La cour d’appel internationale de la FIA s’est réunie ce mardi pour examiner la plainte déposée par les écuries Ferrari, Renault, BMW Sauber et Red Bull à l’encontre des diffuseurs employés par trois de leurs rivales, à savoir Brawn, Toyota et Williams.
Selon les plaignants, ces trois équipes auraient exploité de manière illégale une faille du règlement, ce qui leur confèrera un surplus d’appuis aérodynamiques et par conséquent, un net avantage lors des Grands Prix.
"L’appel n’est pas dû au fait que nous n’ayons pas tiré parti d’une opportunité, mais du fait que Brawn, Toyota et Williams n’ont pas agi selon les règles," s’est exclamé Nigel Tozzi, l’avocat de Ferrari, devant la cour d’appel.
Son homologue de chez Renault a surenchéri en arguant que la FIA avait jugé illégal un tel diffuseur lorsque la firme au Losange travaillait dessus.
"Ce n’est pas que Renault a manqué le bateau, comme Brawn l’a suggéré, c’est tout simplement parce que la FIA a dit que c’était illégal. C’est à ce moment là que le diffuseur a été abandonné."
"On ne peut pas être confiant à 100%. Mais j’espère que le bons sens prévaudra en notre faveur et que la court d’appel jugera qu’il y a un mécanisme, une procédure, une politique, et que tous ces éléments ont été respectés à la lettre, et dans ce cas nous devrions recevoir l’accord de poursuivre ainsi," a ajouté Ross Brawn avant de quitter les lieux.
Le verdict de la cour d’appel internationale de la FIA est attendu mercredi, dans le courant de l’après-midi.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire