rosso 39 29.923 56.946
2 S. Vettel RBR 40 25.776 52.920
2 A. Sutil Force India 41 25.545 51.736
2 N. Piquet Renault 42 26.224 52.552
2 K. Räikkönen Ferrari 44 27.716 56.623
2 N. Rosberg Williams 45 25.525 52.779
3 F. Massa Ferrari 46 26.169 1:25.863
3 R. Barrichello Brawn 47 25.197 1:19.197
Arrêts Pilotes Equipes Tours Temps Total
1 R. Kubica BMW Sauber 2 30.403 30.403
1 K. Nakajima Williams 2 35.718 35.718
1 F. Massa Ferrari 3 33.034 33.034
1 N. Heidfeld BMW Sauber 3 30.246 30.246
1 T. Glock Toyota 11 28.643 28.643
1 J. Trulli Toyota 12 26.890 26.890
1 H. Kovalainen McLaren 12 25.574 25.574
1 R. Barrichello Brawn 14 26.343 26.343
1 M. Webber RBR 14 28.265 28.265
1 J. Button Brawn 15 27.965 27.965
1 L. Hamilton McLaren 15 26.222 26.222
1 G. Fisichella Force India 15 27.409 27.409
1 F. Alonso Renault 16 27.234 27.234
1 S. Bourdais Toro Rosso 18 26.626 26.626
1 S. Vettel RBR 19 27.144 27.144
1 K. Räikkönen Ferrari 21 28.907 28.907
1 N. Rosberg Williams 21 27.254 27.254
1 S. Buemi Toro Rosso 21 27.023 27.023
1 N. Piquet Renault 23 26.328 26.328
1 A. Sutil Force India 23 26.191 26.191
2 R. Barrichello Brawn 26 27.657 54.000
2 F. Massa Ferrari 29 26.660 59.694
2 K. Nakajima Williams 30 26.061 1:01.779
2 T. Glock Toyota 33 25.668 54.311
2 R. Kubica BMW Sauber 34 27.552 57.955
2 S. Bourdais Toro Rosso 36 26.721 53.347
2 J. Button Brawn 37 27.676 55.641
2 N. Heidfeld BMW Sauber 36 27.000 57.246
2 J. Trulli Toyota 37 26.381 53.271
2 L. Hamilton McLaren 37 26.340 52.562
2 F. Alonso Renault 37 26.282 53.516
2 G. Fisichella Force India 37 27.610 55.019
2 H. Kovalainen McLaren 37 26.793 52.367
2 M. Webber RBR 37 27.462 55.727
2 S. Buemi Toro Rosso 39 29.923 56.946
2 S. Vettel RBR 40 25.776 52.920
2 A. Sutil Force India 41 25.545 51.736
2 N. Piquet Renault 42 26.224 52.552
2 K. Räikkönen Ferrari 44 27.716 56.623
2 N. Rosberg Williams 45 25.525 52.779
3 F. Massa Ferrari 46 26.169 1:25.863
3 R. Barrichello Brawn 47 25.197 1:19.197
Bahreïn : Les meilleurs tours en course
C’est Jarno Trulli qui a signé le meilleur temps lors du Grand Prix de Bahreïn. Le pilote Toyota, qui avait signé la pole position samedi, a bouclé son meilleur tour en 1:34.556.
Pos Pilotes Equipes Temps Tours Vitesse
01 J. Trulli Toyota 1:34.556 10 206.049
02 T. Glock Toyota 1:34.574 6 206.010
03 J. Button Brawn 1:34.588 11 205.979
04 S. Vettel RBR 1:34.756 16 205.614
05 R. Barrichello Brawn 1:34.901 25 205.300
06 L. Hamilton McLaren 1:34.915 13 205.269
07 F. Massa Ferrari 1:35.065 41 204.946
08 M. Webber RBR 1:35.165 50 204.730
09 S. Bourdais Toro Rosso 1:35.410 30 204.205
10 N. Piquet Renault 1:35.441 37 204.138
11 K. Räikkönen Ferrari 1:35.498 42 204.016
12 H. Kovalainen McLaren 1:35.520 54 203.969
13 R. Kubica BMW Sauber 1:35.706 50 203.573
14 F. Alonso Renault 1:35.722 29 203.539
15 N. Rosberg Williams 1:35.816 37 203.339
16 N. Heidfeld BMW Sauber 1:35.924 52 203.110
17 K. Nakajima Williams 1:36.153 39 202.627
18 A. Sutil Force India 1:36.219 28 202.488
19 G. Fisichella Force India 1:36.376 9 202.158
20 S. Buemi Toro Rosso 1:36.473 38 201.954
Pos Pilotes Equipes Temps Tours Vitesse
01 J. Trulli Toyota 1:34.556 10 206.049
02 T. Glock Toyota 1:34.574 6 206.010
03 J. Button Brawn 1:34.588 11 205.979
04 S. Vettel RBR 1:34.756 16 205.614
05 R. Barrichello Brawn 1:34.901 25 205.300
06 L. Hamilton McLaren 1:34.915 13 205.269
07 F. Massa Ferrari 1:35.065 41 204.946
08 M. Webber RBR 1:35.165 50 204.730
09 S. Bourdais Toro Rosso 1:35.410 30 204.205
10 N. Piquet Renault 1:35.441 37 204.138
11 K. Räikkönen Ferrari 1:35.498 42 204.016
12 H. Kovalainen McLaren 1:35.520 54 203.969
13 R. Kubica BMW Sauber 1:35.706 50 203.573
14 F. Alonso Renault 1:35.722 29 203.539
15 N. Rosberg Williams 1:35.816 37 203.339
16 N. Heidfeld BMW Sauber 1:35.924 52 203.110
17 K. Nakajima Williams 1:36.153 39 202.627
18 A. Sutil Force India 1:36.219 28 202.488
19 G. Fisichella Force India 1:36.376 9 202.158
20 S. Buemi Toro Rosso 1:36.473 38 201.954
Bahreïn : La course
Quatrième manche du championnat du monde de F1, le Grand Prix de Bahreïn avait très peu de chance d’être perturbé par la pluie, au contraire des deux dernières courses disputées – en Malaisie et en Chine.
C’est sous un ciel bleu, des températures supérieures à 35° dans l’air, 50° par terre. Le vent, toujours assez soutenu, soufflait à plus de 5 mètres/secondes lorsque les 20 pilotes qualifiés se sont élancés dans le tour de formation sur le circuit de Sakhir.
A l’extinction des feux rouges, les deux Toyota filaient en tête – Glock devant Trulli.
Derrière, Hamilton utilisait pleinement les ressources de son KERS pour se faufiler en 3ème position. Lewis poursuivait sur sa lancée et doublait Jarno dans la foulée. Mais l’Italien parvenait presque aussitôt a reprendre l’avantage.
Au début du deuxième tour, Button venait à bout de la McLaren du champion du monde.
Dans le peloton, un accrochage entre Nakajima et Kubica les obligeaient à retourner au stand changer le museau de leur monoplace. Massa et Heidfeld, pris en sandwich dans le premier virage, devaient également revenir au garage vérifier l’état de leur monture !
Après 3 tours, les Toyota creusaient peu à peu l’écart sur leur poursuivant. Au 5ème passage, Glock devançait Trulli + 1.5, Button + 5.0, Hamilton + 8.3, Vettel + 9.3, Barrichello + 10.6, Raikkonen + 14.2, Alonso + 15.1, Rosberg + 16.7 et Piquet + 21.9
A l’issue du 10ème tour, les Toyota – pris en chasse par la Brawn de Button – se détachaient du lot. Timo Glock stoppait une première fois au début du 11ème passage. Il repartira 9ème - derrière Rosberg.
Jarno Trulli bouclait un tour de plus avant de regagner la pit-lane pour son premier ravitaillement. L’Italien ressortait 6ème, devant Alonso. Resté à l’affût, Fernando réussissait à dépasser la Toyota par l’extérieur quelques virages plus loin.
Button et Hamilton ravitaillaient au 15ème des 57 tours à parcourir. Sebastian Vettel héritait ainsi de la première place, plus de 10 longueurs devant Kimi Raikkonen. L’Allemand stoppait au début du 20ème tour et laissait les commandes du Grand Prix à la Ferrari du Finlandais.
A la fin de la première vague d’arrêts – 22ème tour - Jenson Button se retrouvait leader, suivi de Trulli + 7.5, Vettel + 8.0, Hamilton + 9.2, Barrichello + 14.4, Glock + 20.3, Piquet + 23.
4, Raikkonen + 25.6, Alonso + 30.6 et Rosberg + 35.1
Au début de la seconde moitié de l’épreuve, Button caracolait en tête près de 13 secondes devant Trulli. Jarno était poursuivi par Vettel et Hamilton. Un peu plus loin, Glock résistait à Raikkonen, Alonso, Barrichello et Rosberg. Fisichella complétait fièrement le Top 10 !
Button retournait à son stand pour son second ravitaillement à 20 tours de l’arrivée. Trulli et Hamilton lui emboîtaient le pas. Vettel repassait faire le plein et changer les pneus de sa Red Bull trois tours plus tard.
A 15 tours du drapeau à damiers, Jenson Button récupérait les commandes de la course, 10 secondes devant Raikkonen, le seul – avec Rosberg 7ème – à ne pas s’être arrêté une deuxième fois. Le Finlandais stoppait à 12 tours du but – et ressortait en bagarre avec Timo Glock – dont Kimi viendra finalement à bout.
Le duel entre Massa et Sutil pour la 15ème place – sous le nez de Button – allait faire perdre quelques secondes à Jenson en fin de parcours.
Plus rien ne viendra perturber la marche victorieuse – la troisième de la saison – de la Brawn de Jenson Button. Les 10 points de la victoire lui permettent de consolider un peu plus sa place de leader du championnat du monde.
Sebastian Vettel – 2ème avec sa Red Bull Renault - et la Toyota de Jarno Trulli – 3ème - accompagnaient le Britannique sur le podium.
4ème – Lewis Hamilton devance Rubens Barrichello et Kimi Raikkonen qui offrent ses trois premiers points à la Scuderia Ferrari.
Glock et Alonso se partagent les deux dernières places dans les points.
Un seul abandon est à signaler – celui de la Williams de Nakajima, la faute à un problème mécanique.
Le prochain rendez-vous : le Grand Prix d’Espagne – sur le circuit de Catalunya – se déroulera le 8, 9 et 10 Mai.
Pos Pilotes Equipes Tours Ecart Points
01 J. Button Brawn 57 10
02 S. Vettel RBR 57 + 7.1 secs 8
03 J. Trulli Toyota 57 + 9.1 secs 6
04 L. Hamilton McLaren 57 + 22.0 secs 5
05 R. Barrichello Brawn 57 + 37.7 secs 4
06 K. Räikkönen Ferrari 57 + 42.0 secs 3
07 T. Glock Toyota 57 + 42.8 secs 2
08 F. Alonso Renault 57 + 52.7 secs 1
09 N. Rosberg Williams57 + 58.1 secs
10 N. Piquet Renault 57 + 65.1 secs
11 M. Webber RBR 57 + 67.6 secs
12 H. Kovalainen McLaren 57 + 77.8 secs
13 S. Bourdais Toro Rosso57 + 78.8 secs
14 F. Massa Ferrari 56 + 1 tour
15 G. Fisichella Force India 56 + 1 tour
16 A. Sutil Force India 56 + 1 tour
17 S. Buemi Toro Rosso 56 + 1 tour
18 R. Kubica BMW Sauber 56 + 1 tour
19 N. Heidfeld BMW Sauber 56 + 1 tour
Ret K. Nakajima Williams 48 + 9 tours
J-P.K
© CAPSIS International
samedi 25 avril 2009
Bahreien : Qualifications
La séance de qualifications du Grand Prix de Bahrein débute sous une véritable fournaise. 38°C dans l’air, pas moins de 51°C sur la piste et seulement 13% d’humidité. Autant dire que les mécaniques et les pneumatiques vont souffrir.
Fisichella est le premier à s’élancer lors de cette Q1 qui verra les cinq pilotes les moins rapides éliminés. Il est très vite suivi par son équipier Sutil. Trulli grimpe en haut de la feuille des temps, puis c’est au tour de Räikkönen.
Massa tourne en 1:33.512, il est actuellement P1. Mais c’est sans compter sur Hamilton qui sort un tour en 1:33.290. Il ne reste que cinq minutes, Alonso n’est actuellement que 17ème alors que les Ferrari et les McLaren sont au rendez-vous. Trulli et Glock améliorent, P1 et P2 pour les pilotes Toyota.
Vettel s’intercale entre eux, et passe même devant dans les dernières secondes. Alonso passe in-extremis en P14 ! La Q1 est maintenant terminée, les éliminés sont Sutil (P16), Buemi (P17), Fisichella (P18) et Webber (P19), visiblement gêné par une Force India lors de son dernier tour rapide. Sébastien Bourdais partira lui en dernière position.
Les feux passent au vert, la Q2 commence et d’entrée, Heikki Kovalainen sort des stands et entame son tour de lancement. 1:33.273 pour le Finlandais. Räikkönen passe sous la barre des 1:33, il est P1 ! Vettel améliore de trois dixièmes.
Léger départ de feu sur la F1.09 de Robert Kubica. Rien de grave, la voiture reprend la piste. Il ne reste que deux minutes alors qu’on s’active en piste pour se qualifier en Q3.
Massa s’empare du cinquième temps tandis que les Brawn GP passent en P3 et P5. Piquet sort dans le dernier virage, il est éliminé. Kovalainen (P11), Nakajima (P12), Kubica (P13), Heidfeld (P14) et Piquet (P15) ne verront donc pas la Q3.
Les dix pilotes restants ont dix minutes pour décrocher la pole position. Timo Glock est le premier à effectuer un tour chronométré. Trulli améliore, Button occupe la P3. Beaucoup de pilotes en piste dès le début de cette Q3.
Il reste trois minutes, les pilotes vont chausser des trains de pneumatiques neufs pour réaliser un dernier chrono. Button P1 en 1:34.044, Hamilton est juste derrière. Mais Glock améliore ! Vettel ne passe pas, seul Jarno Trulli peut déloger Glock. Et il le fait ! 1:33.431 pour l’Italien qui partira donc en pole demain.
Première ligne 100% Toyota donc, Trulli devant Glock. Vettel complète le podium du jour. Suivent dans l’ordre Button, Hamilton, Barrichello, Alonso, Massa, Rosberg et Räikkönen. Une fois encore, le Grand Prix de demain s’annonce passionnant.
Pos Pilotes Ecuries Phase 1 Phase 2 Phase 3 Tours
01 J. Trulli Toyota 1:32.779 1:32.671 1:33.431 20
02 T. Glock Toyota 1:33.165 1:32.613 1:33.712 20
03 S. Vettel RBR 1:32.680 1:32.474 1:34.015 18
04 J. Button Brawn 1:32.978 1:32.842 1:34.044 20
05 L. Hamilton McLaren 1:32.851 1:32.877 1:34.196 18
06 R. Barrichello Brawn 1:33.116 1:32.842 1:34.239 20
07 F. Alonso Renault 1:33.627 1:32.860 1:34.578 20
08 F. Massa Ferrari 1:33.297 1:33.014 1:34.818 19
09 N. Rosberg Williams 1:33.672 1:33.166 1:35.134 21
10 K. Räikkönen Ferrari 1:33.117 1:32.827 1:35.380 19
11 H. Kovalainen McLaren 1:33.479 1:33.242 14
12 K. Nakajima Williams 1:33.221 1:33.348 13
13 R. Kubica BMW Sauber 1:33.495 1:33.487 13
14 N. Heidfeld BMW Sauber 1:33.377 1:33.562 13
15 N. Piquet Renault 1:33.608 1:33.941 18
16 A. Sutil Force India 1:33.722 10
17 S. Buemi Toro Rosso 1:33.753 9
18 G. Fisichella Force India 1:33.910 9
19 M. Webber RBR 1:34.038 8
20 S. Bourdais Toro Rosso 1:34.159 9
Bahreien : Essais libres 3
Il fait 36°C dans l’air, 47°C sur la piste, avec une humidité à 16% lors du début de la troisième séance des essais libres du Grand Prix de Bahreïn. Les feux passent au vert à la sortie des stands, et ce sont Kazuki Nakajima et Giancarlo Fisichella qui sont les premiers à sortir en piste.
A l’exception des deux pilotes McLaren et de Rubens Barrichello, tout le monde est en piste pour faire un premier tour d’installation.
Hamilton entre en piste pour faire son tour d’installation. Le pilote McLaren est seul en piste, puis il retourne aux stands. Barrichello sort à son tour. Kovalainen semble avoir un problème avec sa monoplace.
C’est Felipe Massa qui est le premier à signer un chrono en 1:36.119. Le temps du pilote brésilien est vite amélioré par d’autres pilotes. Tous les pilotes tournent pour l’instant avec des pneus durs.
Après 25 minutes, Heikki Kovalainen prend enfin la piste. Timo Glock est en tête devant Lewis Hamilton. Mais le Britannique signe un meilleur temps. Le pilote McLaren passe en haut de la fiche des chronos.
Hamilton améliore à nouveau. Il fait un tour en 1:32.975 soit une seconde de mieux que Räikkönen. Felipe Massa améliore à son tour, il prend la deuxième place à son coéquipier.
Timo Glock reprend la tête avec un tour en 1:32.605. Mais le pilote Toyota tombe en panne. Il reste deux minutes et Nico Rosberg signe le deuxième temps avec 301 millièmes de retard sur le pilote Toyota.
La séance est maintenant terminée et c’est Timo Glock qui conserve la première place. Le pilote Toyota, qui a rencontré un problème avec sa monoplace, devance Felipe Massa et Nico Rosberg.
Pos Pilotes Equipes Temps Ecart Tours
01 T. Glock Toyota 1:32.605 16
02 F. Massa Ferrari 1:32.728 + 0.123 20
03 N. Rosberg Williams 1:32.906 + 0.301 18
04 L. Hamilton McLaren 1:32.975 + 0.370 16
05 K. Räikkönen Ferrari 1:32.986 + 0.381 18
06 N. Piquet Renault 1:33.176 + 0.571 19
07 R. Kubica BMW Sauber 1:33.195 + 0.590 13
08 K. Nakajima Williams 1:33.302 + 0.697 17
09 J. Trulli Toyota 1:33.397 + 0.792 19
10 N. Heidfeld BMW Sauber 1:33.415 + 0.810 14
11 S. Vettel RBR 1:33.443 + 0.838 16
12 H. Kovalainen McLaren 1:33.478 + 0.873 12
13 F. Alonso Renault 1:33.482 + 0.877 13
14 A. Sutil Force India 1:33.534 + 0.929 17
15 J. Button Brawn 1:33.586 + 0.981 17
16 R. Barrichello Brawn 1:33.686 + 1.081 17
17 S. Buemi Toro Rosso 1:33.720 + 1.115 15
18 M. Webber RBR 1:33.726 + 1.121 14
19 G. Fisichella Force India 1:33.962 + 1.357 15
20 S. Bourdais Toro Rosso 1:34.990 + 2.385 7
vendredi 24 avril 2009
Massa est plus serein que l'année dernière
L'année dernière, Felipe Massa abordait le Grand Prix de Bahreïn, troisième manche du championnat, avec zéro point au compteur et certains commençaient déjà à évoquer la fin prochaine de sa collaboration avec Ferrari...
Mais en remportant la victoire à Bahreïn, Felipe Massa avait fait taire les mauvaises langues. Ce week-end, Felipe Massa avait aussi un score vierge avant d'aborder le Grand Prix de Bahreïn, mais son avenir au sein de la Scuderia n'est plus mis en doute. Et ça change tout...
"Aujourd'hui, personne ne parle sur mon avenir, c'est la seule différence avec l'année dernière. Mais la pression est toujours là. Il faut absolument que nous nous sortions de cette situation difficile," déclare Felipe Massa.
Kimi Raikkonen confirme les faiblesses actuelles de la Scuderia. "Nous ne sommes pas assez rapides pour le moment.
Nous aurons de nouvelles pièces pour la prochaine course, mais celle de ce week-end risque encore d'être un peu difficile pour nous."
"Nous ne sommes évidemment pas dans la même position que l'année dernière sur ce circuit, mais je continue à penser que cela ira un peu mieux pour nous par rapport aux courses précédentes," ajoute le pilote finlandais.
Daniel THYS
© CAPSIS International
Mercedes reste impliqué en F1
De nombreuses spéculations sont apparues dans les médias allemands ces dernières semaines à propos de l’implication de Mercedes-Benz en F1.
Toutefois, Norbert Haug – patron de la compétition du constructeur allemand – affirme avoir reçu toutes les garanties des principaux dirigeants de la marque à propos de la volonté de l’entreprise de rester en F1.
Il concède cependant que les problèmes financiers actuels - rencontrés par les constructeurs automobiles dans le monde entier – signifient que la situation peut évoluer rapidement.
« Certaines personnes ont suggéré que Mercedes allait se retirer de la F1. Non, Mercedes ne s’en ira pas » affirmait Norbert Haug au magazine britannique Autosport à son arrivée dans le paddock du Grand Prix de Bahreïn.
« Bien sûr, n’importe qui d’honnête doit néanmoins examiner la situation. Mais, on reste.
Nous en avons la confirmation, et j’en suis heureux pour nos activités en F1 » déclarait-il. « Cependant, je ne peux pas savoir ce va se passer dans l'industrie automobile dans les deux, trois, quatre ou six mois prochains – ni si le climat va s'améliorer ou empirer ! Plus on vendra de voiture, mieux ça ira ! »
Cette saison, en plus de l’équipe McLaren – son principal partenaire dans la catégorie reine – Mercedes fourni également ses moteurs à l’écurie Brawn GP ainsi qu’à l’équipe Force India.
J-P.K
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McLaren utilise un diffuseur amélioré
Mclaren avait déjà un nouveau diffuseur lors du Grand Prix de Chine. Ce week-end, elle utilisera le même avec des modifications importantes.
C’est dans deux semaines que l’écurie McLaren utilisera un double diffuseur, similaire à ceux utilisés par Brawn GP, Toyota et Williams.
"Nous utilisons une version modifiée de notre diffuseur. Il nous permet d’avoir un peu plus d’appuis aérodynamiques mais cela ne nous avantage pas beaucoup," explique Martin Whitmarsh, directeur technique de l’écurie McLaren.
Bahreïn : Essais libres 2
La deuxième séance d’essais libre au menu du jour a débuté sous un vent toujours plus fort – supérieur à 5 mètres par seconde - et des températures encore plus élevées : 36° dans l’air, plus de 50° sur la piste.
Une fois le feu vert allumé, plusieurs pilotes s’élançaient sans attendre dans une première série de tours chronométrés – les deux Toyota en tête.
Trulli occupait un instant les avant-postes avant d’être chassé de la première place par Kubica.
Button était le premier sous la barre des 1’36 cet après-midi – une performance qui plaçait la Brawn GP en tête de la hiérarchie – 4 dixièmes devant Heidfeld, 6 de mieux que Kovalainen talonné par Vettel.
A la fin du premier quart d’heure, Lewis Hamilton signait les meilleures performances dans le premier et le troisième secteur, mais une erreur dans le deuxième le privait de la première place, dont s’emparait fièrement Giancarlo Fisichella et sa Force India – 1’35.343 – 45 millièmes devant la McLaren du champion britannique.
Victime de l’affaissement de l’aileron avant de sa Renault, Nelsinho Piquet était contraint de regagner les stands au ralenti.
Les Toyota repartaient au combat, équipées de pneus tendres, ce qui tournait à l’avantage dans un premier temps de Jarno Trulli – 1’33.967. Timo Glock réussissait à augmenter la cadence et à passer devant son équipier italien – 1’33.787 !
A la fin de la première demi-heure, Jarno et Timo se relançaient pour un nouvel assaut qui voyait l’Italien prendre finalement le dessus 1’33.616
3ème – Barrichello était suivi de Webber, Sutil, Vettel, Button, Bourdais, Fisichella et Hamilton.
Un train de pneus neufs et tendres permettait à Nakajima de bondir de la 16ème à la 3ème place.
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Button choisissait également d’utiliser des Bridgestone super soft frais – ce qui propulsait le leader du championnat dans le Top 5
Au début de la dernière « mi-temps », Sebastian Vettel rapprochait sa Red Bull à 45 millièmes de la Toyota de Trulli.
A une vingtaine de minutes de la fin de la séance, Nico Rosberg - 1’33.339 – succédait à Jarno Trulli en tête des écrans de chronométrage. 3ème – Vettel résistait à la remontée de Fernando Alonso avec une Renault équipée de pneus neufs et tendres.
Le sprint final était lancé par Fernando Alonso. Malheureusement pour l’équipe Renault, l’Espagnol échouait à moins de deux dixièmes de Nico Rosberg. Une performance qui reléguait Trulli en 3ème position devant les Red Bull de Vettel et Webber.
Moins d’une minute avant le terme de la séance, Sutil confirmait l’aisance de sa Force India avec laquelle il se classait honorablement en 7ème position, dans le sillage de Jenson Button.
Malgré leurs efforts, les pilotes des Ferrari sont restés loin des portes du Top 10 ! Massa termine en 16ème position et Raikkonen à la 18ème place.
Pas mieux dans le clan BMW Sauber… Robert Kubica est 17ème et Nick Heidfeld dernier…
Trulli, Glock et Buemi – 37 tours – ont été les plus assidus en piste cet après-midi.
Pos Pilotes Equipes Temps Ecart Tours
01 N. Rosberg Williams 1:33.339
02 F. Alonso Renault 1:33.530 + 0.191
03 J. Trulli Toyota 1:33.616 + 0.277
04 S. Vettel RBR 1:33.661 + 0.322
05 M. Webber RBR 1:33.676 + 0.337
06 J. Button Brawn 1:33.694 + 0.355
07 A. Sutil Force India 1:33.763 + 0.424
08 T. Glock Toyota 1:33.764 + 0.425
09 R. Barrichello Brawn 1:33.885 + 0.546
10 K. Nakajima Williams 1:33.899 + 0.560
11 L. Hamilton McLaren 1:33.994 + 0.655
12 G. Fisichella Force India 1:34.025 + 0.686
13 S. Buemi Toro Rosso 1:34.127 + 0.788
14 S. Bourdais Toro Rosso 1:34.366 + 1.027
15 N. Piquet Renault 1:34.411 + 1.072
16 F. Massa Ferrari 1:34.564 + 1.225
17 R. Kubica BMW Sauber 1:34.605 + 1.266
18 K. Räikkönen Ferrari 1:34.670 + 1.331
19 H. Kovalainen McLaren 1:34.764 + 1.425
20 N. Heidfeld BMW Sauber 1:34.790 + 1.451
J-P.K
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Bahreïn : Essais libres 1
La première journée d’essais libres du Grand Prix de Bahreïn s’est ouverte sous le soleil. Le thermomètre affichait déjà 32° dans l’air, 45° sur la piste, en dépit d’un vent soutenu – plus de 4 mètres/seconde.
Comme de coutume, l’ensemble des pilotes sortait d’abord pour un tour de contrôle sur le circuit de Sakhir. Vettel était le premier à prendre la piste, Barrichello le dernier !
Il faudra ensuite patienter de longues minutes avant de revoir une monoplace rouler.
Ce n’est qu’à la fin de la première demi-heure qu’un moteur – celui de la Toro Rosso de Sébastien Bourdais - rugissait à nouveau dans l’allée des stands.
Kimi Raikkonen s’élançait peu après, imité par Fernando Alonso et Nico Rosberg. Dès le premier tour, le Finlandais voyait sa Ferrari lui filer entre les doigts et traverser le bac à graviers.
L’activité en piste s’intensifiait peu à peu – ce qui n’empêchait pas Sébastien Bourdais de rester aux avant-postes avant que Nico Rosberg impose sa Williams en tête de la hiérarchie grâce à un premier tour sous les 1’35 !
Pendant que Rosberg améliorait ses performances – 1'34.363 - Hamilton hissait sa McLaren à la deuxième position, suivi de Kovalainen. A la fin de la première « mi-temps » : Lewis réussissait à déloger Nico de la première place – 1’33.647
Dans le peloton, Mark Webber invitait sa Red Bull dans le Top 5 – mais échouait derrière Heikki Kovalainen et Felipe Massa.
A l’entame de la dernière demi-heure– Lewis Hamilton figurait toujours en tête des écrans de chronométrage, suivi – à 7 dixièmes de Rosberg- et à 9 longueur de Massa.
3ème – Kovalainen accusait plus d’une seconde de retard. Webber, Piquet, Heidfeld, Barrichello, Kubica et Fisichella complétaient le Top 10
Discret jusqu’à l’approche du dernier quart d’heure, le leader du championnat – Button – faisait son apparition dans le trio de tête. Barrichello se rapprochait également à moins d’une seconde de la McLaren Mercedes de Lewis Hamilton.
Il n’y aura pas de suspense dans les 5 dernières minutes, la plupart des concurrents préférant économiser leur gomme et ne pas monter un train de pneus neufs – sauf Heidfeld et Kubica. Un choix qui permettait à l’Allemand de se hisser à la deuxième place et au Polonais de terminer au 3ème rang.
Pour Sébastien Buemi, la séance s’est arrêtée plus tôt que prévue, la faute à un problème technique à bord de la Toro Rosso.
Au final – Lewis Hamilton conserve la meilleure performance de la matinée, suivi par les deux BMW Sauber et la Williams de Nico Rosberg.
5ème – Button devance Kovalainen, Barrichello, Massa, Webber et Raikkonen.
Les plus assidus en piste ont été Rosberg, Kovalainen, Nakajima et Alonso qui ont couvert chacun 24 tours du circuit de Sakhir.
Pos Pilotes Equipes Temps Ecart Tours
01 L. Hamilton McLaren 1:33.647
02 N. Heidfeld BMW Sauber 1:33.907 + 0.260
03 R. Kubica BMW Sauber 1:33.938 + 0.291
04 N. Rosberg Williams 1:34.227 + 0.580
05 J. Button Brawn 1:34.434 + 0.787
06 H. Kovalainen McLaren 1:34.502 + 0.855
07 R. Barrichello Brawn 1:34.531 + 0.884
08 F. Massa Ferrari 1:34.589 + 0.942
09 M. Webber RBR 1:34.827 + 1.180
10 K. Räikkönen Ferrari 1:34.827 + 1.180
11 K. Nakajima Williams 1:34.880 + 1.233
12 S. Vettel RBR 1:34.938 + 1.291
13 N. Piquet Renault 1:34.974 + 1.327
14 A. Sutil Force India 1:35.021 + 1.374
15 J. Trulli Toyota 1:35.036 + 1.389
16 G. Fisichella Force India 1:35.042 + 1.395
17 T. Glock Toyota 1:35.333 + 1.686
18 F. Alonso Renault 1:35.348 + 1.701
19 S. Bourdais Toro Rosso 1:35.353 + 1.706
20 S. Buemi Toro Rosso 1:35.369 + 1.722
J-P.K
© CAPSIS International
jeudi 23 avril 2009
GP de Bahreïn : Les données clés
Avant chaque Grand Prix, F1-action.net vous donne tous les éléments pour suivre et comprendre la course. La quatrième manche de la saison 2009 se déroule sur le circuit de Sakhir, à Bahreïn.
Le circuit
Longueur 5,412km
Tours 57
Total 308,238km
En 2008
Podium Felipe Massa
Kimi Räikkönen
Robert Kubica
Pole-position Robert Kubica : 1’33’’096
Meilleur tour Heikki Kovalainen : 1’33’’193
Stratégie du vainqueur Deux arrêts : 21ème et 39ème tours
Tendres - Tendres - Médiums
La stratégie
Carburant Consommation : 2,6kg/tour
Influence de 10kg d’essence sur le chrono : 0’’380
% de pleine accélération 63%
Plus longue accélération 14 s / 1050 m
Vitesse maximale 309km/h
Passages de
rapports par tour 58
Usure des pneus 5/10
Usure des freins 9/10
Appuis aéro 7/10
Pneus « Tendres » : Super Tendres
« Durs » : Médiums
Données BMW Sauber et Renault
Les statistiques
Le poleman s’est toujours imposé cette année. Si on compte les deux dernières courses de l’an dernier, c’est une série de cinq courses. A Bahreïn, l’homme en pole position s’est imposé trois fois en cinq éditions
Seules les équipes Ferrari et Renault ont gagné sur cette piste, présente au calendrier depuis 2004
Felipe Massa reste sur deux victoires à Bahreïn
Kimi Räikkönen est monté sur le podium lors des quatre dernières éditions
Jenson Button peut être sur le podium pour la quatrième fois consécutive, ce qu’il n’a jamais fait
Les équipes qui ont gagné à Bahreïn ont toujours remporté le championnat des constructeurs en fin d’année
Vincent Lalanne-Sicaud
Le circuit
Longueur 5,412km
Tours 57
Total 308,238km
En 2008
Podium Felipe Massa
Kimi Räikkönen
Robert Kubica
Pole-position Robert Kubica : 1’33’’096
Meilleur tour Heikki Kovalainen : 1’33’’193
Stratégie du vainqueur Deux arrêts : 21ème et 39ème tours
Tendres - Tendres - Médiums
La stratégie
Carburant Consommation : 2,6kg/tour
Influence de 10kg d’essence sur le chrono : 0’’380
% de pleine accélération 63%
Plus longue accélération 14 s / 1050 m
Vitesse maximale 309km/h
Passages de
rapports par tour 58
Usure des pneus 5/10
Usure des freins 9/10
Appuis aéro 7/10
Pneus « Tendres » : Super Tendres
« Durs » : Médiums
Données BMW Sauber et Renault
Les statistiques
Le poleman s’est toujours imposé cette année. Si on compte les deux dernières courses de l’an dernier, c’est une série de cinq courses. A Bahreïn, l’homme en pole position s’est imposé trois fois en cinq éditions
Seules les équipes Ferrari et Renault ont gagné sur cette piste, présente au calendrier depuis 2004
Felipe Massa reste sur deux victoires à Bahreïn
Kimi Räikkönen est monté sur le podium lors des quatre dernières éditions
Jenson Button peut être sur le podium pour la quatrième fois consécutive, ce qu’il n’a jamais fait
Les équipes qui ont gagné à Bahreïn ont toujours remporté le championnat des constructeurs en fin d’année
Vincent Lalanne-Sicaud
Un diffuseur intérimaire chez Force India
Force India va utiliser un diffuseur intérimaire ce week-end à Bahreïn. Il s’agit d’une première version du double diffuseur.
A Shanghaï, McLaren et Renault ont introduit des premières ébauches de leurs doubles diffuseurs, inspirés par ceux de Brawn GP, Williams et Toyota. Il faudra attendre plusieurs courses pour que des modèles définitifs soient disponibles.
D’autres équipes devraient suivre les pas de McLaren et Renault dès le Grand Prix de Bahreïn. C’est en tous cas ce qui est prévu chez Force India.
« Nous avons planifié l’introduction de grosses nouveautés aérodynamiques pour le Grand Prix de Bahreïn, dont un nouveau fond plat et un diffuseur intérimaire » annonce Vijay Mallya, le propriétaire de l’équipe.
Force India espère se rapprocher de la concurrence à Sakhir : « Avec d’autres nouveautés, nous prévoyons d’utiliser de nouvelles ailettes sur l’aileron avant et des pontons reprofilés pour s’adapter au nouvel arrière. »
« Nous avions prévu ces nouveautés depuis les débuts de la VJM02, dans le cadre de notre cycle aérodynamique, et ce sera un gros pas en avant pour l’équipe. Même si nous pensons que les autres équipes vont également progresser, nous espérons que cela nous permettra de nous mesurer au reste du plateau. »
Adrian Sutil s’attend également à des progrès : « Les nouvelles pièces que nous avons pour cette course devraient nous aider à réduire l’écart avec les autres et j’espère que nous aurons une bonne course, mais il faut se concentrer sur notre propre performance et tenter de progresser le plus possible pour pouvoir réellement nous battre lors du retour en Europe » précise l’Allemand.
Vincent Lalanne-Sicaud
A Shanghaï, McLaren et Renault ont introduit des premières ébauches de leurs doubles diffuseurs, inspirés par ceux de Brawn GP, Williams et Toyota. Il faudra attendre plusieurs courses pour que des modèles définitifs soient disponibles.
D’autres équipes devraient suivre les pas de McLaren et Renault dès le Grand Prix de Bahreïn. C’est en tous cas ce qui est prévu chez Force India.
« Nous avons planifié l’introduction de grosses nouveautés aérodynamiques pour le Grand Prix de Bahreïn, dont un nouveau fond plat et un diffuseur intérimaire » annonce Vijay Mallya, le propriétaire de l’équipe.
Force India espère se rapprocher de la concurrence à Sakhir : « Avec d’autres nouveautés, nous prévoyons d’utiliser de nouvelles ailettes sur l’aileron avant et des pontons reprofilés pour s’adapter au nouvel arrière. »
« Nous avions prévu ces nouveautés depuis les débuts de la VJM02, dans le cadre de notre cycle aérodynamique, et ce sera un gros pas en avant pour l’équipe. Même si nous pensons que les autres équipes vont également progresser, nous espérons que cela nous permettra de nous mesurer au reste du plateau. »
Adrian Sutil s’attend également à des progrès : « Les nouvelles pièces que nous avons pour cette course devraient nous aider à réduire l’écart avec les autres et j’espère que nous aurons une bonne course, mais il faut se concentrer sur notre propre performance et tenter de progresser le plus possible pour pouvoir réellement nous battre lors du retour en Europe » précise l’Allemand.
Vincent Lalanne-Sicaud
Enfin des points pour Ferrari ?
La Scuderia Ferrari a remporté les deux dernières éditions du Grand Prix de Bahreïn, grâce à Felipe Massa, mais l'équipe italienne est bien consciente qu'il lui sera difficile de viser une troisième victoire consécutive ce week-end.
La F60 sera encore modifiée, le système KERS devrait logiquement faire son retour, mais c'est surtout à l'occasion du Grand Prix d'Espagne que la monoplace de Maranello recevra une grosse évolution qui pourrait le remettre en selle.
"A Shanghai, une fois de plus, nous n'avons pas été assez compétitifs - déclare Felipe Massa - Nous avions décidé de ne pas utiliser le KERS qui aurait pu nous causer des problèmes, mais sous la pluie en course, nous étions très forts. J'ai réussi à remonter au classement et ensuite à me maintenir dans le même rythme de ceux qui me précédaient. Ca, c'était le côté positif du week-end."
"Quant aux aspects négatifs, nous avons encore eu des problèmes techniques et cela ne m'a pas permis de terminer la course. Lorsque nous sommes revenus à l'usine, nous avons continué à travailler sur ce problème. C'était un souci du côté de l'électronique, quelque chose qui ne m'était jamais arrivé auparavant. Il faut bien dire que la chance n'est pas de notre côté pour le moment, car ce qui a arrêté ma voiture en course est un petit problème stupide. Il s'agissait d'une erreur de lecture des données, l'unité de contrôle électronique a tout simplement bloqué mon accélérateur," poursuit Felipe Massa.
"Cela s'est toujours bien passé pour moi à Bahreïn et j'ai d'ailleurs gagné les deux dernières éditions de cette course. Nous avons fait des essais privés sur ce circuit cet hiver et à cette occasion, notre voiture s'était bien comportée. Elle s'était bien adaptée aux pneus. Je m'attends donc à être compétitif, surtout si nous utilisons le KERS qui devrait nous donner un avantage sur ce tracé. J'espère que nous allons enfin compliquer la vie des autres équipes et que nous serons en mesure de viser un bon résultat. Je suis très motivé, malgré la période difficile que nous traversons," ajoute le pilote brésilien.
Kimi Raikkonen a lui aussi bouclé un Grand Prix de Chine très difficile.
"Nous n'avons pas marqué le moindre point en Chine, car nous avons encore eu des problèmes techniques. La journée du vendredi a été très difficile. La voiture était bien équilibrée, mais nous manquons d'appuis aérodynamiques par rapport à nos concurrents. Ma voiture a reçu quelques nouveaux éléments aérodynamiques le samedi que Massa utilisait déjà la veille et cela a été bénéfique, mieux que ce à quoi je m'attendais."
"Toutefois, nous avons décidé de ne pas utiliser le KERS pour raison de sécurité et cela nous a fait perdre quelques dixièmes de seconde par tour. En course, je me suis souvent retrouvé derrière des voitures plus lentes et c'est dans ces situations qu'un peu de puissance en plus m'aurait bien aidé. Les choses ne se passent pas toujours très bien pour moi sous la pluie, mais je continue à aimer piloter sous ces conditions. Il est clair que lorsqu'il vous manque de l'adhérence, c'est plus difficile," poursuit le pilote finlandais.
Kimi Raikkonen semble cependant croire en des jours meilleurs. "Nous n'avons aucun point au championnat, mais nous avons déjà traversé des périodes difficiles. L'équipe doit rester concentrée et se donner au maximum. Nous aurons de nombreuses nouveautés à Barcelone et c'est après cette course que nous devrons voir où nous sommes dans la hiérarchie. Ferrari a gagné ces deux dernières années à Bahreïn, mais pour être totalement honnête, je ne pense pas que nous réussirons à vaincre cette fois-ci. Je veux encore ajouter que je suis content que Sebastian ait gagné en Chine. C'est un garçon très sympathique et après la course qu'il a faite, il méritait la victoire," conclut Kimi Raikkonen.
Daniel THYS
© CAPSIS International
La F60 sera encore modifiée, le système KERS devrait logiquement faire son retour, mais c'est surtout à l'occasion du Grand Prix d'Espagne que la monoplace de Maranello recevra une grosse évolution qui pourrait le remettre en selle.
"A Shanghai, une fois de plus, nous n'avons pas été assez compétitifs - déclare Felipe Massa - Nous avions décidé de ne pas utiliser le KERS qui aurait pu nous causer des problèmes, mais sous la pluie en course, nous étions très forts. J'ai réussi à remonter au classement et ensuite à me maintenir dans le même rythme de ceux qui me précédaient. Ca, c'était le côté positif du week-end."
"Quant aux aspects négatifs, nous avons encore eu des problèmes techniques et cela ne m'a pas permis de terminer la course. Lorsque nous sommes revenus à l'usine, nous avons continué à travailler sur ce problème. C'était un souci du côté de l'électronique, quelque chose qui ne m'était jamais arrivé auparavant. Il faut bien dire que la chance n'est pas de notre côté pour le moment, car ce qui a arrêté ma voiture en course est un petit problème stupide. Il s'agissait d'une erreur de lecture des données, l'unité de contrôle électronique a tout simplement bloqué mon accélérateur," poursuit Felipe Massa.
"Cela s'est toujours bien passé pour moi à Bahreïn et j'ai d'ailleurs gagné les deux dernières éditions de cette course. Nous avons fait des essais privés sur ce circuit cet hiver et à cette occasion, notre voiture s'était bien comportée. Elle s'était bien adaptée aux pneus. Je m'attends donc à être compétitif, surtout si nous utilisons le KERS qui devrait nous donner un avantage sur ce tracé. J'espère que nous allons enfin compliquer la vie des autres équipes et que nous serons en mesure de viser un bon résultat. Je suis très motivé, malgré la période difficile que nous traversons," ajoute le pilote brésilien.
Kimi Raikkonen a lui aussi bouclé un Grand Prix de Chine très difficile.
"Nous n'avons pas marqué le moindre point en Chine, car nous avons encore eu des problèmes techniques. La journée du vendredi a été très difficile. La voiture était bien équilibrée, mais nous manquons d'appuis aérodynamiques par rapport à nos concurrents. Ma voiture a reçu quelques nouveaux éléments aérodynamiques le samedi que Massa utilisait déjà la veille et cela a été bénéfique, mieux que ce à quoi je m'attendais."
"Toutefois, nous avons décidé de ne pas utiliser le KERS pour raison de sécurité et cela nous a fait perdre quelques dixièmes de seconde par tour. En course, je me suis souvent retrouvé derrière des voitures plus lentes et c'est dans ces situations qu'un peu de puissance en plus m'aurait bien aidé. Les choses ne se passent pas toujours très bien pour moi sous la pluie, mais je continue à aimer piloter sous ces conditions. Il est clair que lorsqu'il vous manque de l'adhérence, c'est plus difficile," poursuit le pilote finlandais.
Kimi Raikkonen semble cependant croire en des jours meilleurs. "Nous n'avons aucun point au championnat, mais nous avons déjà traversé des périodes difficiles. L'équipe doit rester concentrée et se donner au maximum. Nous aurons de nombreuses nouveautés à Barcelone et c'est après cette course que nous devrons voir où nous sommes dans la hiérarchie. Ferrari a gagné ces deux dernières années à Bahreïn, mais pour être totalement honnête, je ne pense pas que nous réussirons à vaincre cette fois-ci. Je veux encore ajouter que je suis content que Sebastian ait gagné en Chine. C'est un garçon très sympathique et après la course qu'il a faite, il méritait la victoire," conclut Kimi Raikkonen.
Daniel THYS
© CAPSIS International
mercredi 22 avril 2009
Coulthard: Ferrari devrait remplacer Raikkonen
Kimi Raikkonen ne fait plus l'unanimité dans le paddock depuis le milieu de l'année dernière. Certains se demandent s'il a encore la motivation nécessaire pour tirer Ferrari vers le haut...
Mais David Coulthard pense que le problème est ailleurs. "Je ne connais pas très bien Felipe Massa, je ne vais donc pas faire trop de commentaires sur lui. En revanche, Raikkonen a été mon équipier et il n'a jamais démontré qu'il pouvait guider une équipe dans le développement de sa voiture," affirme Coulthard dans les colonnes du Daily Telegraph.
"Kimi est bien sûr un pilote naturellement rapide, mais je pense que Ferrari pourrait considérablement progresser grâce à l'arrivée de Fernando Alonso," poursuit le pilote écossais.
Selon Coulthard, Raikkonen ne serait pas le seul point faible de la Scuderia. "Le directeur de l'équipe, Stefano Domenicali, est jeune, accessible et particulièrement agréable. En F1, ce sont des qualités qui ne sont pas toujours très positives. Son collègue chez McLaren, Martin Whitmarsh, a peut-être le même problème.
Cliquez ici.
Ces deux jeunes dirigeants d'équipe sont-ils assez sévères?"
"Avec Jean Todt à la tête de la Scuderia, Kimi Raikkonen ne se serait pas promené dans les stands en Malaisie avec une crème glacée et un coca alors que la course était toujours en cours," ajoute David Coulthard.
En Malaisie, l'équipe Ferrari avait demandé à Kimi Raikkonen d'abandonner la course avant son terme, car de l'eau s'était infiltrée dans son système KERS. Kimi s'était en effet offert une crème glacée, mais que pouvait-il faire d'autre puisque sa course était terminée?
Daniel THYS
© CAPSIS International
Mais David Coulthard pense que le problème est ailleurs. "Je ne connais pas très bien Felipe Massa, je ne vais donc pas faire trop de commentaires sur lui. En revanche, Raikkonen a été mon équipier et il n'a jamais démontré qu'il pouvait guider une équipe dans le développement de sa voiture," affirme Coulthard dans les colonnes du Daily Telegraph.
"Kimi est bien sûr un pilote naturellement rapide, mais je pense que Ferrari pourrait considérablement progresser grâce à l'arrivée de Fernando Alonso," poursuit le pilote écossais.
Selon Coulthard, Raikkonen ne serait pas le seul point faible de la Scuderia. "Le directeur de l'équipe, Stefano Domenicali, est jeune, accessible et particulièrement agréable. En F1, ce sont des qualités qui ne sont pas toujours très positives. Son collègue chez McLaren, Martin Whitmarsh, a peut-être le même problème.
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Ces deux jeunes dirigeants d'équipe sont-ils assez sévères?"
"Avec Jean Todt à la tête de la Scuderia, Kimi Raikkonen ne se serait pas promené dans les stands en Malaisie avec une crème glacée et un coca alors que la course était toujours en cours," ajoute David Coulthard.
En Malaisie, l'équipe Ferrari avait demandé à Kimi Raikkonen d'abandonner la course avant son terme, car de l'eau s'était infiltrée dans son système KERS. Kimi s'était en effet offert une crème glacée, mais que pouvait-il faire d'autre puisque sa course était terminée?
Daniel THYS
© CAPSIS International
Newey travaille sur un double diffuseur
Adrian Newey a fêté dimanche matin sa seconde victoire en F1 depuis qu'il a pris la direction technique des deux équipes sponsorisées par Red Bull.
Le premier de ces deux succès avait été signé l'année dernière en Italie, par l'équipe Toro Rosso et le second la semaine passée en Chine par l'équipe Red Bull. Dans les deux cas, c'est Sébastien Vettel qui était au volant.
Le génial Adrian Newey n'était malheureusement pas en Chine pour fêter cette victoire avec ses pilotes, il était en effet chez lui, dans sa cuisine, pour suivre la course. C'est donc avec sa petite famille et ses voisins qu'il a fêté ça...
Adrian, quelques jours après la victoire de votre équipe en Chine, comment vous sentez-vous?
Adrian Newey: Lorsque vous vous levez le lundi matin après avoir signé un doublé, vous avez toujours le sourire. Ce résultat va donner un surplus de confiance à chacun à l'usine. Ils savent maintenant que nous sommes capables de faire une voiture qui termine aux deux premières places d'un Grand Prix. Et nous l'avons fait en partant de l'avant et pas en profitant des problèmes des autres. C'est une très belle récompense, pas seulement pour les gars de notre équipe, mais aussi pour Renault et nos autres partenaires techniques.
Où avez-vous regardé la course?
AN: Je l'ai regardé dans ma cuisine, à la maison, dont une bonne partie avec ma femme, Marygold. Elle a finalement trouvé que c'était trop stressant de regarder cette course avec moi et elle est donc partie la suivre dans une autre pièce. Un peu plus tard, c'est ma fille qui m'a rejoint. Il ne restait que quelques minutes avant l'arrivée lorsque les voisins ont débarqué chez moi, malgré l'heure matinale. Nous avons donc célébré ça avec un verre. J'aurais aimé être en Chine, mais je suis heureux pour tout le monde dans l'équipe, car ce résultat, ils le méritent.
L'équipe avait eu des problèmes techniques un peu plus tôt pendant le week-end. Etiez-vous inquiets que cela se reproduise pendant la course?
AN: Nous étions plutôt confiants quant au fait d'avoir résolu ces problèmes qui étaient dus à un lot de pièces défectueuses.
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Bien sûr, on ne peut jamais être sûr de la fiabilité de la voiture et je dois avouer que la dernière demi-heure de la course a semblé se prolonger éternellement!
Quelles sont les évolutions de la RB5 depuis le début de la saison?
AN: Nous avons eu une évolution aérodynamique, notamment un nouveau diffuseur arrière et un aileron avant modifié pour la dernière séance d'essais privés avant le Grand Prix d'Australie. Cela nous a offert un surplus de performance non négligeable. En Chine, nous avons d'autres nouvelles pièces qui ont aussi amélioré nos performances.
En qualification, nous étions derrière les Brawn en Australie et en Malaisie, mais nous étions plus proches d'elles en Chine, si l’on tient compte des quantités d'essence. A Shanghai, nous avions des réglages très voisins de ceux que nous avions en Malaisie et la différence doit venir des caractéristiques de ces deux circuits et des réglages retenus.
Vous avez gagné en Chine sans le double diffuseur. Est-il donc moins important que ce que les gens pensent?
AN: Je n'ai aucun doute sur le fait qu'un double diffuseur vous permet d'avoir de meilleures performances, mais cela dépend de votre façon d'interpréter les règles et de l'adaptation de la voiture à ce diffuseur. Il y a donc des équipes qui en bénéficient plus que d'autres. Notre objectif est d'adapter un tel élément à notre voiture.
Quand la RB5 sera-t-elle prête avec ce double diffuseur?
AN: Comme cela a déjà été dit, cela ne sera pas facile d'adapter cet élément à la RB5, étant donné son design. Si nous travaillons bel et bien sur un double diffuseur, nous travaillons aussi sur la voiture afin de nous assurer que nous n'allons pas l'affaiblir dans d'autres domaines. L'une des caractéristiques uniques de notre voiture est sa suspension arrière qui représente une bonne solution lorsque vous n'avez pas ce type de diffuseur. Si nous voulons monter un double diffuseur, cela complique les choses. Nous n'aurons pas cet élément avant le Grand Prix de Monaco.
Daniel THYS
© CAPSIS International
McLaren poursuit sa convalescence
Au contraire de la Scuderia Ferrari, l'équipe McLaren semble peu à peu remonter la pente. Heikki Kovalainen et Lewis Hamilton ont en effet marqué sept points en Chine, ce qui est très satisfaisant en ces temps de disette pour les grandes équipes.
Bien sûr, McLaren ne va pas éternellement se contenter de viser les petits points, mais pour voir une MP4-24 plus compétitive, il faudra probablement attendre le Grand Prix d'Espagne. Ce week-end à Bahreïn, Hamilton et Kovalainen essayeront surtout de limiter les dégâts, c'est-à-dire l'envolée au championnat de Brawn, Red Bull et Toyota.
"J'attends la course de Bahreïn avec impatience - commente Lewis Hamilton - C'est un circuit que j'aime et je pense qu'il pourrait nous convenir. Avec ses longues lignes droites et ses très gros freinages, c'est un tracé qui devrait convenir au KERS. C'est probablement ce circuit qui est le plus exigeant de la saison pour les freins. Il sera intéressant de voir comment nous réussirons à exploiter le KERS là-bas."
"Ce qui est plus important encore, c'est que nous suivons une direction claire avec l'équipe. Toutes nos nouveautés nous offrent une amélioration en temps sur un tour. Notre travail sur les réglages et la stratégie démontre aussi à quel point notre équipe est forte. Je pense qu'il nous faudra encore quelques courses avant que nous soyons pleinement compétitifs. La course de Bahreïn sera une bonne occasion de vérifier où nous en sommes par rapport à la concurrence," poursuit le champion du monde.
Kovalainen a marqué ses premiers points de la saison en Chine et il espère remettre ça au plus vite.
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"Le circuit de Bahreïn offre un bon mélange de virages et une longue ligne droite qui se termine par un virage très serré et c'est donc l'endroit idéal pour tenter un dépassement - déclare Heikki Kovalainen - Il n'est pas facile de trouver les bons réglages là-bas. C'est un tracé qui demande des appuis aérodynamiques moyens et il faut donc trouver le bon compromis."
"Le vent peut souffler très fort et cela complique notre tâche qui est de bien faire fonctionner la voiture durant tout le week-end. Il faut attaquer à Bahreïn pour faire un bon chrono. J'espère boucler un autre bon week-end et avoir l'occasion de marquer quelques points de plus," ajoute le pilote finlandais.
Etant donné les circonstances, Martin Whitmarsh est satisfait de ses troupes. "Les points que nous avons marqués en Chine sont encourageants, car ils démontrent que même sans une voiture compétitive, nous n'avons pas perdu nos capacités de participer à un Grand Prix en attaquant et de saisir toutes les opportunités à notre portée. Nous aurons le même objectif à Bahreïn, avant de rendre notre voiture plus compétitive."
"Une fois de plus, nous allons introduire une série de nouveautés sur la MP4-24 et nous sommes persuadés qu'elles vont nous faire gagner en performance. Cette course est aussi celle de l'un de nos principaux actionnaires et elle sera donc un peu particulière pour tous les membres de l'équipe. Nous allons être bien accueillis par nos hôtes bahreïniens," ajoute Whitmarsh.
Daniel THYS
© CAPSIS International
Massa : "Marquer des points à Bahreïn"
Un début très difficile pour la Scuderia Ferrari qui a inscrit aucun point dans le championnat du monde 2009. Felipe Massa espère pouvoir inscrire ses premiers points à Bahreïn.
"J’ai toujours été bon sur le circuit de Sakhir en gagnant les deux dernières fois, j’espère que cela est bon signe. Pour concrètement, nous avons fait des tests au cours de l’hiver là bas, et la voiture n’était pas trop mauvaise, les pneus semblaient convenir à notre package," explique Felipe Massa.
"Je m’attends vraiment à être plus compétitif, surtout si nous avons le KERS. Il devrait nous avantager sur cette piste. J’espère que nous pourrons rendre la vie plus difficile aux autres équipes en nous battant pour un bon résultat," explique le pilote Ferrari.
"Je suis très motivé, malgré les moments difficiles que nous avons eu jusqu’ici. Il devrait faire beaucoup plus chaud que d’habitude ici, mais je ne pense pas que ce sera un problème à traiter," ajoute Felipe Massa.
Michael Schumacher annule sa participation à une course
Michael Schumacher a annulé sa participation pour le début de la série Superbike qui ara lieu ce week-end. Le septuple champion du monde de Formule 1 ressent encore des effets suite à son accident de moto qu’il avait eu en Espagne en février.
"Je dois malheureusement passer la course au Lausitzring parce que je ne suis pas encore prêt," explique Michael Schumacher à l’agence de presse allemande DPA.
"Je dois malheureusement passer la course au Lausitzring parce que je ne suis pas encore prêt," explique Michael Schumacher à l’agence de presse allemande DPA.
mardi 21 avril 2009
Haug hopes Vettel to drive McLaren 'some day'
Apr.21 (GMM) Mercedes-Benz is interested in seeing Sebastian Vettel at the wheel of a McLaren at some point in the future.
That is the admission of Norbert Haug, boss of the German carmaker's racing activities, in the wake of countryman Vettel's second dominant race win at the wheel of a Red Bull-branded car.
Haug has previously admitted Mercedes' interest in the 21-year-old German, who is under contract to the energy drink company until the end of next year.
"After that we will have to see, perhaps some day he will drive a silver Arrows," he told the German newspaper Bild.
Vettel also has ties with BMW, with whom he debuted as a F1 test driver and first contested a grand prix, in the injured Robert Kubica's car at Indianapolis two years ago.
Part of Vettel's ongoing BMW deal, Mario Theissen confirmed, is that he drives an M5 on the road.
Seven time world champion Michael Schumacher said: "I can see him fighting now for the world championship."
That is the admission of Norbert Haug, boss of the German carmaker's racing activities, in the wake of countryman Vettel's second dominant race win at the wheel of a Red Bull-branded car.
Haug has previously admitted Mercedes' interest in the 21-year-old German, who is under contract to the energy drink company until the end of next year.
"After that we will have to see, perhaps some day he will drive a silver Arrows," he told the German newspaper Bild.
Vettel also has ties with BMW, with whom he debuted as a F1 test driver and first contested a grand prix, in the injured Robert Kubica's car at Indianapolis two years ago.
Part of Vettel's ongoing BMW deal, Mario Theissen confirmed, is that he drives an M5 on the road.
Seven time world champion Michael Schumacher said: "I can see him fighting now for the world championship."
Ferrari aim to revive KERS for Bahrain
Apr.20 (GMM) Ferrari will try to reinstate a KERS system into its package for this weekend's Bahrain grand prix.
Due to reliability and safety concerns, the Italian team pulled the technology from its F60 single seaters in China.
The heavier Kimi Raikkonen didn't seem to mind not having the power boost, but diminutive Felipe Massa admitted in Shanghai that it is "definitely a handicap in my case".
"This is another area where we must work, to go back to using it as soon as possible," said the Brazilian.
Substantial improvements for the car will have to wait until Barcelona next month, but team boss Stefano Domenicali said Ferrari will attempt to bring back KERS immediately.
"The car will be the same as here," he said before leaving China, "even though we will look at running the KERS again."
Down from seven in Australia and Malaysia, only three cars were using active KERS systems in the Chinese grand prix.
Renault has for now withdrawn the technology, with staunch opponent Flavio Briatore quoted in the Spanish media as saying the energy re-use systems would best be used as "anchors in the sea".
"We are going to analyse the data, the numbers. BMW were most in favour of them and it seems they have discarded it now," the Italian said. "I believe it has been a dramatic exercise in throwing away money."
Brawn GP is not yet using McLaren-Mercedes' customer unit, but boss Ross Brawn believes KERS will be "a crucial aspect in the second half of the season".
Due to reliability and safety concerns, the Italian team pulled the technology from its F60 single seaters in China.
The heavier Kimi Raikkonen didn't seem to mind not having the power boost, but diminutive Felipe Massa admitted in Shanghai that it is "definitely a handicap in my case".
"This is another area where we must work, to go back to using it as soon as possible," said the Brazilian.
Substantial improvements for the car will have to wait until Barcelona next month, but team boss Stefano Domenicali said Ferrari will attempt to bring back KERS immediately.
"The car will be the same as here," he said before leaving China, "even though we will look at running the KERS again."
Down from seven in Australia and Malaysia, only three cars were using active KERS systems in the Chinese grand prix.
Renault has for now withdrawn the technology, with staunch opponent Flavio Briatore quoted in the Spanish media as saying the energy re-use systems would best be used as "anchors in the sea".
"We are going to analyse the data, the numbers. BMW were most in favour of them and it seems they have discarded it now," the Italian said. "I believe it has been a dramatic exercise in throwing away money."
Brawn GP is not yet using McLaren-Mercedes' customer unit, but boss Ross Brawn believes KERS will be "a crucial aspect in the second half of the season".
Even McLaren not committed to KERS
Apr.21 (GMM) Even McLaren is not staunchly committed to using its KERS system throughout the entire 2009 formula one calendar.
Amid reliability and safety concerns for its system, Ferrari took the controversial energy re-use technology off its cars in Shanghai.
Renault's two cars also did not feature KERS in the Chinese grand prix, despite using it in Australia and Malaysia. Robert Kubica tested the system aboard his BMW last Friday but it was withdrawn for qualifying and the race.
As well as Nick Heidfeld, then, the two McLarens were the only cars using KERS in China, even though the huge front straight was theoretically ideal for the 82 hp bursts.
Ferrari will attempt to fit KERS to its F60 cars again this weekend in Bahrain, but McLaren boss Martin Whitmarsh makes clear that his team is not staunchly committed to using the technology all season.
"Nothing is set in stone," the Briton is quoted as saying by motorsport-magazin.com. "We will not have it in the car if we do not get an advantage from it," Whitmarsh added.
Amid reliability and safety concerns for its system, Ferrari took the controversial energy re-use technology off its cars in Shanghai.
Renault's two cars also did not feature KERS in the Chinese grand prix, despite using it in Australia and Malaysia. Robert Kubica tested the system aboard his BMW last Friday but it was withdrawn for qualifying and the race.
As well as Nick Heidfeld, then, the two McLarens were the only cars using KERS in China, even though the huge front straight was theoretically ideal for the 82 hp bursts.
Ferrari will attempt to fit KERS to its F60 cars again this weekend in Bahrain, but McLaren boss Martin Whitmarsh makes clear that his team is not staunchly committed to using the technology all season.
"Nothing is set in stone," the Briton is quoted as saying by motorsport-magazin.com. "We will not have it in the car if we do not get an advantage from it," Whitmarsh added.
Vettel aiderait Webber à être plus rapide...
Sebastian Vettel et Mark Webber ont signé un retentissant doublé en Chine, mais c'est le jeune Vettel qui a devancé ce vieux renard de Webber.
Il faut dire que le pilote australien a fort à faire avec le très talentueux Vettel. Mark Webber utiliserait d'ailleurs les réglages de Vettel au lieu de le faire profiter de sa grande expérience de la F1. C'est le monde à l'envers...
"Au début, Mark ne voulait pas utiliser les réglages de Vettel. Il ne l'acceptait pas. Aujourd'hui, il les utilise, car ils sont tout simplement meilleurs," affirme Helmut Marko, consultant chez Red Bull.
Quoi qu'il en soit, Dietrich Mateschitz, le patron de Red Bull, est très satisfait de son duo de pilotes.
Cliquez ici.
"Mark a déjà démontré qu'il était l'un des meilleurs pilotes en F1. Nos pilotes forment le duo idéal. La seule chose que nous désirons, ce sont deux pilotes qui vont jusqu'à leurs limites et qui se poussent l'un l'autre au maximum de leurs possibilités. Et c'est comme ça que cela se passe."
Daniel THYS
© CAPSIS International
L'équipe Brawn favorite à Bahreïn?
C'est l'équipe Red Bull qui a dominé le Grand Prix de Chine, mais les conditions climatiques étaient épouvantables et elle en a tiré profit à la perfection.
Ce week-end à Bahreïn, l'équipe Brawn pourrait revenir dans la bataille pour la victoire, mais elle ne sera peut-être pas la seule à retrouver des couleurs...
"Nos principaux adversaires seront Red Bull et Toyota - affirme Jenson Button - L'équipe Toyota n'a pas eu un bon week-end en Chine, mais elle sera très forte à Bahreïn."
Quant à Christian Horner, directeur de l'équipe Red Bull, il se refuse à considérer d'ores et déjà son équipe comme l'une des favorites du championnat.
"Il est trop tôt pour affirmer ça. N'oubliez pas que Ferrari et McLaren vont bientôt sortir de leur léthargie. On ne peut pas les négliger," déclare Horner, dans les colonnes du Telegraph.
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Mark Webber pense d'ailleurs que Red Bull n'est pas encore au niveau des Brawn. Ces dernières avaient en effet plus d'essence que les Red Bull lors des qualifications de Shanghai et le pilote australien est persuadé que Brawn est toujours l'équipe de référence.
"Leur monoplace est sans aucun doute très forte et c'est l'équipe de référence pour nous tous, celle que nous voulons tous rattraper," précise Webber à la BBC.
Daniel THYS
© CAPSIS International
Felipe Massa ne se voile pas la face
En lutte pour le titre des pilotes jusqu’au dernier virage lors de l’ultime course, au Brésil, Felipe Massa ne s’attendait pas à connaître un début de championnat aussi difficile.
Ferrari – champion du monde des constructeurs en 2008 – n’a toujours pas inscrit le moindre point après trois courses en 2009. Pire, le meilleur résultat obtenu par Felipe Massa est la 9ème place lors d’un Grand Prix de Malaisie tronqué.
Un problème de suspension l’avait contraint à l’abandon en Australie et c’est une panne électrique qui l’a stoppé net dans son élan à Shanghai.
« C'est une situation très difficile. Nous sommes dans une autre configuration que par le passé, mais je crois toujours dans l'équipe » affirme le Brésilien. « Je pense que nous avons de bonnes chances de nous éloigner de ces problèmes. Je suis très motivé pour aider l'équipe à surmonter ça. Je ferai de mon mieux. Je vais travailler encore plus dur pour l'équipe, pour essayer de les motiver, afin de sortir de ce moment très difficile.
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»
« Nous sommes tous des êtres humains, et les gens peuvent avoir des périodes pénibles. J'ai souvent connu ça au début de ma carrière si je me souviens bien. Je vais m’en rappeler encore plus maintenant pour être en mesure de sortir de cette situation » insistait-il.
« Actuellement, nous avons deux problèmes ! Le premier est que nous devons améliorer la voiture, nous devons la rendre plus rapide. Et le deuxième est que nous devons être fiables. Vous pouvez avoir la voiture la plus rapide du monde, si vous ne terminez pas la course, ça n'a pas d'importance. Maintenant, ce sont les points qui comptent. Nous devons travailler pour améliorer la situation » concluait Massa.
Piquet menacé par quatre pilotes ?
Une nouvelle fois auteur d’un triste week-end, Nelsinho Piquet est de plus en plus sur la sellette en cette année 2009.
Déjà lors de l’inter-saison, on parlait d’un éventuel remplacement du second pilote Renault F1, mais il a finalement eu les faveurs de son employeur, qui avait décidé de lui accorder une deuxième chance.
Mais Briatore, patron de l’écurie française, avait prévenu : Piquet doit se rapprocher de Fernando Alonso et réaliser de bonnes courses. Ce que le pilote brésilien n’a pas encore fait en trois Grands Prix.
D’après deux journaux espagnols, AS et Marca, il pourrait bien être remplacé. Et il y a de nombreux prétendants, comme toujours lorsqu’il s’agit d’un baquet de Formule Un.
Bien évidemment, le favori n’est autre que Romain Grosjean, actuel pilote essayeur de Renault F1 mais également pilote de GP2. Mais il n’est pas le seul puisque les médias espagnols font échos de trois autres pilotes.
Marca parle en effet de Bruno Senna, qui a décidé de ne pas s’engager en DTM avec Mercedes et qui est aujourd’hui sans volant pour cette saison, expliquant que seule la F1 l’intéressait.
Le quotidien As annonce de son côté que Renault s’intéresserait à Takuma Sato et Alex Wurz. Le premier est sans emploi depuis que Toro Rosso a décidé de conserver Sébastien Bourdais. Le deuxième est sur le point d’être remplacé par Anthony Davidson au poste de troisième pilote pour Brawn GP.
Tout ceci n’est que pure spéculation pour l’instant, mais une chose est sûre : Nelson Piquet Junior a réellement du souci à se faire s’il ne se reprend pas au plus vite.
Ferrari pourrait déjà se pencher sur 2010
Aujourd’hui encore, Ferrari n’a pas marqué le moindre point. Trois courses et aucun point au compteur, la Scuderia n’avait pas connu pire situation depuis 1981 !
A l’heure actuelle, la F60 manque de compétitivité pour pouvoir jouer les premiers rôles à la régulière et Ferrari a prévu d’importantes nouveautés aérodynamiques, dont le fameux double diffuseur, pour le retour en Europe avec le Grand Prix d’Espagne.
D’après le directeur de l’équipe Stefano Domenicali, si la situation ne s’améliore pas d’ici un mois, c’est-à-dire après l’épreuve espagnole, l’écurie italienne pourrait décider de laisser tomber le développement de la F60 pour se consacrer entièrement à la saison 2010.
"Bien sûr, je pense que nous verrons après l’Espagne où nous sommes. A cette période, nous verrons vraiment quelle peut être la situation, donc en fait quand nous reviendrons en Europe."
Dans l’espérance de retrouver des performances dignes de son rang, Ferrari devrait donc intégrer un diffuseur à doubles canaux à Barcelone. Cependant, Domenicali ne croit pas que cet élément aérodynamique résoudra tous les problèmes rencontrés sur la voiture.
"Non. La situation est bien plus compliquée que ça. Cet élément nous apportera un bénéfice mais il serait faux de croire qu’il est l’unique clé. Nous avons vu, par exemple, que la voiture de Red Bull a vraiment fait un super boulot."
"Ils ont eu plus de temps, ils se sont concentrés sur cette année bien plus tôt que nous et c’est la réalité, nous devons en tenir compte. L’autre chose que nous devons bien comprendre est qu’aujourd’hui dans certaines conditions, regardez la première partie de la course, notre voiture n’était pas mal du tout. Il nous faut donc comprendre beaucoup de choses."
Enfin, Domenicali tient à ce que son équipe conserve son sang froid et garde le principal objectif en tête : marquer des points.
"Je pense que nous devons attendre. Nous avons besoin de rester calmes. Ce n’est pas facile, je sais, mais nous devons rester calmes car il y a beaucoup de choses qui peuvent changer très rapidement. La priorité numéro un est de marquer des points."
dimanche 19 avril 2009
Chine : Doublé historique pour Red Bull
La pluie s’est invitée pour le départ du Grand Prix de Chine. Les températures sont fraiches puisqu’il fait 20°C dans l’air et 19°C sur la piste, le taux d’humidité atteint 89%.
Le départ se fera derrière le safety car. Kubica et Glock s’élanceront des stands pour adapter leur stratégie.
Les voitures s’élancent donc derrière la voiture de sécurité, tous les pilotes sont prudents et font chauffer les pneus comme ils peuvent. Felipe Massa se fait surprendre et part légèrement à l’extérieur mais il peut récupérer sa position. Sutil est obligé de partir au large pour éviter Piquet.
Rosberg passe déjà par les stands, il change ses pneus et remet un peu d’essence. On est au sixième tour et la voiture de sécurité est toujours en piste. Alonso passe aussi par les stands, on adapte la stratégie. Le safety car s’efface à la fin du septième tour.
Le vrai départ est lancé, Vettel reste en tête devant Webber et Barrichello, derrière tout se passe sans encombre. Hamilton dépasse Räikkönen pour prendre la sixième position.
Buemi, qui essaie de dépasser Räikkönen, part à l’extérieur pour éviter le Finlandais. Heidfeld part au large mais parvient à revenir sur la piste.
Hamilton passe devant Trulli dans une manœuvre très difficile, en passant sur le vibreur, il aurait pu partir en tête-à-queue. Barrichello a fait une erreur, ce qui permet à son coéquipier Button de prendre la troisième.
Räikkönen est en difficulté, Buemi puis Massa prennent l’avantage. Hamilton part en tête-à-queue en prenant le vibreur, il repart dixième.
Contact entre Heidfeld et Glock. C’est le tête-à-queue pour le pilote BMW qui repart derrière tout le monde. Massa prend l’avantage sur Trulli et s’empare de la sixième place. Webber passe par les stands, il repart derrière Massa. Vettel l’imite, il repart derrière les Brawn GP, en troisième position.
Kubica a harponné Trulli. Le Polonais perd son aileron avant, l’Italien lui son aileron arrière, il abandonne. La voiture de sécurité fait de nouveau son apparition ! Cela fait les affaires des Red Bull et d’Alonso. Button se jette donc au stand, il ressort devant Massa. Barrichello l’imite, il part devant Kovalainen.
Il y a eu une friction entre Vettel et Buemi, le Suisse a endommagé son aileron avant et arrière. Massa abandonne, il est victime d’un problème de fiabilité, le Brésilien est dépité. Il ne marque pas de point sur les trois premiers Grand Prix.
Vingt-et-unième tour et la voiture de sécurité se retire. Tête-à-queue de Bourdais qui occupait la huitième position. Au classement Vettel est toujours en tête devant Button, Webber, Räikkönen, Hamilton et Barrichello.
Hamilton fait l’extérieur à Räikkönen. Alonso prend l’avantage sur Nakajima. Glock rentre au stand avec un aileron avant abimé. Petite erreur de Button qui laisse la deuxième place à Webber.
Webber fait à son tour une erreur et Button en profite. Mais l’Australien prend l’avantage avec une belle manœuvre. Alonso met la pression sur Buemi et le dépasse.
Hamilton passe par les stands. Kovalainen fait de même. Alonso s’arrête au stand également. Tout comme Kubica, qui change encore d’aileron avant. Vettel rentre au stand et part P3 derrière Button. Tête-à-queue d’Alonso qui est maintenant treizième.
Vettel récupère la première place sans attendre l’arrêt au stand de Button. Ce dernier rentre au stand et part en pneus pluie, il revient en quatrième position.
Sutil est huitième, ça serait le premier point pour Force India, mais il subit la pression de Heidfeld, Glock et Alonso. Kovalainen prend l’avantage sur Hamilton qui a fait une petite faute.
À dix tours du terme, on se dirige vers la première victoire et même le premier doublé de l’histoire pour Red Bull. Glock met la pression sur Heidfeld pour le point de la huitième place. Cela fait les affaires de Sutil qui prend le large pour marquer deux points.
Nouveau tête-à-queue de Hamilton qui permet à Sutil de prendre la sixième place. Forte sortie de piste de Sutil, dommage pour l’Allemand qui pouvait marquer les premiers points de l’écurie Force India. Heidfeld a fait une erreur, il est maitenant neuvième. Glock et Buemi sont dans les points.
C’est fini, et c’est historique puisque Red Bull signe un doublé : Vettel devance Webber. Derrière Button complète le podium, suivent Barrichello, Kovalainen, Hamilton, Glock et Buemi.
Pos Pilotes Equipes Tours Ecart Points
01 S. Vettel RBR 56 10
02 M. Webber RBR 56 + 10.9 secs 8
03 J. Button Brawn 56 + 44.9 secs 6
04 R. Barrichello Brawn 56 + 63.7 secs 5
05 H. Kovalainen McLaren 56 + 65.1 secs 4
06 L. Hamilton McLaren 56 + 71.8 secs 3
07 T. Glock Toyota 56 + 74.4 secs 2
08 S. Buemi Toro Rosso 56 + 76.4 secs 1
09 F. Alonso Renault 56 + 84.3 secs
10 K. Räikkönen Ferrari 56 + 91.7 secs
11 S. Bourdais Toro Rosso 56 + 94.1 secs
12 N. Heidfeld BMW Sauber 56 + 95.8 secs
13 R. Kubica BMW Sauber 56 + 106.8 secs
14 G. Fisichella Force India 55 + 1 tour
15 N. Rosberg Williams 55 + 1 tour
16 N. Piquet Renault 53 + 2 tours
17 A. Sutil Force India 50 + 6 tours
Ret K. Nakajima Williams 43 + 13 tours
Ret F. Massa Ferrari 20 + 36 tours
Ret J. Trulli Toyota 18 + 38 tours
samedi 18 avril 2009
Chine : Relevé du poids de chaque voiture
Comme le prévoit le règlement 2009, la FIA a dévoilé le poids des monoplaces de chaque pilote.
Le poids indiqué a été relevé à l’issue des qualifications et comprend donc l’essence embarquée pour la première partie de la course.
Pos. Pilote Poids
1 S. Vettel 644.0 kg
2 F. Alonso 637.0 kg
3 M. Webber 646.5 kg
4 R. Barrichello 661.0 kg
5 J. Button 659.0 kg
6 J. Trulli 664.5 kg
7 N. Rosberg 650.5 kg
8 K. Räikkönen 673.5 kg
9 L. Hamilton 679.0 kg
10 S. Buemi 673.0 kg
11 N. Heidfeld 679.0 kg
12 H. Kovalainen 697.0 kg
13 F. Massa 690.0 kg
14 T. Glock 652.0 kg
15 K. Nakajima 682.7 kg
16 S. Bourdais 690.0 kg
17 N. Piquet 697.9 kg
18 R. Kubica 659.0 kg
19 A. Sutil 648.0 kg
20 G. Fisichella 679.5 kg
Le poids indiqué a été relevé à l’issue des qualifications et comprend donc l’essence embarquée pour la première partie de la course.
Pos. Pilote Poids
1 S. Vettel 644.0 kg
2 F. Alonso 637.0 kg
3 M. Webber 646.5 kg
4 R. Barrichello 661.0 kg
5 J. Button 659.0 kg
6 J. Trulli 664.5 kg
7 N. Rosberg 650.5 kg
8 K. Räikkönen 673.5 kg
9 L. Hamilton 679.0 kg
10 S. Buemi 673.0 kg
11 N. Heidfeld 679.0 kg
12 H. Kovalainen 697.0 kg
13 F. Massa 690.0 kg
14 T. Glock 652.0 kg
15 K. Nakajima 682.7 kg
16 S. Bourdais 690.0 kg
17 N. Piquet 697.9 kg
18 R. Kubica 659.0 kg
19 A. Sutil 648.0 kg
20 G. Fisichella 679.5 kg
Chine : Estimation des stratégies
En se basant sur le poids des monoplaces communiqué par la FIA et en prenant en compte la consommation de carburant par tour, les stratégies des pilotes pour le premier relais du Grand Prix de Chine devraient êtres les suivantes :
Pos. Pilote 1er arrêt (tour)
1 S. Vettel 11
2 F. Alonso 8
3 M. Webber 12
4 R. Barrichello 17
5 J. Button 16
6 J. Trulli 18
7 N. Rosberg 13
8 K. Räikkönen 22
9 L. Hamilton 24
10 S. Buemi 22
11 N. Heidfeld 24
12 H. Kovalainen 31
13 F. Massa 28
14 T. Glock 14
15 K. Nakajima 25
16 S. Bourdais 28
17 N. Piquet 31
18 R. Kubica 16
19 A. Sutil 12
20 G. Fisichella 24
Pos. Pilote 1er arrêt (tour)
1 S. Vettel 11
2 F. Alonso 8
3 M. Webber 12
4 R. Barrichello 17
5 J. Button 16
6 J. Trulli 18
7 N. Rosberg 13
8 K. Räikkönen 22
9 L. Hamilton 24
10 S. Buemi 22
11 N. Heidfeld 24
12 H. Kovalainen 31
13 F. Massa 28
14 T. Glock 14
15 K. Nakajima 25
16 S. Bourdais 28
17 N. Piquet 31
18 R. Kubica 16
19 A. Sutil 12
20 G. Fisichella 24
Qualifs : Trois moteurs Renault aux avant-postes
Ciel bleu et très fortes températures à l’entame de cette séance de qualifications du Grand Prix de Chine. Pas moins de 25°C dans l’air mais surtout 40°C sur la piste !
Fisichella et Sutil sont les premiers à s’élancer dans cette Q1, très vite rejoints par les deux Toro Rosso de Bourdais et Buemi. Beaucoup de changements en haut du tableau lors de cette séance. Rosberg puis Vettel, Button et Webber s’emparent de la P1 tour à tour.
Massa puis Räikkönen améliorent et passent sous la barre des 1:37 avant que Rosberg n’améliore et réalise un excellent chrono. Mais c’est sans compter sur Webber, intenable, avec un temps canon en 1:35.751 !
Les Brawn rétablissent l’ordre, Barrichello puis Button passent devant Webber et sa Red Bull. Derrière, c’est la déception pour Renault et BMW, qui perdent respectivement Piquet et Kubica. Bourdais, Sutil et Fisichella sont les trois autres éliminés de cette Q1.
Moins de mouvement à l’entame de Q2. Il faut attendre quelques minutes avant que les deux Williams entrent en piste, très vite suivies par les treize autres pilotes encore en course pour la pole.
Webber, encore lui, grimpe en haut de la feuille des temps. Beaucoup de pilotes échouent devant le chrono de l’Australien. Il faut attendre les dernières minutes pour voir Button s’octroyer la P1. Mais quelques instants plus tard, Vettel et Webber repassent à l’attaque et rétrogradent le vainqueur des deux premières courses au troisième rang.
Invité surprise, Sébastien Buemi ne compte pas s’arrêter en Q2 et passe in-extremis en Q3 avec son dixième temps. Du bon monde au tapis à l’issue de cette deuxième partie de séance qualificatives : Heidfeld, Kovalainen, Massa, Glock et Nakajima sont éliminés.
C’est parti pour la Q3 qui déterminera le poleman de ce Grand Prix de Chine. Comme lors des deux précédentes phases de qualifications, les Brawn GP et les Red Bull trustent les premières places.
Webber s’empare de Q1, il sera difficile à battre ! Barrichello et Button échouent, il ne sont que P2 et P3. Mais c’est sans compter sur Vettel, qui améliore le temps de son coéquipier. Vettel en pole : 1:36.184 pour le pilote allemand !
Et Alonso s’intercale entre les deux pilotes Red Bull avec une R29 véritablement transformée.
C’est terminé, Vettel partira donc en pole demain. Il est suivi par Alonso et Webber. Suivent Barrichello, Button, Trulli, Rosberg, Räikkönen, Hamilton et Buemi.
Pos Pilotes Ecuries Phase 1 Phase 2 Phase 3 Tours
01 S. Vettel RBR 1:36.565 1:35.130 1:36.184 11
02 F. Alonso Renault 1:36.443 1:35.803 1:36.381 21
03 M. Webber RBR 1:35.751 1:35.173 1:36.466 19
04 R. Barrichello Brawn 1:35.701 1:35.503 1:36.493 21
05 J. Button Brawn 1:35.533 1:35.556 1:36.532 19
06 J. Trulli Toyota 1:36.308 1:35.645 1:36.835 21
07 N. Rosberg Williams 1:35.941 1:35.809 1:37.397 23
08 K. Räikkönen Ferrari 1:36.137 1:35.856 1:38.089 19
09 L. Hamilton McLaren 1:35.776 1:35.740 1:38.595 17
10 S. Buemi Toro Rosso 1:36.284 1:35.965 1:39.321 21
11 N. Heidfeld BMW Sauber 1:36.525 1:35.975 14
12 H. Kovalainen McLaren 1:36.646 1:36.032 10
13 F. Massa Ferrari 1:36.178 1:36.033 11
14 T. Glock Toyota 1:36.364 1:36.066 14
15 K. Nakajima Williams 1:36.673 1:36.193 13
16 S. Bourdais Toro Rosso 1:36.906 10
17 N. Piquet Renault 1:36.908 10
18 R. Kubica BMW Sauber 1:36.966 8
19 A. Sutil Force India 1:37.669 10
20 G. Fisichella Force India 1:37.672 10
EL3 : Rosberg comme à l’accoutumée
C’est sous un grand soleil que débute cette séance d’essais libres 3 du Grand Prix de Chine 2009. Il fait 22°C dans l’air, 32°C sur la piste.
Le feu passe au vert et beaucoup de pilotes effectuent leur tour d’installation. Petite frayeur pour Nico Rosberg au volant de sa Williams, qui se fait surprendre à l’entrée des stands, là où Lewis Hamilton avait abandonné en 2007.
Les deux Toyota de Glock et Trulli sont les premières à réaliser un chrono. 1:38.549 pour Massa qui s’empare de la première place. Déjà vingt minutes se sont écoulées dans cette séance et Fernando Alonso réalise son premier chrono avec son nouveau diffuseur. P2 pour lui.
Räikkönen et Hamilton occupent le haut du tableau à la mi-séance, mais c’est sans compter sur les deux Red Bull Renault, visiblement à l’aise sur le tracé de Shanghai.
Timo Glock rencontre un problème de boîte, il devrait la changer et donc être rétrogradé de cinq places à l’issue des qualifications. Pendant ce temps, Felipe Massa améliore, 1:36.801 pour le Brésilien.
Trulli le déloge très vite avec un 1:36.272, mais c’est Nico Rosberg qui va finalement réaliser le meilleur chrono de cette séance lors de son ultime tentative. 1:36.133 pour le pilote Williams, désormais habitué à terminer en tête des séances d’essais libres.
Rosberg termine en haut du tableau, devant Trulli et Lewis Hamilton. Jenson Button est P4, juste devant Nelsinho Piquet sur sa Renault et Felipe Massa. La séance de qualifications s’annonce palpitante.
Pos Pilotes Equipes Temps Ecart Tours
01 N. Rosberg Williams 1:36.133 17
02 J. Trulli Toyota 1:36.272 + 0.139 22
03 L. Hamilton McLaren 1:36.330 + 0.197 17
04 J. Button Brawn 1:36.463 + 0.330 16
05 N. Piquet Renault 1:36.464 + 0.331 16
06 F. Massa Ferrari 1:36.528 + 0.395 18
07 H. Kovalainen McLaren 1:36.547 + 0.414 13
08 K. Nakajima Williams 1:36.560 + 0.427 17
09 K. Räikkönen Ferrari 1:36.568 + 0.435 17
10 R. Barrichello Brawn 1:36.642 + 0.509 17
11 N. Heidfeld BMW Sauber 1:36.702 + 0.569 14
12 R. Kubica BMW Sauber 1:36.742 + 0.609 14
13 S. Buemi Toro Rosso 1:36.742 + 0.609 16
14 S. Bourdais Toro Rosso 1:36.834 + 0.701 17
15 M. Webber RBR 1:37.330 + 1.197 8
16 S. Vettel RBR 1:37.349 + 1.216 7
17 A. Sutil Force India 1:37.534 + 1.401 17
18 G. Fisichella Force India 1:37.732 + 1.599 18
19 F. Alonso Renault 1:38.003 + 1.870 6
20 T. Glock Toyota 1:39.110 + 2.977 6
Le feu passe au vert et beaucoup de pilotes effectuent leur tour d’installation. Petite frayeur pour Nico Rosberg au volant de sa Williams, qui se fait surprendre à l’entrée des stands, là où Lewis Hamilton avait abandonné en 2007.
Les deux Toyota de Glock et Trulli sont les premières à réaliser un chrono. 1:38.549 pour Massa qui s’empare de la première place. Déjà vingt minutes se sont écoulées dans cette séance et Fernando Alonso réalise son premier chrono avec son nouveau diffuseur. P2 pour lui.
Räikkönen et Hamilton occupent le haut du tableau à la mi-séance, mais c’est sans compter sur les deux Red Bull Renault, visiblement à l’aise sur le tracé de Shanghai.
Timo Glock rencontre un problème de boîte, il devrait la changer et donc être rétrogradé de cinq places à l’issue des qualifications. Pendant ce temps, Felipe Massa améliore, 1:36.801 pour le Brésilien.
Trulli le déloge très vite avec un 1:36.272, mais c’est Nico Rosberg qui va finalement réaliser le meilleur chrono de cette séance lors de son ultime tentative. 1:36.133 pour le pilote Williams, désormais habitué à terminer en tête des séances d’essais libres.
Rosberg termine en haut du tableau, devant Trulli et Lewis Hamilton. Jenson Button est P4, juste devant Nelsinho Piquet sur sa Renault et Felipe Massa. La séance de qualifications s’annonce palpitante.
Pos Pilotes Equipes Temps Ecart Tours
01 N. Rosberg Williams 1:36.133 17
02 J. Trulli Toyota 1:36.272 + 0.139 22
03 L. Hamilton McLaren 1:36.330 + 0.197 17
04 J. Button Brawn 1:36.463 + 0.330 16
05 N. Piquet Renault 1:36.464 + 0.331 16
06 F. Massa Ferrari 1:36.528 + 0.395 18
07 H. Kovalainen McLaren 1:36.547 + 0.414 13
08 K. Nakajima Williams 1:36.560 + 0.427 17
09 K. Räikkönen Ferrari 1:36.568 + 0.435 17
10 R. Barrichello Brawn 1:36.642 + 0.509 17
11 N. Heidfeld BMW Sauber 1:36.702 + 0.569 14
12 R. Kubica BMW Sauber 1:36.742 + 0.609 14
13 S. Buemi Toro Rosso 1:36.742 + 0.609 16
14 S. Bourdais Toro Rosso 1:36.834 + 0.701 17
15 M. Webber RBR 1:37.330 + 1.197 8
16 S. Vettel RBR 1:37.349 + 1.216 7
17 A. Sutil Force India 1:37.534 + 1.401 17
18 G. Fisichella Force India 1:37.732 + 1.599 18
19 F. Alonso Renault 1:38.003 + 1.870 6
20 T. Glock Toyota 1:39.110 + 2.977 6
vendredi 17 avril 2009
Button et Barrichello répondent à Briatore
Flavio Briatore, patron de l'écurie de Formule 1 Renault, a assimilé jeudi le leader du Championnat, Jenson Button, à une "borne" routière, pour sa lenteur, et son coéquipier Rubens Barrichello à un "quasi retraité", lui valant d'être traité vendredi de "mauvais perdant".
"Les pilotes qui sont dans nos équipes (Ferrari, McLaren-Mercedes et Renault) ont été ou sont des champions du monde. Mais c'est un pilote qui était quasi-retraité et un autre, brave garçon mais (lent comme) une borne routière, qui se jouent le Championnat", avait déclaré Briatore à la presse italienne.
"Il y a beaucoup de bonnes personnes et beaucoup de mauvais perdants dans le paddock", lui a répondu Barrichello, qui a qualifié les attaques du patron de Renault de "stupides", selon le site autosport.com.
"Si nous pensons tous que Ferrari et McLaren-Mercedes doivent gagner, à quoi servent les autres équipes?", s'est interrogé le Brésilien.
"C'est évidemment un homme très en colère à cause des diffuseurs.
Et il est visiblement très déçu que (Renault) n'ait pas produit une voiture aussi compétitive que la nôtre", a commenté Jenson Button.
L'écurie Brawn GP, ex-Honda F1, a travaillé "très très dur dans des circonstances très difficiles", a rappelé le Britannique, ajoutant qu'il était "très très injuste" de la part de Briatore de faire des commentaires de la sorte "juste parce qu'il est un peu amer".
"Il ne devrait pas oublier qu'il a essayé de m'embaucher cette saison", a glissé le leader du Championnat.
Briatore a vertement critiqué jeudi la décision de la Fédération internationale de l'automobile (FIA) de valider les diffuseurs (éléments aérodynamiques) des Williams, Brawn GP et Toyota, qui confèrent à ces écuries un avantage important sur Ferrari et Renault, entre autres.
D'après AFP
Chine : Essais Libres 2
La deuxième séance d’essais libres au programme du jour sur le circuit de Shanghai s’est ouverte sous un ciel toujours bleu mais balayé par un vent soutenu – supérieur à 5 mètres/seconde. Les températures restaient assez élevées : 19° dans l’air, 34° sur la piste.
Plusieurs concurrents, dont les deux pilotes Toro Rosso, repartaient illico une fois le feu vert allumé pour 90 minutes.
Fernando Alonso voyait Adrian Sutil lui succéder en tête des écrans de chronométrage après les premiers tours chronométrés. Sebastian Vettel échouait à un dixième de son compatriote.
A la fin du premier quart d’heure, Nakajima hissait sa Williams en première position d’où Kazuki était chassé par la Toro Rosso de Sébastien Bourdais – 1’37.852
Le jeune pilote suisse, Sébastien Buemi prenait à son tour l’avantage – 1’37.702 – moins d’un dixième devant la Brawn GP du vétéran brésilien Rubens Barrichello.
Le premier assaut de Rosberg – 1’37.346 - permettait à Nico de s’installer aux commandes, trois dixièmes devant la seconde FW31 de son équipier japonais.
Avec une monoplace équipée de pneus tendres et neufs, Jarno Trulli propulsait sa Toyota à la première place - 1’36.361 – un peu moins de deux dixièmes devant Timo Glock. Nico Rosberg améliorait sa performance, mais reculait à la 3ème place.
A la fin de la première demi heure, Mark Webber imposait sa Red Bull aux avant-postes mais voyait Sebastian Vettel lui voler la vedette – 1’36.167 – soit 12 millièmes de mieux ! Les Toyota glissaient en 3ème et 4ème position, toujours talonnées par la Williams de Rosberg.
6ème, Sutil et sa Force India devançaient fièrement Hamilton, Bourdais, Button et Barrichello.
Massa 14ème et Raikkonen 17ème éprouvaient toujours des difficultés à bord de leur Ferrari.
Sébastien Bourdais progressait encore et parvenait à prendre l’avantage sur Adrian Sutil à l’entame de la deuxième moitié de séance.
L’utilisation de gommes fraîches et plus tendres permettait à Barrichello et sa Brawn GP d’être les premiers sous la barre des 1’36 !
Rubens ne s’arrêtait pas en si bon chemin, et abaissait le temps de référence en 1’35.881 – moins de deux dixièmes devant son équipier anglais. Ce dernier se rapprochait ensuite à 31 millièmes seulement.
A l’entame des 10 dernières minutes, Jenson Button succédait finalement à Barrichello en tête de la hiérarchie. Nico Rosberg s’invitait à nouveau dans le trio de tête à moins de 5 minutes du terme de la journée, et parvenait même en toute fin de séance à s’intercaler entre les pilotes des Brawn GP.
Derrière Button, Rosberg et Barrichello, on retrouve les deux Red Bull, Mark Webber ayant repris l’avantage sur Sebastian Vettel.
Trulli, Nakajima, Glock, Kovalainen et Bourdais complètent le Top 10 – d’où sont absentes les deux Ferrari – Massa 12ème et Raikkonen 14ème – ainsi que le champion du monde en titre, Lewis Hamilton, seulement 13ème.
Jarno Trulli a bouclé 42 tours, le plus grand nombre réalisé au cours de l’après-midi.
J-P.K
© CAPSIS International
Plusieurs concurrents, dont les deux pilotes Toro Rosso, repartaient illico une fois le feu vert allumé pour 90 minutes.
Fernando Alonso voyait Adrian Sutil lui succéder en tête des écrans de chronométrage après les premiers tours chronométrés. Sebastian Vettel échouait à un dixième de son compatriote.
A la fin du premier quart d’heure, Nakajima hissait sa Williams en première position d’où Kazuki était chassé par la Toro Rosso de Sébastien Bourdais – 1’37.852
Le jeune pilote suisse, Sébastien Buemi prenait à son tour l’avantage – 1’37.702 – moins d’un dixième devant la Brawn GP du vétéran brésilien Rubens Barrichello.
Le premier assaut de Rosberg – 1’37.346 - permettait à Nico de s’installer aux commandes, trois dixièmes devant la seconde FW31 de son équipier japonais.
Avec une monoplace équipée de pneus tendres et neufs, Jarno Trulli propulsait sa Toyota à la première place - 1’36.361 – un peu moins de deux dixièmes devant Timo Glock. Nico Rosberg améliorait sa performance, mais reculait à la 3ème place.
A la fin de la première demi heure, Mark Webber imposait sa Red Bull aux avant-postes mais voyait Sebastian Vettel lui voler la vedette – 1’36.167 – soit 12 millièmes de mieux ! Les Toyota glissaient en 3ème et 4ème position, toujours talonnées par la Williams de Rosberg.
6ème, Sutil et sa Force India devançaient fièrement Hamilton, Bourdais, Button et Barrichello.
Massa 14ème et Raikkonen 17ème éprouvaient toujours des difficultés à bord de leur Ferrari.
Sébastien Bourdais progressait encore et parvenait à prendre l’avantage sur Adrian Sutil à l’entame de la deuxième moitié de séance.
L’utilisation de gommes fraîches et plus tendres permettait à Barrichello et sa Brawn GP d’être les premiers sous la barre des 1’36 !
Rubens ne s’arrêtait pas en si bon chemin, et abaissait le temps de référence en 1’35.881 – moins de deux dixièmes devant son équipier anglais. Ce dernier se rapprochait ensuite à 31 millièmes seulement.
A l’entame des 10 dernières minutes, Jenson Button succédait finalement à Barrichello en tête de la hiérarchie. Nico Rosberg s’invitait à nouveau dans le trio de tête à moins de 5 minutes du terme de la journée, et parvenait même en toute fin de séance à s’intercaler entre les pilotes des Brawn GP.
Derrière Button, Rosberg et Barrichello, on retrouve les deux Red Bull, Mark Webber ayant repris l’avantage sur Sebastian Vettel.
Trulli, Nakajima, Glock, Kovalainen et Bourdais complètent le Top 10 – d’où sont absentes les deux Ferrari – Massa 12ème et Raikkonen 14ème – ainsi que le champion du monde en titre, Lewis Hamilton, seulement 13ème.
Jarno Trulli a bouclé 42 tours, le plus grand nombre réalisé au cours de l’après-midi.
J-P.K
© CAPSIS International
Chine : Essais Libres 1
La première journée d’essais du Grand Prix de Chine – sur le circuit de Shanghai – 3ème des 17 épreuves du championnat du monde de F1 – a débuté sous un ciel bleu et des températures déjà supérieures à 15° dans l’air, 25° par terre.
Sutil et sa Force India étaient les premiers à s’élancer, bientôt suivis par une majeure partie des concurrents. Après une dizaine de minutes, Timo Glock et sa Toyota étaient les derniers à boucler un traditionnel tour de contrôle.
Lewis Hamilton et sa MP4/24 - équipée d’un nouveau diffuseur – effectuait plusieurs tours de vérification. Buemi était le premier à se lancer dans une série de tours chronométrés.
A l’issue de la première demi heure, Jarno Trulli – 1’39.269 – occupait la première place, avant d’en être chassé par Kimi Raikkonen. L’Italien et sa Toyota ne tardaient pas à récupérer le meilleur chrono - 1’37.797 – mais allait connaître un problème mécanique qui l’obligeait à regagner les stands à vitesse réduite.
A l’approche de la mi-séance, Trulli figurait toujours en tête des écrans de chronométrage. L’activité en piste s’intensifiait et voyait Hamilton s’emparer de la meilleure performance – 1’37.603 – quelques millièmes devant Kovalainen !
Jenson Button sonnait la charge - 1’37.450 – un dixième devant Rubens Barrichello.
A l’entame de la dernière demi heure, Lewis Hamilton reprenait les commandes – 1’37.334 – devant Button, Barrichello, Kovalainen, Webber, Trulli, Rosberg, Glock, Alonso et Bourdais.
Massa connaissait quelques difficultés à maîtriser sa Ferrari. Relégué en 14ème position, Felipe ne réussissait pas à progresser – la faute à un tête-à-queue. Pas mieux loti, Kimi Raikkonen figurait seulement au 11ème rang.
Le dernier rush ne changera rien dans le Top 10, dominé par quatre monoplaces propulsées par un V8 Mercedes : Lewis Hamilton et sa McLaren devant les Brawn GP de Jenson Button et Rubens Barrichello, ainsi que la seconde MP4/24 de Kovalainen.
5ème – Mark Webber et sa Red Bull Renault – sont suivis par trois moteurs Toyota : Trulli, Rosberg et Glock.
Alonso et Bourdais complètent le Top 10 !
Le plus grand nombre de tours – 26 - a été bouclé par le Suisse Sébastien Buemi à bord de sa Toro Rosso.
J-P.K
© CAPSIS International
Sutil et sa Force India étaient les premiers à s’élancer, bientôt suivis par une majeure partie des concurrents. Après une dizaine de minutes, Timo Glock et sa Toyota étaient les derniers à boucler un traditionnel tour de contrôle.
Lewis Hamilton et sa MP4/24 - équipée d’un nouveau diffuseur – effectuait plusieurs tours de vérification. Buemi était le premier à se lancer dans une série de tours chronométrés.
A l’issue de la première demi heure, Jarno Trulli – 1’39.269 – occupait la première place, avant d’en être chassé par Kimi Raikkonen. L’Italien et sa Toyota ne tardaient pas à récupérer le meilleur chrono - 1’37.797 – mais allait connaître un problème mécanique qui l’obligeait à regagner les stands à vitesse réduite.
A l’approche de la mi-séance, Trulli figurait toujours en tête des écrans de chronométrage. L’activité en piste s’intensifiait et voyait Hamilton s’emparer de la meilleure performance – 1’37.603 – quelques millièmes devant Kovalainen !
Jenson Button sonnait la charge - 1’37.450 – un dixième devant Rubens Barrichello.
A l’entame de la dernière demi heure, Lewis Hamilton reprenait les commandes – 1’37.334 – devant Button, Barrichello, Kovalainen, Webber, Trulli, Rosberg, Glock, Alonso et Bourdais.
Massa connaissait quelques difficultés à maîtriser sa Ferrari. Relégué en 14ème position, Felipe ne réussissait pas à progresser – la faute à un tête-à-queue. Pas mieux loti, Kimi Raikkonen figurait seulement au 11ème rang.
Le dernier rush ne changera rien dans le Top 10, dominé par quatre monoplaces propulsées par un V8 Mercedes : Lewis Hamilton et sa McLaren devant les Brawn GP de Jenson Button et Rubens Barrichello, ainsi que la seconde MP4/24 de Kovalainen.
5ème – Mark Webber et sa Red Bull Renault – sont suivis par trois moteurs Toyota : Trulli, Rosberg et Glock.
Alonso et Bourdais complètent le Top 10 !
Le plus grand nombre de tours – 26 - a été bouclé par le Suisse Sébastien Buemi à bord de sa Toro Rosso.
J-P.K
© CAPSIS International
Briatore s'en prend à la FIA
Flavio Briatore, le patron de l'écurie de Formule 1 Renault, s'est montré très critique, jeudi à Shanghai, envers la Fédération internationale de l'automobile (FIA), qui a déclaré conforme l'aérodynamique de Toyota, Brawn GP et Williams.
Toutefois Renault, qui s'était déjà penché sur la solution du double diffuseur en 2008, part avec une marge d'avance sur les autres écuries et devrait avoir son diffuseur installé d'ici samedi, selon le patron de l'équipe.
"Mais l'impact financier est énorme, c'est sûr", a-t-il tempêté. La décision de la FIA oblige en outre les autres écuries à développer leur propre diffuseur, ce qui pourrait leur coûter "10 millions d'euros" chacune, car elles doivent revoir "tout leur package aérodynamique", a expliqué Briatore.
Mercredi, la Cour d'appel de la FIA a validé les diffuseurs (ou extracteur, un élément aérodynamique améliorant les appuis des monoplaces) de ces trois écuries, au grand dam de Renault, Red Bull, Ferrari et BMW Sauber, qui niaient leur conformité au règlement 2009.
"Quand on parle du règlement, on parle aussi de son principe. On a toujours pensé, avec Ferrari et les autres, que les appuis devaient être interdits. C'est la direction qu'avait pris la FIA.
L'année dernière, Renault voulait faire à peu près la même chose (au niveau des diffuseurs) et on a été stoppé par la FIA", a déploré Briatore.
"Un problème comme ça, on doit le résoudre avant le premier GP", a affirmé Briatore, qui a appelé à plus de clarté dans le règlement. "Il faut que ce soit noir ou blanc. Si c'est gris, il faut prendre une décision pour tout le monde", a-t-il notamment déclaré.
"Je veux des règlements que moi aussi je peux comprendre, pas seulement les ingénieurs et les avocats. (La réunion mardi de la Cour d'appel) en est la démonstration. Les avocats ont parlé pendant deux heures de ce qu'était un trou", soit le diffuseur, qui creuse le fond des F1, a critiqué l'Italien.
Du coup, "le Championnat se joue à présent entre Nakajima, Barrichello et Gluck, pardon Glock. C'est comme si en Italie, on voyait la Reggina, Lecce, Bari en tête du calcio et Milan, l'Inter... derrière. On se demanderait ce qui s'est passé", a ironisé Flavio Briatore.
jeudi 16 avril 2009
Brawn GP, tout va bien pour la Chine...
L'Équipe Brawn GP a vécu cinq semaines incroyables après avoir fait débuter sa nouvelle monoplace sur la piste de Silverstone le 6 Mars derniers et remportée les deux premières courses de la saison en Australie et en Malaisie.
"Il est certain que cette période a été intense dans le travail pour nous tous. La brève pause après le Grand Prix de Malaisie était très utile pour que les garçons rejoignent l'usine de Brackley, afin d'évaluer nos résultats et d'aménager les travaux pour les prochaines courses."
"Nous n'avons pas de nouveaux développements sur la monoplace, donc nous allons profiter de l'occasion pour prendre en charge et régler quelques petits problèmes que nous avons rencontré au cours des deux premières courses".
Toutefois nous sommes en bonne forme pour le prochain Grand Prix en Chine. On s'attend cette année à des températures plus élevées avec moins d'humidité vu que la course se déroule six mois plus tôt. En Chine nous devons également nous préparer à affronter la pluie qui est coutumière du fait à Shanghai." Déclare Ross Brawn.
"Il est certain que cette période a été intense dans le travail pour nous tous. La brève pause après le Grand Prix de Malaisie était très utile pour que les garçons rejoignent l'usine de Brackley, afin d'évaluer nos résultats et d'aménager les travaux pour les prochaines courses."
"Nous n'avons pas de nouveaux développements sur la monoplace, donc nous allons profiter de l'occasion pour prendre en charge et régler quelques petits problèmes que nous avons rencontré au cours des deux premières courses".
Toutefois nous sommes en bonne forme pour le prochain Grand Prix en Chine. On s'attend cette année à des températures plus élevées avec moins d'humidité vu que la course se déroule six mois plus tôt. En Chine nous devons également nous préparer à affronter la pluie qui est coutumière du fait à Shanghai." Déclare Ross Brawn.
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