vendredi 24 juillet 2009

Hungary : Free Practice 1

Pos No Driver Team Time/Retired Gap Laps
1 2 Heikki Kovalainen McLaren-Mercedes 1:22.278 21
2 16 Nico Rosberg Williams-Toyota 1:22.337 0.059 27
3 1 Lewis Hamilton McLaren-Mercedes 1:22.554 0.276 20
4 14 Mark Webber RBR-Renault 1:22.615 0.337 21
5 17 Kazuki Nakajima Williams-Toyota 1:22.619 0.341 25
6 9 Jarno Trulli Toyota 1:22.705 0.427 17
7 4 Kimi Räikkönen Ferrari 1:22.796 0.518 23
8 3 Felipe Massa Ferrari 1:22.855 0.577 25
9 7 Fernando Alonso Renault 1:23.001 0.723 28
10 22 Jenson Button Brawn-Mercedes 1:23.130 0.852 25
11 5 Robert Kubica BMW Sauber 1:23.146 0.868 24
12 6 Nick Heidfeld BMW Sauber 1:23.154 0.876 23
13 23 Rubens Barrichello Brawn-Mercedes 1:23.209 0.931 24
14 10 Timo Glock Toyota 1:23.234 0.956 30
15 15 Sebastian Vettel RBR-Renault 1:23.283 1.005 25
16 21 Giancarlo Fisichella Force India-Mercedes 1:23.484 1.206 20
17 8 Nelsinho Piquet Renault 1:23.678 1.400 22
18 20 Adrian Sutil Force India-Mercedes 1:23.845 1.567 18
19 12 Sebastien Buemi STR-Ferrari 1:23.998 1.720 37
20 11 Jaime Alguersuari STR-Ferrari 1:24.228 1.950 42

jeudi 23 juillet 2009

L'avenir de Piquet est incertain

http://fr.f1-live.com/f1/fr/infos/actualites/detail/090723170103.shtml
Nelson Piquet sera finalement au départ du Grand Prix de Hongrie, malgré le fait qu'une rumeur insistance disait le contraire. Il avoue toutefois que le reste de sa saison chez Renault n'est pas assuré pour autant.

Son contrat 2009 est fragile...
"Mon volant n'est pas totalement assuré pour le reste de la saison et c'est pour cette raison que je me concentre sur mon travail et que je laisse mon père faire le reste," avoue Piquet, aujourd'hui à Budapest.

"Je savais que j'avais de grandes chances de rouler ici, mais il y a eu des conflits, des histoires de contrats et un conflit d'égo entre différentes personnes. Mais finalement, cela s'est bien terminé," ajoute le pilote brésilien.


Nelson Piquet semble se plaindre du fait que Renault veut mettre un terme prématurément au contrat qui les lie. "Le problème est que de nos jours, un contrat ne représente plus grand-chose. Nous avons déjà souvent vu des pilotes ou des équipes qui cassaient leurs contrats et cela n'a pas changé."

Daniel THYS
© CAPSIS International

Remonter la pente…

Hongrie : Brawn Mercedes - Présentation
http://fr.f1-live.com/f1/fr/infos/actualites/detail/090721163107.shtml

Sévèrement battue à deux reprises – à Silverstone d’abord, puis au Nürburgring – l’écurie Brawn GP est sur la mauvaise pente !

Dominateur lors de la première partie du championnat – avec six victoires en sept courses – Button semble marquer le pas. Toujours solidement installé en tête du championnat du monde des pilotes, Jenson a vu son avance fondre de 11 points sur Sebastian Vettel.

Vainqueur pour la première fois de sa carrière en Allemagne, Mark Webber a lui aussi réduit l’écart et ne compte qu’une demi-longueur de retard sur son équipier chez Red Bull.

Au classement du championnat des constructeurs, la situation n’est pas plus reluisante pour l’équipe Brawn GP (112 à 92.5) qui a perdu 20 points depuis deux courses suite aux deux doublés de ses adversaires à Silverstone et au Nürburgring !

« La Hongrie est l’une de mes courses préférées, d’autant plus si l’on y retrouve de vraies températures estivales » déclarait Button, qui se souvient avoir triomphé pour la première fois de sa carrière en F1 sur le Hungaroring. « C’était il y a trois ans et c'est fantastique retourner là-bas avec la possibilité de l’emporter à nouveau ! »

« Le Hungaroring est un circuit assez difficile car c'est très sinueux. Il n'y a pas de véritable moment de répit mais c’est très plaisant sur le plan du pilotage. Il y a un bon mélange de virages lents et de courbes plus rapides. Le circuit génère une quantité incroyable de grip – ce qui peut s’avérer un gros challenge pour trouver les bons réglages. »

« J'ai passé quelques jours à la maison - à Monaco - la semaine passée. Je me suis concentré sur mon entraînement mais je sais que les gars à l'usine – ainsi que chez Mercedes - ont travaillé très dur.
Je suis impatient de reprendre le volant » ajoutait Jenson.

Très mécontent de son résultat en Allemagne, Rubens Barrichello aborde toutefois le prochain Grand Prix de Hongrie avec le sourire : « Budapest est une ville merveilleuse et il y a toujours une bonne ambiance autour du circuit pendant le week-end de course. Le Hungaroring a été assez bon avec moi par le passé avec une victoire et quelques apparitions sur le podium. C’est une piste que j'apprécie, notamment au volant d’une bonne voiture comme nous avons cette année. »

« Les deux dernières courses ont été frustrantes pour nous, malgré ma 3ème place à Silverstone, donc nous espérons commencer la deuxième moitié de la saison sur un nouveau succès » affirmait le vétéran brésilien. « Le Hungaroring est un circuit assez physique qui - combiné avec les hautes températures habituelles à cette époque de l’année là-bas – rend le défi particulièrement dur pour les pilotes, mais cela est que nous apprécions ! »

« Ce n'est pas que facile de dépasser là-bas, il est crucial de réaliser une bonne performance en qualification. Les développement prévus par l’équipe ce week-end devraient nous permettre de faire un pas en avant, je suis confiant » concluait Barrichello.

Jacques Villeneuve, le retour...

Selon le magazine allemand Sport Bild, le Canadien Jacques Villeneuve serait proche d'un accord avec la nouvelle équipe USF1 pour disputer la saison 2010 de F1.

Jacques Villeneuve, champion du monde en 1997, ferait donc son retour dans la catégorie reine du sport automobile après l'avoir quittée par la petite porte en 2006 en étant remercié par l'équipe BMW Sauber à la mi-saison.

Toujours dans les colonnes du Sport Bild, Jacques Villeneuve affiche un bel optimisme, mais ne confirme pas que c'est avec USF1 qu'il fera son retour. "C'est vrai, je vais faire mon retour en F1," affirme-t-il.
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Le fils du légendaire Gilles Villeneuve avait commencé sa carrière en F1 en 1996 chez Williams avant de passer chez BAR, puis chez Renault pour trois courses et enfin chez BMW Sauber.

Ce week-end, le champion québécois participera aux 24 Heures de Francorchamps au volant d'une Mosler MT 900R de l'équipe Gravity Racing.

Daniel THYS
© CAPSIS International

mercredi 22 juillet 2009

Formule 1 - GP de Hongrie : BMW n'abandonne pas


BMW va se servir de la seconde moitié de la saison 2009 comme d'un laboratoire pour 2010.

Huit points en neuf courses : voici le misérable bilan de BMW à mi-championnat. La F1.09 marque indéniablement un coup d'arrêt à la progression du constructeur bavarois, mais celui-ci ne désarme pas à l'heure où des rivaux sont tentés de placer toutes leurs ressources sur le design de leurs voitures 2010.

"Nous arrivons cette année au Grand Prix de Hongrie avec des espoirs mesurés", a reconnu une fois de plus Mario Theissen, directeur de BMW Motorsport, dans ce qui devient un poncif. "Jusqu'à maintenant, notre voiture n'a tout simplement pas été assez rapide pour valoir de bonnes places. Néanmoins, nous travaillons d'arrache-pied sur le développement continuel de la F1.09. Pour deux raisons. Le règlement aéro de cette année restera en vigueur l'an prochain. Ce que nous apprenons de notre voiture actuelle sera virtuellement transposé à l'échelle 1:1 sur le projet de la F1.10. Et puis, l'interdiction des tests fait que les week-ends de courses offrent la seule chance de tester en piste de nouveaux développements et de nouvelles pièces. C'est une opportunité que nous devons utiliser. Au delà de ça, nous voulons montrer à nos fans, et pas seulement à nous, que nous sommes capables d'inverser la tendance".

Les pilotes, Nick Heidfeld et Robert Kubica, ont produit comme souvent des déclarations convenues, en se gardant bien d'aborder le chapitre performance. "Je suis un mordu du Hungaroring. La piste me convient vraiment et j'y ai de bons souvenirs", a révélé l'Allemand. "Le Hungaroring est très spécial, compliqué, et très physique", a exposé le Polonais. "Le seul moyen de se relaxer est la ligne droite. Beaucoup de virages sont bosselés. De ce fait l'équilibre de la voiture sera crucial".
Eurosport - Stéphane VRIGNAUD

Ferrari licencie John Iley


Le responsable du département aérodynamique
Selon le journal sportif italien La Gazzetta dello Sport, la Scuderia Ferrari a licencié son chef du département aérodynamique, le Britannique John Iley.

John Iley est bien sûr considéré comme l'un des responsables du manque de compétitivité de la F60, mais la Gazzetta croit savoir qu'il ne sera pas le seul à prendre la porte d'ici la fin de la saison.

John Iley, 41 ans, est chez Ferrari depuis 2004. Avant ça, il avait travaillé chez Renault et chez Jordan. C'est le grec Nicholas Tombazis qui remplacera Iley, jusqu'à ce que la Scuderia trouve un nouveau chef pour son département aérodynamique.


Par le passé, la Scuderia Ferrari avait souvent affirmé que c'est la stabilité de son équipe technique qui expliquait ses nombreux succès, mais cette politique ne semble plus être d'actualité du côté de Maranello.

John Iley ne pourra pas travailler pour une autre équipe avant une période de six mois, mais il ne devrait avoir aucun mal à travailler pour une nouvelle équipe en 2010. On peut évidemment penser à Brawn GP, car Iley a été le très efficace collègue de Ross Brawn entre 2004 et 2006, chez Ferrari.

Daniel THYS
© CAPSIS International
http://fr.f1-live.com/f1/fr/infos/actualites/detail/090722143208.shtml

mardi 21 juillet 2009

Heidfeld et Corser échangent leurs montures

F1 Entre la F1 et le Superbike !

Nick Heidfeld et le pilote de Superbike Troy Corser ont fait un échange ce week-end : Heidfeld a testé la moto de l’Australien et Corser a roulé dans une Formule 1 !

Plus de 700 personnes ont été invitées par BMW pour suivre cet échange. Les principales disciplines où le constructeur allemand est impliqué étaient représentées : F1, Superbike, mais également le WTCC.

Le moment phare de la journée a été l’échange entre Nick Heidfeld et Troy Corser. L’Allemand était ravi de pouvoir rouler sur une moto si puissante : « C’était une expérience sensationnelle, merci à tout le monde ! » déclarait Heidfeld en fin de journée. « Je suis encore à des kilomètres des limites de la Superbike... j’aurais aimé faire beaucoup plus de tours ! »

Troy Corser, qui compte deux titres en Sueprbike, a lui aussi été impressionné par son essai. C’était la première fois qu’il montait dans une F1, en l’occurrence la F1.08 de la saison passée.

« C’était tout simplement incroyable ! » a lâché l’Australien a sa sortie de la monoplace. « La voiture est très équilibrée et les freins sont fantastiques, les pneus ont une adhérence incroyable et la direction est très directe mais cela donne de grosses sensations. »

Robert Kubica a pu de son côté tester la BMW S 1000 RR pilotée par Rubens Xaus en Superbike. Ce dernier a eu le droit de faire quelques tours dans la BMW 320si engagée par le constructeur allemand en WTCC.
Vincent Lalanne-Sicaud
http://www.f1-action.net

McLaren et Mercedes envisagent de changer…


F1-Live.com

Les signes du recrutement probable d’un nouveau pilote par l’équipe McLaren Mercedes sont de plus en plus clairs : Nico Rosberg devrait quitter Williams pour rejoindre l’écurie anglo-allemande la saison prochaine !

Norbert Haug – patron de la compétition du constructeur allemand - parle en termes de plus en plus flatteur de son jeune compatriote. Les chances de voir le Finlandais Heikki Kovalainen conserver sa place s’amenuisent d’autant…

« Nous devons être à nouveau en mesure de gagner des courses et des championnats, et si cela peut être fait avec un pilote allemand, tant mieux » affirmait Haug à l'agence de presse SID.

« Au cours des dix dernières années, nous avons essayé avec Michael Schumacher, Nico Rosberg et Sebastian Vettel » ajoutait-il.
« Seuls des obstacles contractuels ont empêché l’affaire de se conclure avec les deux derniers. »

En 2010, cependant, Nico Rosberg est libre de tout engagement. Toutefois, Haug reste prudent : « Peut-être que nos pilotes resteront les mêmes, peut-être que ça va changer ! Pour le moment, je ne pense pas que nous devions nous précipiter. Ça peut n’être décidé que dans les deux prochains mois. »

J-P.K
© CAPSIS International

Video: Un tour virtuel à Budapest

source : http://www.f1-action.net/videos/12062
Le tour virtuel du circuit du circuit de Budapest, en Hongrie, où se déroule la dixième manche du championnat du monde 2009 de Formule 1.

Lettre d'excuse a L'equipe de toilef1.com


Comme vous l'avez constaté pas mal de messages transposés dans le blog sont l'œuvre de l'équipe de toilef1.com. J'adresse mes excuses a l'équipe toilef1.com pour avoir relier les informations publiées sur leur site
Mes sincères excuses Thomas a vous et a votre équipe
Cordialement

lundi 20 juillet 2009

Aerodynamique : Presentation de la soufflerie BMW sauber

Newey : "Ce ne fut pas facile"


Adrian Newey, directeur technique de Red Bull Technology, explique comment à force de travail et de compromis il a transformé la RB5. Et à quel point le développement reste sensible sans tests préalables.

RB5 a rendu la monnaie de sa pièce à Brawn avant même de se mettre à produire un double diffuseur. A quel point cela a bouleversé le programme de développement ?

Adrian Newey : Ce fût une énorme somme de travail car la voiture n'était pas dessinée pour en ça, et ce ne fut pas un mariage spécialement facile avec la suspension arrière à tirants. Nous sommes convenus que nous n'avions pas les ressources pour redessiner une boîte de vitesses et une suspension arrière pour mieux convenir au concept de double diffuseur. Nous avons donc adapté le package mécanique existant. Nous avons fait une première tentative à Monaco, mais le package ne représentait qu'un petit pas et n'a pas marché comme voulu. La seconde avancée sur le package a été réalisée au Grand Prix de Grande Bretagne. Ça m'a pris deux mois, intensifs, pendant lesquels je me suis moins occupé du reste de la voiture que la normale.

Red Bull Racing apporte comme les autres teams de nouveaux développements sans tests en piste. Est-ce à dire que les essais des années passées étaient une dispersion ou que les voitures de cette année seraient bien plus rapides si les tests avaient été maintenus ?

A.N. : Difficile à dire. Sans tests, il faut se fier aux outils à disposition : la soufflerie, la conception assistée par ordinateur et à un moindre niveau la simulation. Quand nous introduisons des pièces sur un week-end, il est difficile de voir si nous faisons ne serait-ce qu'un petit pas dans la mauvaise direction, car nous n'avons pas d'éléments comparatifs. Mais nous utilisons les vendredis de Grand Prix comme une séance de test autant que comme une préparation pour le reste du week-end.

Sentez-vous un manque de tests au niveau des pneumatiques car nous avons vu des situations inhabituelles jusqu'à présent...

A.N. : Ce que nous avons vu était lié aux circuits et aux températures. Si vous ne testez pas sur les circuits où vous courrez, ou par les températures que vous rencontrez lors d'un week-end de course, vous ne vous rendez pas forcément compte d'un problème relatif aux pneus.

A part les Brawn, voyez-vous de sérieux challengers dans les prochaines courses ?

A.N. : Tout le monde, en fait. McLaren et Renault ont fait des progrès significatifs au Nürburgring, et nous avions nous même réalisé un bond en avant à Silverstone. En introduisant de nouvelles pièces, chaque équipe peut en faire autant. C'est la marque de fabrique de la saison que nous vivons et ça va continuer.

Il est probable que Red Bull Racing poursuive le développement de l'auto jusqu'à la fin de la saison pour viser les deux titres. Quelsen seront les effets sur la voiture 2010 ?

A.N. : C'est un problème auquel nous faisons face tous les ans. L'an dernier, les recherches sur la RB4 n'ont pas eu d'impact sur la voiture de 2009 car le règlement changeait. Ce n'est pas le cas cette année. Le développement de pièces pour la RB5 sera appliqué à la RB6 et vice versa si possible.

Etes-vous surpris de voir Red Bull Racing si bien placé au championnat ? Vous attendiez-vous à faire aussi bien ?

A.N. : Red Bull Technology a progressé de façon correcte les deux années passées, jusqu'à gagner l'an dernier à Monza (avec Toro Rosso). Et, avec le gros changement de règlementation, nous avons saisi l'opportunité de faire quelque chose de nouveau et de différent pour voler une marche de progression par rapport à des rivaux établis. En 2008, nous avons continué de développer la RB4 et la TR3 de manière plutôt agressive pendant tout l'été. D'autres ont abandonné plus tôt leurs projets 2008. Vu nos ressources, ça a vraiment mis à contribution. Nous y sommes parvenus en scindant notre équipe de développement en deux. Nous avons probablement été l'une des dernières équipes à attaquer le projet 2009. De là, nous trouvé quelques nouveautés supplémentaires et ce ne fut ensuite qu'une question de développement de la voiture.

Vous étiez assez ému sur le podium de Silverstone pour le double ...

A.N. : Ça arrivait après trois mois de dur travail pour adapter le double diffuseur. Voir le package créer une telle différence à Silverstone fut une énorme sensation.
Eurosport

Trulli proche d’un nouveau contrat avec Toyota


Jarno Trulli devrait prolonger son contrat avec l’écurie Toyota dans les prochaines semaines. L’information a été révélée par Autosport, suite à une interview donnée par le pilote italien.

A 35 ans, le natif de Francavilla se sent bien en Formule 1 et prend toujours de plaisir à piloter dans la catégorie reine du sport automobile. Puis tant qu’il est compétitif, Trulli ne voit aucune raison de prendre sa retraite.

"Pour le moment, je pilote et j’aime vraiment ça. Tant que vous conduisez vite, il n’y a aucune raison de s’inquiéter. Evidemment, on ne sait pas de quoi sera fait l’avenir car il est difficile de dire où va la F1 actuellement, mais tout devrait bientôt s’éclaircir."

"Je suis content de mes performances et j’ai confiance. Dans mon esprit, je n’ai pas le sentiment d’avoir envie d’arrêter car je sens que j’ai encore beaucoup de choses à faire. Je me sens très fort et très compétitif, donc j’espère pouvoir rester en F1 et je suis confiant, mais il est difficile de parler en ce moment parce que les équipes sont très occupées par d’autres choses."

Par ailleurs, l’Italien a confié qu’il lui restait un goût d’inachevé puisque Toyota n’a toujours pas réussi à décrocher sa première victoire en Formule 1.

"C’est toujours l’un de mes objectifs pour cette année, et j’y crois encore. Même s’il y a un écart, comme nous pouvons tous le constater, je continue d’espérer que nous pouvons y arriver avec cette voiture. Que ce soit maintenant, le week-end prochain, ou un week-end en particulier. Il faut être prêt à saisir l’opportunité."

McLaren utilisera le KERS toute la saison


A l’occasion des traditionnelles déclarations publiées en marge de chaque Grand Prix, Martin Whitmarsh a annoncé que son équipe misera sur le KERS pendant toute la saison.

Selon le patron de McLaren, le système de récupération de l’énergie cinétique apporte un gain de performance à la MP4-24 et il coûterait trop cher à l’écurie de Woking de développer un nouvel ensemble non basé sur ce mécanisme.

"Nous n’avons pas l’intention de laisser tomber le KERS. Nous sommes très heureux d’avoir un package très solide avec le KERS. Il fait partie de la voiture. Si nous ne l’avions pas, le package global de la voiture changerait, donc nous en tirons profit."

"Notre intention est de continuer à rouler avec le KERS pendant le reste de la saison. La solution alternative est de reconcevoir l’intégralité de la monoplace sans le KERS, et cela nécessiterait beaucoup de ressources et nuirait au programme de l’année prochaine alors que nous avons un package qui fonctionne avec le KERS."

En revanche, Whitmarsh a confirmé l’abandon de ce système l’année prochaine, comme les écuries de la FOTA l’ont décidé. Pourtant, le remplaçant de Ron Dennis reste persuadé que le KERS était un bon investissement.

"Je pense que McLaren et en particulier Mercedes ont mis beaucoup d’énergie dans le développement du KERS, mais dans l’intérêt du sport, nous voulons nous en séparer l’année prochaine."

"Le KERS fait toujours partie des règlements de la saison prochaine, mais nous avons accepté que la majorité des équipes de F1 ne veulent pas du KERS, donc nous avons consenti à sacrifier l’avantage dont nous disposons actuellement."

Ecclestone propose une alternance Silverstone - Donington


Dans une interview accordée à l’Independent on Sunday, Bernie Ecclestone a suggéré que Silverstone et Donington pourraient se partager l’organisation du Grand Prix de Grande-Bretagne.

Le grand argentier prétend notamment que l’épreuve pourrait retourner à Silverstone si les responsables du Donington Park ne trouvent pas rapidement les fonds nécessaires pour réaliser les travaux sur le circuit.

Damon Hill, président du British Racing Drivers’ Club, l’organisation qui gère la piste de Silverstone, s’est déclaré défavorable à cette proposition d’Ecclestone.

"Je ne suis pas favorable à l’alternance. Je pense que c’est une insulte. C’est une nouvelle idée absurde pour essayer de récolter encore plus de profit et de bénéfice pour les détenteurs des droits commerciaux. Ce n’est pas une stratégie à long terme."

"Je suis favorable à ce qu’un contrat pour le Grand Prix de Grande-Bretagne soit négocié avec Silverstone, car je ne crois pas que le projet de Donington soit viable."

2010 : Le point sur le marché des transferts


Après de longs mois de polémiques, la F1 semble reprendre ses droits. Et comme chaque année, le marché des transferts s’active lorsque débute l’été. Le point équipe par équipe.

- Scuderia Ferrari
Felipe Massa sera bien de la partie en 2010, son contrat n’expirant qu’à la fin de la saison prochaine. En revanche, l’avenir de Kimi Räikkönen au sein de la Scuderia est plus qu’incertain. D’après les dernières rumeurs, il serait en partance pour le rally. Son remplaçant ne serait ni plus ni moins que Fernando Alonso.

- McLaren Mercedes
Lewis Hamilton l’a dit, il ne se voit pas ailleurs que chez McLaren et sera bien évidemment toujours présent la saison prochaine. Heikki Kovalainen a lui du soucis à se faire car son équipe négocie avec Nico Rosberg et Sebastian Vettel.

- Renault F1 Team
Le constructeur français risque de perdre pour la deuxième fois son pilote phare car après un court passage chez McLaren en 2007, Fernando Alonso serait en passe de rejoindre Ferrari dès 2010. Heikki Kovalainen pourrait faire son retour pour le remplacer. De son côté, Nelson Piquet n’a plus qu’une course pour convaincre, sans quoi il ne finira même pas la saison. On parle de Romain Grosjean mais aussi de Lucas Di Grassi pour occuper le baquet du pilote brésilien.

- BMW-Sauber F1 Team
Bien que lassé par les piètres performances de sa monoplace cette saison, alors qu’il jouait le titre en 2008, Robert Kubica devrait vraisemblablement poursuivre l’aventure avec BMW. Nick Heidfeld devrait une fois encore le suppléer bien que de récentes rumeurs annoncent la titularisation de Christian Klien à la place de l’allemand.

- Toyota F1 Racing
Jarno Trulli, toujours à la recherche de sa deuxième victoire en Formule Un, et qui rêve d’offrir sa première victoire à Toyota, ne devrait pas quitter l’équipe basée à Cologne. Idem pour Timo Glock.

- Red Bull Racing
Sebastian Vettel fait rêver Ferrari et McLaren Mercedes, Dietrich Mateschitz en est bien conscient. Mais le géant de la boisson énergétique aura bien du mal à conserver son poulain. Pour le remplacer, Red Bull a l’embarras du choix et peut piocher dans sa réserve. Sebastien Buemi pourrait être promu en cas de départ de Vettel, tout comme Coulthard, en manque de F1, pourrait revenir. Quant à Mark Webber, il devrait prolonger son contrat avec le taureau rouge.

- Scuderia Toro Rosso
Sébastien Bourdais n’est plus, c’est le jeune Jaime Alguersuari qui devrait prendre sa place pour le Grand Prixde Hongrie, et sans doute pour la saison 2010. Sebastien Buemi continue sa collaboration avec la firme Red Bull mais pourrait se voir offrir un baquet au sein de l’écurie mère si Vettel venait à quitter le navire. Son remplaçant reste à définir, bien que Coulthard rêve de faire son retour en F1.

- Williams F1
Très peu d’informations circulent sur l’avenir des pilotes de l’écurie britannique, mais Nico Rosberg pourrait changer d’air si sa monoplace ne lui permet pas rapidement de monter sur le podium. Kazuki Nakajima pourrait quant à lui être licencié par son équipe car il ne convainc pas.

- Brawn Grand Prix
On voit mal Jenson Button quitter l’écurie de Ross Brawn, toujours en tête du championnat. Le britannique sera bien présent en 2010. En revanche, Rubens Barrichello est menacé. Le vétéran brésilien, en froid avec ses dirigeants et son équipier pourrait bien être remiercié à la fin de la saison. Aucun nom ne circule concernant son remplaçant, si ce n’est Kimi Räikkönen.

- Force India F1
Seule équipe encore sans point cette saison, Force India peut compter sur ses deux pilotes, Adrian Sutil et Giancarlo Fisichella, auteurs de très bonne prestations. Mais Vijay Mallya, le patron de l’écurie indienne, souhaiterait promouvoir un pilote indien, au détriment de Fisichella si jamais cela devait se faire. Reste à savoir si Karun Chandhock ou Narain Karthikeyan ont l’étoffe d’un pilote de F1.

- US GPE
La future écurie 100% américaine cherche activement ses pilotes et tente de séduire Danica Patrick. De nombreux autres noms circulent tels que Anthony James Allmendinger, Scott Speed, Marco Andretti ou même le canadien Jacques Villeneuve, qui souhaiterait reprendre la F1.

- Campos Meta
Peu d’informations sur le line-up que composera l’écurie espagnole. Une information importante tout de même, Pedro De la Rosa devrait être l’un des deux pilotes de cette équipe qui fera ses débuts en 2010. Aucun nom ne circule concernant le second pilote de Campos GP.

- Manor Grand Prix
Aucun nom n’a encore été associé à l’écurie Manor GP. "Nous voulons un mélange d’expérience et d’enthousiasme de la jeunesse", déclare ainsi Nick Wirth, co-propriétaire de Manor GP, qui se montre très évasif sur le nom des futurs pilotes de son écurie.

Dossier technique – Hungaroring


Le Hungaroring est un circuit très intéressant aussi bien pour les pilotes que pour les ingénieurs. Il ne comporte pas de réels virages à haute vitesse, ce qui pousse les équipes à utiliser généralement des appuis aérodynamiques élevés alors que la principale préoccupation sera le refroidissement de la voiture et du bloc moteur.

Les températures, en effet, sont généralement caniculaires dans cette région d’Europe. Cela vient également compliquer la tâche des pilotes qui doivent être au top de leur forme physique pour affronter les 70 boucles du circuit hongrois.

Aérodynamisme : L’enchaînement des 14 virages de ce tracé ne laisse aux pilotes que peu d’opportunités de dépassements. Il n’y a en fait qu’une seule option : le virage n°1. En dehors de cette ligne droite de 700m, le circuit est un tourniquet et enchaîne plusieurs combinaisons de virages à faible ou moyenne vitesse, qui, compte tenu des zones de freinage très courtes, n’offrent que peu de possibilité de dépassements.

En conséquence, les équipes optent généralement pour des appuis aérodynamiques maximum, quasiment identiques à ceux de Monaco, afin de d’optimiser non seulement le comportement de la monoplace en courbe mais aussi au freinage et en sortie de virage. La vitesse maximale excède rarement 300 km/h, surtout depuis l’arrivée de la motorisation V8.

Fernando explique : « Ce circuit est assez intense pour les pilotes car il y a énormément de virages sur ce tracé court. Le niveau élevé d’appui aérodynamique nous permet d’être assez agressifs avec la voiture et la force centrifuge est plus élevée dans les virages plus rapides. Il faut être très précis dans le secteur du circuit qui débute au virage numéro 8 et s’étend jusqu'au virage 11. A chaque fois, il faut savoir anticiper le virage qui suit. Il faut aussi un bon rythme lorsqu’on prend ces virages et avoir confiance en la stabilité de la voiture pour se montrer régulier et précis dans cette section du tour. »

Suspensions : Le grip mécanique est un facteur important sur des circuits à faible vitesse comme celui-ci, et les équipes essaieront d’assouplir les réglages de suspension afin d’améliorer le grip mécanique de la voiture. Les pilotes souhaitent disposer d’une voiture réactive pour les parties sinueuses, avec une bonne traction en sortie de virage, ce qui oblige les équipes à faire des compromis (avant dur et arrière souple) en termes de mise au point.

Cependant, le niveau d’usure des pneus avant sera surveillé de près. Il ne faudra en effet pas surcharger le mélange le plus tendre disponible pour la course de ce week-end. Pneus Bridgestone a prévu les pneus tendres et extra-tendres de sa gamme 2009 pour le Grand Prix de Hongrie. Le faible grip du circuit et l’absence de virages à haute vitesse justifient ce choix.

Une fois encore, le défi sera de contrôler le niveau de grainage des pneus tendres.
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Ce phénomène aura tendance à disparaître au fil du week-end alors que la piste se chargera petit à petit en gomme. Les données enregistrées lors des essais du vendredi seront déterminantes pour savoir si les extra-tendres seront à utiliser pour la plus grande partie de la course, alors que des températures plus fraîches ou des pluies nocturnes pourraient venir compliquer la donne.

Fernando explique : « La piste est généralement assez verte et poussiéreuse en début de week-end mais elle s’améliore à chaque séance et le grip augmente au fur et à mesure que le circuit se charge en gomme. Le premier virage présente la zone de freinage la plus importante, c’est également l’endroit qui présente la seule opportunité de dépassement de tout le tour. C’est un virage à droite en descente que nous approchons en septième vitesse juste en dessous de 300km/h, avant de freiner fort pour atteindre 90km/h et passer en deuxième vitesse. Il faut prendre le vibreur très tôt, juste à l’endroit où le virage s’ouvre, en sortie. Il est donc très important d’avoir une bonne motricité et de ré-accélérer tôt pour tabler sur une bonne vitesse à l’approche du virage numéro 2. »

Refroidissement : Un autre paramètre important à surveiller sera le refroidissement des pièces mécaniques. Si les qualités de la voiture à ce niveau sont maintenant reconnues, il faudra cependant s’assurer que les radiateurs sont bien approvisionnés en air frais en raison des appuis aérodynamiques élevés que l’équipe utilisera. Cela a d’ailleurs fait l’objet d’une attention toute particulière lors d’essais en soufflerie. La configuration sera adaptée une fois sur place dès les premiers roulages.

Moteur : La plus longue période à pleine puissance excède à peine dix secondes et seulement 56% du tour est passé à pleine charge (ce qui est bien inférieur à la moyenne). On peut donc dire que ce circuit n’est pas particulièrement exigeant pour le bloc moteur. Sur 14 virages, cinq sont abordés en seconde vitesse à environ 100 km/h.

Contrairement à Monaco, où les voitures ont une vitesse minimale incroyablement faible dans certaines épingles, la vitesse minimum au Hungaroring est de l’ordre de 90 km/h. Le moteur a donc une plage d’utilisation qui tourne entre 100 et 250 km/h et les rapports de boîte que nous choisissons doivent nous permettre d’exploiter le RS27 à son maximum dans cette plage. Comme toujours sur un circuit qui compte de nombreux virages, une bonne reprise à bas régime est primordiale pour être efficace en sortie de virages.

© CAPSIS International

vendredi 17 juillet 2009

Hungarian Grand Prix - team and driver preview quotes


With a distinct absence of high-speed corners and the expectation of hot summer temperatures, the Hungaroring is a unique and demanding challenge. And as Budapest beckons, the drivers and senior team members discuss their prospects for the race...

Fernando Alonso, Renault
2008 Qualifying - 7th, 2008 Race - 4th
The memories of my win in 2003 in Hungary are very special as it was also Renault's first victory since returning to Formula One and it gave the whole team a lot of motivation and self-belief. I always enjoy visiting Budapest as it's a beautiful city, the people are friendly and there is usually a relaxed atmosphere in the paddock as everybody is looking forward to their summer holidays. It's one of the slowest tracks of the season and you are almost constantly in a corner so the track is quite demanding mentally and physically, especially with the high temperatures. With so many low-speed corners you need a stable front end because if you understeer wide it will cost you a lot of time. Good traction and mechanical grip are also important to get a clean exit from the slow corners. Overtaking is really difficult and the only real opportunity is into turn one at the end of the main straight, so it's important that we maximise our performance in qualifying so we can start the race well inside the top ten.”

Nelson Piquet, Renault
2008 Qualifying - 10th, 2008 Race - 6th


“I enjoyed Hungary last year and it was probably one of my best races as I finished sixth. It's also a circuit where I won in GP2. Although there are no quick corners, it's a fun place to drive and the twisty layout makes it feel like a go-kart track. It's still quite challenging and you have to find the rhythm of the circuit and be accurate through the slow corners as the exit of one corner is the entry to the next. Any mistakes therefore cost you a lot of time. I should have the same upgrades as Fernando in Hungary and I think I can be more competitive. As always I will be aiming to qualify in the top ten and hopefully score some points in the race. Qualifying will be vital as it's so tough to overtake at the Hungaroring because the braking zones are small and it's very dirty offline, so it's important that we concentrate on getting the most from Saturday.”

Bob Bell, Renault technical director

“In Germany we only had the new updates on Fernando's car, but next weekend Nelson will have the same upgrades as Fernando. There will also be some more bodywork updates that should take us another step further forward. Hungary will also give us more time to optimise all the previous upgrades in terms of car set-up, so I expect to see further benefits coming from the upgrade package we introduced in Germany. The problems we have been experiencing with the car in the first half of the year have not been related to specific circuit characteristics and are more general as we were lacking a little bit of performance in all areas of the car. To some extent those deficiencies have been corrected by the recent upgrades and so there's no reason why we can't produce a similar level of performance in Hungary as we did in Germany. The Hungaroring is also a circuit Fernando enjoys and has always gone well at so I think he can be competitive again.”

More to follow.

Brawn : la désunion ?

Rubens Barrichello a accusé son équipe de sa décevante 6e place en Allemagne. Jenson Button s'est énervé, Ross Brawn a tenté de calmer le jeu mais le mal est fait.

"Si nous continuons comme ça, nous allons perdre les deux championnats, et ce serait terrible". L'avertissement est signé Rubens Barrichello. Qui aurait cru au soir du Grand Prix de Monaco et du troisième doublé des Brawn GP en six courses qu'un de leur pilote pourrait se sentir autant menacé six semaines plus tard ? A Silvertsone et à Nürburg, Jenson Button et son coéquipier brésilien ont marqué respectivement sept et neuf points, là où les Red Bull de Sebastian Vettel et Mark Webber en ont chacune inscrits dix-huit. "Rubinho" est désormais quatrième au classement général derrière les deux fusées autrichiennes, qui ont mis le cap sur le trône de Button à vitesse grand V.

Si les Brawn avaient affiché leurs lacunes dès les essais libres, vendredi, elles étaient parvenues à corriger le tir en qualification, dépassées uniquement par Webber. Et le début de course jouait en leur faveur avec le départ canon de Barrichello, ajouté au drive-through imposé à l'Australien. Là encore, qui aurait parié sur une sixième place de Rubens à l'arrivée ? "J'ai fait ce que j'avais à faire. J'avais à me porter en tête au premier virage et c'est ce que j'ai fait", commentait le Pauliste.

La stratégie à trois arrêts mise en place par Ross Brawn a coûté cher au vétéran du paddock, tout comme le problème d'embout de tuyau de ravitaillement rencontré lors du deuxième pit stop. "Ils m'ont fait perdre la course. J'ai juste envie de prendre l'avion et de rentrer chez moi. Je ne veux parler à personne dans l'équipe. Ce ne serait que beaucoup de "bla bla". Je ne veux pas de ça" , rajoutait-il dans une colère noire.

"Vous créez une histoire qui n'existe pas !"

"Ai-je assez d'essence pour aller au bout ?" avait-il questionné, après son deuxième arrêt. "Négatif" lui avait répondu son ingénieur. Mais d'aucuns avaient vu immédiatement dans cette réponse un subterfuge pour préparer l'inversion de positions avec Jenson Button, compatriote et préféré du boss, Ross Brawn. C'est pourquoi la troisième halte du Brésilien avait encore duré un peu plus que celle de l'Anglais, qui lui avait filé sous le nez de retour en piste. "L'équipe a montré qu'elle savait comment perdre une course aujourd'hui", s'est lamenté le vice-champion du monde 2002 et 2004. "J'ai eu deux problèmes aux stands" , a-t-il rappellé. Pour un manque à gagner de 6 secondes.

Déjà, à Montmelo, le vétéran sud-américain avait été passé de deux à trois arrêts quand son équipier s'en était tenu à deux stops victorieux. Il s'en était ouvert, et Button lui avait sèchement rétorqué que l'ordinateur de Brawn avait indiqué que trois arrêts était la meilleure solution pour le GP d'Espagne, disputé le 10 mai. Le Britannique avait omis de préciser qu'amortir trois ravitaillements exige de ne rencontrer aucun trafic...

"Si je finis par penser qu'il se passe maintenant la même chose qu'à cette époque... et bien je vaux mieux que ça" , a repris Barrichello. "Je suis très bon pour résoudre les problèmes, si c'est nécessaire. Je peux m'arrêter à la fin de l'année". De toute façon, c'est ce que dit son contrat.

Face à cette "montée dans les tours", Jenson Button a cette fois choisi les journalistes pour cible, qui penseraient toujours à mal. Evidemment, comme la Fédération internationale de l'automobile (FIA) interdit les consignes d'équipe, il ne viendrait jamais l'idée à une équipe de fabriquer de toute pièce un incident pour bricoler un résultat qui l'arrange. "Vous créez une histoire qui n'existe pas !", a lancé "JB". "Le tuyau d'essence n'a simplement pas fonctionné. Ensuite, Rubens n'avait pas le rythme en pneus durs. Et j'étais coincé derrière lui. Donc il a ruiné ma course aussi", a-t-il ajouté, pour faire passer la pillule. Il oublie surtout d'admettre qu'il s'est moins bien qualifié que son équipier, auteur d'un départ sensationnel. Et qu'il a avancé de façon unilatérale son premier arrêt car il était en détresse pneumatique. Bref, de la mauvaise foi !

Brawn calme (encore) le jeu

Au-delà de cette course, l'ire de Barrichello reflète le désarroi de toute une carrière. Du haut de ses 279 Grand Prix disputés depuis 1993, le Brésilien ne s'est imposé qu'à neuf reprises alors qu'il a possédé pendant longtemps la meilleure monoplace du plateau. Durant ses six années chez Ferrari, sous les ordres de... Ross Brawn, il a toujours été voué à la deuxième place derrière Michael Schumacher. Après deux années de galère chez Honda, le vétéran pensait bien terminer sa carrière en apothéose au volant d'une Brawn compétitive.

Force est de constater qu'il est une nouvelle fois muselé au rang de second couteau. Et que des pilotes comme Nico Rosberg (Williams) ou Robert Kubica (BMW), en fin de contrat cette saison, lorgne sur son baquet pour 2010. En Espagne, Barrichello avait déjà menacé Ross Brawn de raccrocher, sentant que Button était favorisé au sein de l'écurie. Brawn lui avait juré que non. Ces nouvelles déclarations à l'issue de la course montrent véritablement la cassure au sein des Blancs. Mais encore, le stratège britannique joue la carte de l'apaisement.

"Sur le coup de l'émotion, ces choses se passent. Rubens avait le 11ème meilleur tour en course aujourd'hui. Vous ne pouvez pas gagner une course, quelque soit la stratégie que vous avez, si votre meilleur tour est seulement le 11ème plus rapide. Ce n'est juste pas possible. Ce sont les faits", a déclaré le patron de Brawn GP avant de réaffirmer son affection pour le battu du jour. "Rubens est un membre très important de l'équipe. Il est resté avec l'écurie pendant des moments très difficiles, il a obtenu beaucoup de loyauté de l'équipe et ce n'est pas quelque chose qui sera détruit avec quelques mots frustrés après une course."

Tant d'un point de vue technologique qu'humain, Brawn GP sera attendu au tournant en Hongrie dans deux semaines. En 2006, Jenson Button y avait signé la première victoire de sa carrière, au volant de la Honda. Cette année, il y espèrera un renouveau. Les deux derniers Grand Prix ont vu son avance par rapport aux Red Bull sérieusement diminuer et un éventuel titre ne semble plus acquis d'avance. D'ailleurs, le Britannique a tiré un enseignement strictement cartésien de son week-end allemand : "Si Vettel avait gagné ici, ça aurait été une catastrophe". Leader du championnat du monde, Button compte encore 21 points d'avance sur Vettel. Un gouffre mais en même temps si peu à huit épreuves de la fin.
Eurosport - Damien SIMONART

Piquet en sera


Renault a indirectement coupé court aux rumeurs quant à l'éviction de Nelson Renault en publiant vendredi son habituel communiqué de pré-Grand Prix, dans lequel s'exprime le Brésilien.

"Je devrais bénéficier des mêmes développements que Fernando en Hongrie et je pense que je peux être plus compétitif" , assure le Pauliste, qui n'a toujours pas scoré en 2009. "Comme toujours, mon objectif sera de me qualifier dans le top dix et j'espère être en mesure de marquer des points. La séance de qualifications sera déterminante car il est difficile d'effectuer des dépassements au Hungaroring. Les zones de freinages sont restreintes et le circuit est sale en dehors de la trajectoire. Il sera donc important de nous concentrer sur les qualifications".

"En Allemagne, seule la voiture de Fernando [Alonso] disposait des nouveautés techniques", a rappelé Bob Bell, directeur technique de l'équipe. "Mais en Hongrie, Nelson bénéficiera lui aussi de ces développements. Nous disposerons aussi d'améliorations au niveau de la carrosserie, qui devraient nous permettre de faire un autre pas en avant. Budapest sera également l'opportunité d'optimiser les améliorations déjà en place en termes de mise au point de la voiture. Je m'attends donc à ce que nous puissions bénéficier encore davantage des améliorations introduites en Allemagne", a conclu l'ingénieur britannique.

Ca bouge sur le marché des transferts


Longtemps fidèle à l'équipe Williams, avec laquelle il rêvait de gagner des Grands Prix, Nico Rosberg pourrait désormais rechercher une autre équipe pour poursuivre sa carrière en F1. Le jeune allemand de 24 ans n'aurait que l'embarras du choix...

Selon le magazine allemand Auto Motor und Sport, Nico Rosberg aurait déjà été approché par McLaren, BMW et Brawn. Il serait aussi en discussion avec Williams, son équipe actuelle. Pour Rosberg, il s'agit donc de faire le bon choix pour son avenir.

L'équipe McLaren Mercedes doit aussi faire un choix, peut-être entre Sebastian Vettel et Nico Rosberg. "Avant de signer avec Heikki Kovalainen, nous étions en discussion avec ces deux pilotes, mais ils avaient signé des contrats et nous devions bien sûr les respecter.
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Pour le futur, je ne peux rien exclure," déclare Norbert Haug, vice-président de Mercedes Motorsport, dans les colonnes du Die Welt.

Quant à Nico Rosberg, il semble encore indécis. "J'examine les différentes options et je ne peux rien dire de plus, sinon que je suis très heureux là où je suis."

Arrivé en F1 en 2006 grâce à Williams, Nico Rosberg boucle sa quatrième saison avec cette équipe. Il s'est déjà hissé deux fois sur le podium, mais jamais sur la plus haute marche.

Daniel THYS
© CAPSIS International

Tost explique le recul de Toro Rosso

Manque de développement et... Bourdais !

L'équipe Toro Rosso avait bien commencé cette saison 2009, mais alors que les monoplaces des autres équipes recevaient de nouvelles pièces, la STR4 n'évoluait que très lentement.

Comment peut-on expliquer cette inertie de la part de l'équipe italienne? Franz Tost, directeur de l'équipe, avance deux explications: le manque de moyens financiers et les performances moyennes de l'un des deux pilotes, celui qui a pris la porte hier...

"Toro Rosso avait bien débuté la saison - commente Franz Tost - Nous avions marqué des points en Australie, puis en Chine et encore un à Monaco. Toutefois, depuis cette dernière course, nous perdons du terrain sur nos concurrents du milieu du peloton. Il y a différentes raisons qui expliquent cela..."

"Nous avons introduit de petites nouveautés, mais rien de majeur.
Notre équipe est par exemple la seule qui n'a jamais roulé avec un double diffuseur et on sait que c'est un élément-clé cette année. Pourquoi ne l'avons-nous pas fait? Ce fut une décision financière. (...) Le développement de la voiture mis à part, la seconde raison est que nous avons eu un pilote qui n'a pas répondu à nos attentes," ajoute Franz Tost.

Sébastien Bourdais, puisque c'est de lui dont Franz Tost parle, appréciera ce commentaire à sa juste valeur...

Daniel THYS
© CAPSIS International

Bourdais veut traîner Toro Rosso devant les tribunaux


Le licenciement de Sébastien Bourdais a été rendu officiel ce matin par Toro Rosso, confirmant ainsi ce que les rumeurs annonçaient depuis quelques jours, et le Français n’a pas attendu pour exprimer ses sentiments sur le sujet.

Naturellement déçu et choqué par la décision prise par son équipe, Bourdais fait également part de son intention d’intenter un procès contre Toro Rosso qui n’a, selon lui, pas respecté les termes du contrat qui les lient.

"Je suis très déçu et choqué par la décision prise par la Scuderia Toro Rosso de ne pas me permettre de piloter pour l’équipe jusqu’à la fin de la saison en cours," a-t-il déclaré.

"Je considère qu’en faisant cela, la Scuderia Toro Rosso n’a pas respecté ses devoirs contractuels envers moi. Aussi, je pense que rien dans mon comportement ne légitime une décision de l’équipe de rompre le contrat."

"Je pense que la décision de l’équipe est une violation évidente des obligations de la Scuderia Toro Rosso selon le contrat. J’ai demandé à mes avocats d’étudier la situation, y compris la possibilité d’engager une action en justice," ajoute le manceau.

Bourdais est de plus d’autant plus frustré par cette décision que d’importantes nouveautés seront introduites sur la STR4 pour le prochain Grand Prix de Hongrie, à Budapest.

"Je suis encore plus frustré par la décision de l’équipe étant donné qu’elle a été prise juste avant le Grand Prix de Hongrie où un nouveau package hautement compétitif sera introduit par l’équipe afin d’essayer de surmonter ses difficultés actuelles."

"Je suis convaincu que si l’on m’avait offert l’opportunité de courir avec un tel nouveau package, j’aurais eu l’occasion d’obtenir des résultats satisfaisants."

jeudi 16 juillet 2009

Ferrari bientôt concentrée sur 2010

F1 « C’est une question de jours »
Ferrari va rapidement abandonner le développement de la F60, pour se dédier à la monoplace de la saison prochaine.

Ferrari a fait des progrès depuis le début de la saison européenne. Felipe Massa est monté sur le podium pour la première fois de l’année au Nürburgring, permettant à son équipe de revenir à 2,5 points de la troisième place du championnat, actuellement occupée par Toyota.

La Scuderia ne semble pas faire de cet objectif une priorité : les ressources de l’équipe vont rapidement être concentrées sur le programme 2010.

« Nous avons déjà un peu commencé le travail sur le nouveau projet et dans les prochaines semaines, nous allons totalement nous pencher sur ce nouveau projet, pour nous assurer que nous ne perdrons pas de temps » a expliqué Stefano Domenicali, le team manager de Ferrari, au site web de AUTOSPORT.

« Nous savons que la saison prochaine sera cruciale et nous voulons vraiment débuter avec des performances différentes par rapport à cette année. Donc c’est plus une question de jours que de semaines. »

L’an dernier, Ferrari avait dû développer la F2008 jusqu’à la fin de la saison pour tenter de remporter les deux titres. Le travail sur la F60, très différente en raison des nouveautés réglementaires, a donc été retardé.
Vincent Lalanne-Sicaud

BMW poursuit le développement de la F1.09


Alors qu'elle était parmi les favoris au titre mondial, avant le début de cette saison, l'équipe BMW Sauber a aujourd'hui perdu de son lustre d'antan. Même les petits points ne semblent plus à sa portée...

Faudrait-il que l'équipe BMW abandonne la mise au point de la F1.09 pour se concentrer sur la conception de la voiture de l'année prochaine? Cela n'est pas aussi simple.

"Nous travaillons déjà sur la voiture de l'année prochaine, mais cela n'aurait aucun sens d'arrêter le développement de la F1.09. Il n'y aura en effet aucun changement de règle important pour ce qui concerne l'aérodynamique. Cela signifie que tout ce que nous pouvons apprendre de neuf cette saison pourrait être utilisé l'année prochaine," affirme Mario Theissen, le directeur de l'équipe.

"D'autre part, il y a une interdiction des essais privés.
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Si nous arrêtons de développer notre voiture actuelle afin de nous concentrer sur la suivante, cela nous obligerait à travailler seulement entre quatre murs, dans les bureaux d'études. Il est donc logique de continuer à développer notre voiture le plus possible. C'est lors des week-ends de course que nous effectuons nos seules séances d'essais et il nous faut donc profiter de cela," ajoute l'ingénieur allemand.

Daniel THYS
© CAPSIS International

Webber a présenté ses excuses...


En plus du fait d'avoir secoué Rubens Barrichello peu après le départ, ce qui lui valut une pénalité (passage au ralenti par les stands), Mark Webber avait aussi touché Lewis Hamilton dans le premier virage.

La monoplace de Mark Webber n'a pas souffert de ce contact, mais celle de Lewis Hamilton oui. Le champion du monde a en effet crevé à l'arrière, ce qui l'obligea à rejoindre son stand dès la fin du premier tour. Mais le mal était plus grave qu'une simple crevaison puisqu’en se désagrégeant, le pneumatique avait aussi abîmé le fond plat de la McLaren du Britannique.



"Après la course, Mark Webber nous a envoyé un message dans lequel il s'excusait et nous affirmait que cela n'était pas intentionnel," déclare Norbert Haug, vice-président de Mercedes Motorsport, dans les colonnes du Auto Motor und Sport

Selon Norbert Haug, Lewis Hamilton aurait pu terminer sur le podium sans cet incident, mais sur la plus petite marche. "Je dois vous dire très clairement que nous n'étions pas en mesure de battre les Red Bull, mais la troisième place était possible."

Cinquième sur la grille de départ du Grand Prix d'Allemagne, Lewis Hamilton avait terminé la course en 18e position.

L'Espagnol Alguersuari se dit prêt...


Le jeune pilote espagnol Jaime Alguersuari, 19 ans, donné comme remplaçant du Français Sébastien Bourdais chez Toro Rosso, s'est dit prêt à conduire une Formule 1, dans des déclarations au quotidien El Mundo de jeudi.

"Je pilote des voitures depuis que je suis enfant et des monoplaces très rapides ces dernières années. La F1 ne me donne pas le vertige, je n'ai pas peur et je me sens de taille" pour courir en Grand Prix, a-t-il déclaré.

Selon les médias espagnols, Alguersari devrait piloter une Toro Rosso lors du prochain Grand Prix de Hongrie le 26 juillet, après l'annonce jeudi par l'écurie italienne du renvoi de Bourdais pour "objectifs non atteints".
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Alguersuari, originaire de Barcelone, deviendrait à 19 ans et 4 mois le plus jeune pilote à participer à une course de F1. Il a remporté la saison dernière le championnat de F3 britannique.

Le pilote espagnol devait effectuer des essais jeudi au volant d'une Toro Rosso sur le circuit de Valdaino en Italie.

D'après AFP

Barrichello revient sur ses propos

Rubens Barrichello a corrigé les propos qu’il a tenu dimanche après-midi au Nüburgring. Le pilote Brawn GP sait qu’il ne pouvait pas gagner.

Rubens Barrichello était énervé après l’arrivée du Grand Prix d’Allemagne. Le Brésilien a mené en début de course mais il a perdu du places avec une stratégie à trois arrêts et un problème lors d’un ravitaillement.

Sur la BBC, il a estimé que Brawn GP avait montré « comment perdre une course ». Il était plus calme après le débriefing de son équipe : Ross Brawn lui a expliqué que la stratégie à trois arrêts était nécessaire en raison du graining qui affectait les BGP 001.

Sur son profil Twitter, Barrichello a reconnu que la victoire n’était pas envisageable au Nürburgring : « Je ne pouvais pas gagner parce que les Red Bull était une demi-seconde plus rapide à chaque tour mais la troisième place était vraiment jouable sans le problème dans les stands » explique-t-il.

Jenson Button et Rubens Barrichello ont eu beaucoup de difficultés à faire chauffer leurs pneus à Silverstone et au Nürburgring. Cela pourrait changer à Budapest : on y attend des températures plus élevées et ce circuit est a priori défavorable aux Red Bull.

Räikkönen veut un podium en Hongrie

Kimi Räikkönen espère pouvoir se battre pour une place sur le podium au Grand Prix de Hongrie. Il disposera d’une Ferrari améliorée.

Kimi Räikkönen a abandonné à cause d’un radiateur endommagé par des débris au Nürburgring mais Felipe Massa a prouvé que la F60 est en progrès, en terminant sur le podium. Le Finlandais espère donc obtenir à son tour un bon résultat lors de la prochaine course, en Hongrie.

« En général, c’est un peu comme une course à domicile pour les Finlandais, parce qu’il y a beaucoup de compatriotes dans les tribunes » souligne Räikkönen. « Je disposerai d’un nouvel aileron arrière, qui a vraiment bien fonctionné sur la voiture de Felipe, et il y aura peut-être d’autres modifications. »

Les Ferrari ont été très rapides à Monaco. Le circuit de Budapest est celui qui s’en rapproche le plus, avec des vitesses faibles : « La F60 devrait être assez bonne au Hungaroring avec ses nombreux virages lents » confirme le pilote Ferrari.

« Et les températures devraient être plus élevées qu’en Allemagne : ce serait bien de décrocher un nouveau podium. »

Jenson Button veut retrouver la victoire


Jenson Button espère retrouver la victoire au Grand Prix de Hongrie, avec une Brawn GP améliorée. Il veut stopper la série de Red Bull.

Brawn GP a souffert à Silverstone et au Nürburgring avec des températures fraîches, où la BGP 001 n’est pas à l’aise. Red Bull a également fait de gros progrès, ce qui a permis à Sebastian Vettel et Mark Webber de s’imposer. Jenson Button veut les empêcher d’enchaîner les succès.

« Nous devons battre les Red Bull en Hongrie » explique le leader du championnat sur le site de la BBC. « Nous devons espérer que nous serons bons en Hongrie parce que nous ne pouvons pas continuer comme ça, c’est difficile maintenant. »

Le circuit de Budapest devrait être favorable à l’Anglais : la Brawn GP est en théorie plus à l’aise sur ce type de tracé, avec beaucoup de virages lents, que la Red Bull. Les températures devraient également être plus élevées.

« J’espère que nous aurons quelques nouveautés et qu’il fera plus chaud, ce qui convient à notre voiture » ajoute Button. « Je ne vais pas mettre la moindre pression sur l’équipe parce que nous savons ce dont nous avons besoin. »

Jenson Button a toujours une grosse avance au championnat mais son plus plus proche rival n’est plus son équipier. Sebastian Vettel est passé devant Rubens Barrichello. L’Anglais est cependant satisfait que ce soit Mark Webber qui ait gagné la course.

« Vettel a eu son équipier devant lui et c’est probablement une bonne chose pour moi parce qu’ils se prennent des points entre eux » souligne Button. « Si Vettel avait gagné, cela aurait été un désastre pour moi. »
Vincent Lalanne-Sicaud

FIA : Mosley ne se représentera pas et soutient Todt


Dans une lettre envoyée à tous les clubs membres de la FIA, Max Molsey annonce qu’il ne se représentera pas aux prochaines élections organisées pour désigner le prochain président de la fédération internationale de l’automobile.

Lors du conflit ayant opposé la FIA et la FOTA, les écuries avaient fait pression pour que Mosley quitte ses fonctions à la fin de son mandat. L’intéressé avait alors consenti à prendre sa retraite, mais avait ensuite fait machine arrière, expliquant que les clubs insistaient pour qu’il se représente.

"D’un point de vue personnel, il me serait très difficile de changer d’état d’esprit et de me représenter. Depuis quelques mois, j’ai commencé à réorganiser ma vie familiale. J’ai également informé les responsables de la FIA que je ne serai pas candidat."

"Continuer maintenant compliquerait grandement mes dispositions personnelles et serait en contradiction avec mes obligations envers ma famille, surtout après notre perte récente (ndlr : Mosley évoque le décès de son fils). Puis je sens depuis quelques temps que j’ai envie de moins travailler. Après tout, j’aurai 70 ans l’année prochaine."

Bien que Ari Vatanen ait déjà fait part de son désir de succéder à Mosley, le Britannique aimerait plutôt que ce soit Jean Todt qui soit élu à la tête de la FIA.

"Je crois que la bonne personne pour gouverner cette équipe serait Jean Todt. Jean est incontestablement le meilleur directeur de sa génération, et probablement de toutes les générations confondues," précise-t-il dans son courrier.

"S’il accepte de se présenter, je pense qu’il serait la personne idéale pour continuer mais aussi approfondir le travail effectué durant les 16 de

Officiel : Bourdais quitte l’écurie Toro Rosso


C’est maintenant officiel, Sébastien Bourdais quitte l’écurie Toro Rosso. Franz Tost, le directeur général explique sur le site officiel de l’écurie qu’ils ne sont pas satisfaits du pilote français.

"Pour la deuxième année avec nous, le partenariat avec Sébastien n’a pas répondu à nos attentes. Nous avons décidés de le remplacer dès le prochain Grand Prix en Hongrie," explique Franz Tost.

Germany : Technical news 2

Toyota TF109 - cockpit strakes


A new feature on the Toyota in Germany was these triangular strakes on the side of the cockpit, immediately ahead of the sidepods. Their purpose is to realign the airflow and reduce the amount of lift on the top of the leading edge of the sidepod. The team also ran a new, Nurburgring-specific, high downforce rear wing. Toyota may not have scored points in Germany, but the updated TF109 did show some impressive pace, with Jarno Trulli clocking the second fastest race lap.


Renault R29 - new front wing endplates


Renault introduced this new front wing endplate on Fernando Alonso's car in Germany at the weekend. Notable features are the strange, curved shape at the rear of the endplate and the new longitudinal slot (black arrow), also seen previously on the Toyota. The slot acts as a kind of sealing skirt for the endplate, accelerating airflow and directing it outwards, hence allowing the front wing to work more efficiently.

mardi 14 juillet 2009

Ross Brawn calme le jeu


Barrichello ne devrait pas s'énerver...
Rubens Barrichello a bouclé le premier tour du Grand Prix d'Allemagne en première position, mais c'est pourtant à la sixième place qu'il termine cette course.

Cela a provoqué la colère immédiate du Brésilien qui a tout simplement accusé son équipe de lui avoir mis des bâtons dans les roues...

Rubens a perdu la course parce qu'il était trop lent et pourtant, à l'arrivée, il ne semblait pas en être conscient. "Je pense que lorsqu'il aura jeté un oeil sur toutes les données, il réalisera que nous étions tout simplement trop lents. Lorsque vous êtes isolé dans votre cockpit et que la radio ne fonctionne pas, vous ne pouvez pas avoir une idée précise de ce qu'il se passe," affirmait Ross Brawn peu après l'arrivée de la course, sur les ondes de la BBC.

"Je pense donc que lorsqu'il aura compris comment la course s'est déroulée, il changera quelque peu d'opinion," ajoute Ross Brawn.
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Toutefois, Ross Brawn ne se formalisera pas de la colère injustifiée de son pilote, même si Frank Williams avait déclaré dimanche soir que de tels propos de la part d'un pilote méritaient un "carton rouge", autrement dit une exclusion temporaire ou définitive de son équipe.

"Lorsque vous descendez de la voiture en pensant que vous auriez pu gagner la course, sans avoir toutes les informations, c'est ce qui peut arriver. Il a maintenant toutes les données en main pour comprendre ce qui est arrivé et il va mieux. Il a traversé des moments très difficiles avec l'équipe, il a été très loyal avec nous et ce n'est pas quelque chose qu'on peut rejeter d'un revers de manche pour une poussée de frustration après une course," conclut le patron de l'équipe Brawn GP.

Daniel THYS
© CAPSIS International

Ferrari pourrait annoncer l’arrivée d’Alonso à Monza

Alors que la rumeur est de plus en plus persistante, le journal espagnol As affirme que la Scuderia officialisera l’arrivée d’Alonso lors du Grand Prix de Monza, devant les tifosi.

Le contrat du double champion du monde espagnol serait d’une durée de cinq ans et commencerait dès la saison prochaine. Il reste donc à savoir quel sera le coéquipier d’Alonso.

Toujours d’après As, Ferrari dévoilera lors du mois de novembre à Valence l’arrivée d’un nouveau sponsor, qui serait Santander.

Dernière saison de F1 pour Räikkönen ?


D’après les médias finlandais, Kimi Räikkönen, champion du monde 2007, mettra un terme à sa carrière de Formule Un à la fin de la saison.

Cette retraite anticipée laisserait un baquet libre à Fernando Alonso, désireux de rejoindre la Scuderia Ferrari. Intéressé par la place de Rubens Barrichello chez Brawn GP, Räikkönen devrait finalement se tourner vers le rally.

Il a en effet déjà participé à trois rallyes cette année et pourrait se reconvertir dans cette compétition. Enfin, le pilote finlandais devrait toucher l’intégralité de son salaire 2010, à savoir 28 millions d’euros. Cependant, Räikkönen n’a pas confirmé ces informations pour le moment et aucune annonce officielle n’a été faite.

Räikkönen espère monter sur le podium en Hongrie


L’Allemagne ne sourit décidément pas à Kimi Räikkönen. Pourtant auteur d’un bon début de course ce week-end, le pilote finlandais a encore dû abandonner en raison d’un problème mécanique.

Malgré cela, le champion du monde 2007 ne souhaite pas s’apitoyer sur son sort et préfère entrevoir l’avenir avec sérénité. En effet, Räikkönen estime que le prochain Grand Prix pourrait convenir davantage à sa F60.

"La prochaine course aura lieu en Hongrie. Traditionnellement, c’est une sorte de course à domicile pour nous, les Finlandais, car nous avons de nombreux compatriotes dans les tribunes," commente le pilote Ferrari, qui s’était imposé en Hongrie en 2005.

"Je disposerai d’un nouvel aileron arrière, qui a très bien fonctionné sur la voiture de Felipe, et il se pourrait que nous ayons d’autres évolutions. La F60 devrait assez bien rouler sur le Hungaroring en raison de ses nombreux virages lents. Par ailleurs, les températures devraient être légèrement plus élevées que lors du week-end en Allemagne. Ce serait génial de décrocher un nouveau podium."

lundi 13 juillet 2009

A l'usine de Red bull

Alonso envisage de créer une équipe cycliste


Le pilote de Formule 1 espagnol Fernando Alonso envisage de créer une équipe cycliste, avec comme leader son compatriote Alberto Contador, actuellement chez Astana, affirme lundi le journal Marca.

L'équipe pourrait être parrainée par l'un des sponsors actuels du pilote de Renault, la banque espagnole Santander, l'une des plus importantes du secteur en Europe.

Selon Marca, qui ne cite aucune source, Alonso aurait déjà parlé à Contador, qui serait ravi de participer au projet, même s'il a encore une année de contrat avec Astana.
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Le journal sportif espagnol précise que Contador pourrait profiter du possible nouvel organigramme de l'équipe Astana pour s'en aller (retour du Kazakh Alexandre Vinokourov et départ de Johan Bruyneel et Lance Armstrong).

Fernando Alonso, champion du monde de F1 en 2005 et 2006, était présent au départ du Tour de France le 4 juillet à Monaco.

D’après AFP

Barrichello est très en colère…


Le Brésilien Rubens Barrichello, sixième du GP d'Allemagne au Nürburgring après avoir mené la course une vingtaine de tours, s'est montré très en colère à l'encontre son écurie, dont les "erreurs" dimanche lui ont fait "perdre la course".

"L'équipe a montré comment perdre une course aujourd'hui, non pas parce que j'allais gagner, mais parce que j'ai perdu beaucoup de points. C'est extrêmement frustrant, surtout quand on se bat pour le Championnat", a regretté Barrichello.

"Quelqu'un qui est en tête dans les premiers tours ne doit pas terminer 6e. Dans l'optique du Championnat, c'était assez bien de faire 3e. Je suis très déçu d'avoir fini 6e", a déclaré le Brésilien, qui a perdu du temps aux stands, d'abord 6/10e puis 5 secondes.

"L'équipe a reconnu qu'il y avait eu des problèmes", a-t-il fait savoir.

Déjà furieux après le Grand Prix d'Espagne, où un changement de stratégie de dernière minute avait permis à son coéquipier Jenson Button de gagner à sa place, Rubens Barrichello ne veut plus, à 37 ans, être relégué au rang de second pilote, comme cela avait été le cas chez Ferrari.
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"Tout mon passé est lié à ce qui s'est produit entre Michael Schumacher et Ross Brawn (l'actuel propriétaire de Brawn GP, qui avait favorisé l'Allemand chez Ferrari). Ce qui a été fait dans le passé était mauvais", a-t-il rappelé.

"Si je finis par penser qu'il se passe maintenant la même chose qu'à cette époque... Eh bien je vaux mieux que ça. Je peux m'arrêter à la fin de l'année", a menacé le Brésilien.

"Je ne veux pas le faire. Je suis encore très rapide. Je peux encore avoir une très bonne saison", a-t-il cependant poursuivi, assurant vouloir "faire profil bas et travailler dur".

Deuxième du Championnat avant le GP d'Allemagne, Barrichello a été dépassé au classement par les deux pilotes Red Bull, Sebastian Vettel et Mark Webber. Il est à présent quatrième, avec 44 points, à 24 unités de Button, 3 de Vettel et 1,5 de Webber.

D’après AFP

Red Bull doit construire un placard…


Le plus gros problème pour l’équipe Red Bull est désormais de construire un placard pour les trophées glanés par ses deux pilotes, a ironisé l'Australien Mark Webber, après la première victoire de sa carrière en F1 – sur le circuit Nürburgring – à l’occasion du Grand Prix d'Allemangne.

Comment vous sentez-vous après cette première victoire ?

Mark Webber : « C'est un jour incroyable pour moi. Je voulais tellement gagner après Silverstone. Je pensais que j'avais une bonne chance ici. La seule chose au final qui pouvait m'en empêcher était la pluie. Mais elle n'est pas tombée. »

Pensez-vous que d'autres suivront ?

MW : « J'espère que les victoires sont comme les muscles. Quand vous en avez un nouveau, d'autres arrivent. J'ai maintenant fait quelques GP. Je pense que c'est la première année où j'ai vraiment une chance de gagner des courses. Mais ce qui est important pour moi est que ce succès ne m'a pas été donné. J'ai dû travailler pour cela. »

Comment s'est passé votre retour après votre accident à vélo cet hiver ?

MW : « En fait, je me faisais des idées. Je pensais être prêt pour les essais d'hiver, mais je ne l'étais pas. Ma jambe était très loin d'être guérie. Elle était encore cassée. Seul le métal la tenait. Effectivement, je reviens de loin. Le temps a joué en ma faveur. J'ai eu de la chance que le GP d'Australie ait été un peu retardé, et que d'autres choses soient allées en ma faveur. En janvier, le simple fait de marcher dans une piscine était très difficile pour moi. Mais quand j'ai vu les temps que faisait Sebastian, lors des tests, j'ai su que la voiture allait être rapide. Cela m'a donné beaucoup de motivation pour la suite. »

Vous avez semblé avoir pas mal de marge sur votre coéquipier. Cela n'a pas toujours été le cas...
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MW : « Oui, c'est vrai. Je me suis dit : "Maintenant, je sais ce que ressent Sebastian." C'est une bonne sensation que d'être capable de contrôler la course. »

Vous avez ralenti en fin de course... parce que vous aviez le temps ?

MW : « Oui. Il n'y avait pas de raison de finir 20 secondes devant lui au lieu de 10. Comme le dit Jack Brabham, "il faut gagner le plus doucement possible." J'ai donc pensé à Jack aujourd'hui. »

Vous regardiez le drapeau australien sur le podium. Est-il important pour vous de gagner pour votre pays ?

MW : « Oui, c'est très important pour moi, parce qu'il n'y a pas eu beaucoup de pilotes australiens qui sont arrivés en F1, et il y en a encore moins qui ont connu le succès. J'ai toujours essayé de représenter au mieux mon pays. C'est un grand jour pour moi et pour l'Australie. »

Pensez-vous avoir désormais l'avantage sur Brawn GP ?

MW : « On est proche, c'est sûr. Brawn GP mène le Championnat constructeur parce que cette écurie le mérite. Ils ont beaucoup de points d'avance, mais nous n'abandonnons pas. Sebastian et moi sommes au top en ce moment. L'équipe va parfaitement. Nous réalisons une saison inespérée. Le gros problème à notre usine, en ce moment, est de construire un placard pour nos trophées. Il y a pire... »

D’après AFP

Germany : Technical news

McLaren MP4-24 - revised rear diffuser/aero package

McLaren introduced what more or less amounts to a 'B version' of the MP4-24 in Germany, with a new front wing, new side pods, new engine cover, new floor (the V-shaped cut-in in front of the rear tyres has gone) and a new rear diffuser, shown here, with a much wider, asymmetric central channel. The car improved by around eight-tenths of a second with the new package - so far only available to Lewis Hamilton. Team mate Heikki Kovalainen has just the new front wing at the Nurburgring.

Ferrari F60 - modified rear diffuser



Ahead of Friday practice in Germany, Ferrari revised the F60's rear diffuser. Felipe Massa ran it in the morning session, both drivers in the afternoon's. The previous version, shown in the left half of this drawing (1), had just one vertical fence. The new version, shown on the right (2), now has three fences in order to improve the air extraction from the side channels.

Germany : FIA post-race press conference



Germany
Race winner Mark Webber (AUS) Red Bull Racing in the FIA Press Conference. Formula One World Championship, Rd 9, German Grand Prix, Race, Nurburgring, Germany, Sunday, 12 July 2009 Second placed Sebastian Vettel (GER) Red Bull Racing in the FIA Press Conference. Formula One World Championship, Rd 9, German Grand Prix, Race, Nurburgring, Germany, Sunday, 12 July 2009 Third placed Felipe Massa (BRA) Ferrari in the FIA Press Conference. Formula One World Championship, Rd 9, German Grand Prix, Race, Nurburgring, Germany, Sunday, 12 July 2009 The FIA Press Conference (L to R): Sebastian Vettel (GER) Red Bull Racing, second; Mark Webber (AUS) Red Bull Racing, race winner; Felipe Massa (BRA) Ferrari, third. Formula One World Championship, Rd 9, German Grand Prix, Race, Nurburgring, Germany, Sunday, 12 July 2009
Reproduced with kind permission of the FIA

1st Mark Webber (Red Bull), 1h36m43.310s; 2nd Sebastian Vettel (Red Bull), 1h36m52.562s; 3rd Felipe Massa (Ferrari), 1h36m59.216s.

Q: Mark, take you back to November. You are lying on the road in Australia with a broken leg and maybe thinking your career is now over. Here you are today a grand prix winner. Tell us your emotions.
Mark Webber: It is an incredible day for me. I wanted to win so badly after Silverstone. I thought I had a good chance there. But after yesterday’s pole position I knew I was in a good position to try and win the race today. The only thing in the end that I thought was going to beat me or test me even more was the rain but even that held off. To get the victory today was a little bit testing. Obviously I lost Rubens (Barrichello) completely off the start. I thought he had gone to the left and I went to the right and I banged into him. That is not normally my style, so I got a drive through for that and had to recover. My engineer kept me calm and I pushed as hard as I could when I needed to. It is a great day for me, like you say. It was a difficult winter. Sebastian showed in winter testing what the car could do, that kept my motivation very high when I was hurting a lot with all my rehab. I have had great people around me to recover from the injuries that I had. The team had been incredibly patient with me as well and I want to thank Dietrich (Mateschitz) and Red Bull for what they did for me over the winter as well. Everyone in Australia that has supported me on the way through and of course there are a few people who doubted me too as well, so hello to them as well. It is just an incredible day for all the people who have helped me get to where I am.


Q: Sebastian, you had to work very hard today. Your thoughts on that and also on Mark’s first grand prix victory.
Sebastian Vettel: First of all congratulations to him, today he was unbeatable. He was quicker than all of us, so he totally deserved to win. I am very happy with the result. In the end it was a good recovery. It was quite a bad start and then all the KERS cars around me. I got passed by both McLarens and then even Felipe, so it was quite difficult. You start fourth and then go into the first corner maybe eighth or something. And then basically I struggled a lot in the first stint. I was in traffic and you know altogether we are four or five cars. Obviously I could have gone quite a bit quicker but there was no way to pass Felipe. He always used his special button when I was quite close, therefore I was lucky to have the right strategy and in the end that brought us back to second position but Felipe didn’t stop pushing, so it was quite hard until the end of the race, so we had to fight but obviously another one-two finish for the team. I am very, very happy. Good points today. Obviously I would lie to you if I would say I am very, very pleased with second. Of course I wanted to win but yesterday Mark did a better job and that is why he totally deserved to win. He was quicker. It is a good fight among us, so I am very happy and looking forward to the next races. I think our car is competitive, so looking forward.

Q: Felipe, special button or not, it was a fighting drive for you today with lots of wheel to wheel action to bring you your first podium of the season.
Felipe Massa: To be honest, I missed to be here, to be in top three but it was a fantastic race. I did a fantastic start, passed many cars. I was struggling a lot with the soft tyres at the beginning like most of the people but fortunately I could manage to stay in front of Sebastian and managed to put out a good pace after a while. When we put on a second set of tyres I think that was very important for the race, to have a good pace at that stage. I am very happy. I am very happy that everyone in the team did a great job on the strategy, on the pit stops, so I think having a good result like this, a podium will definitely motivate the people to keep working, to keep pushing hard and preparing a good car for the end of the championship and especially another great car for next year.

Q: Mark, you mentioned the incident at the start with Rubens. A lot of people have described it as very aggressive. It was a very aggressive drive generally but some wheel banging from you on the run down to turn one. Take us through it.
MW: I knew my start wasn’t absolutely fantastic and I just moved across a little bit and as soon as I hit him I said ‘there he is.’ It was a bit of a surprise. I think I clipped the back of Lewis (Hamilton) if that was Lewis. I am not sure which McLaren it was. I lost a little bit of the front wing endplate I think but with these KERS cars and the way the mirrors are set up on these cars now, all the aerodynamic stuff, everyone is in similar situation. It was a difficult first run to the first corner but we got away okay.


Q: Sebastian, you had a fair bit of wheel banging today not least with Felipe as you were mentioning. You could clearly see how much it meant for both of you to keep the place.
SV: Yeah, it was quite tough to get past him. I didn’t succeed and he was defending well with his button, especially downhill. I thought now I am in the tow but couldn’t get close and then unfortunately at the end of the straight I was at the limit, so couldn’t make the big difference in the braking then but he was on the inside, so it was tight and he did a good job. Sometimes it was very close. I was thinking if he wants to get my front wing off the car. I had to be very cautious as obviously it is very difficult with these wide front wings. You have to be extremely careful.

Q: What do you think, Felipe? Hard but fair?
FM: We are racing. Anyway we have the KERS, so it is a help to keep the position or maybe try to overtake. But you want to exchange the KERS for a bit of downforce. I change very quickly.

Q: Mark, you had a big pace advantage over the Brawns today. We have got a whole second half of the championship opening up in front of you. Do you think you can win both championships?
MW: Well, they are both still up for grabs, there is no question about it. The work that has gone on at Milton Keynes underneath Adrian Newey and all the guys there. They have produced a special car, no doubt about it. Brawn are leading the constructors because they deserve to be, they have got a lot of points but we are not giving up. Sebastian and I are on the top of our game and pushing as best as we can to be as consistent as possible at all venues. Renault are giving us fantastic engines. The team are gelling incredibly well. The big problem at our factory at the moment is building a trophy cabinet, so it is a very good problem for us to have. It is hard work they we are putting in but it is paying off. It is very good for us. We love fighting against teams like Ferrari and McLaren as this is what Formula One is all about. For Red Bull to take the fight to these big guys is a real credit to us. They will be back for sure but it is a special time for our team.

PRESS CONFERENCE

Q: Mark, what is it like? Will you have a few more of those, do you think?
MW: I hope so. I hope they are like muscles, obviously. When you get one you get a few more. I have done a few grands prix now. I think this is the first year I have really had a chance to win grands prix. I have had a few second places but today pulled the win off. But what is really important to me is that it wasn’t handed to me. I had to work for it. I started on pole and it would have been a lot more comfortable obviously without the little penalty but apart from that it was still reasonably straight forward. There was still a lot of traffic and some other people like Sebastian were going to be quick but that’s the way it goes sometimes and I have been in that situation, so it was nice to be able to have a very straightforward and easy first victory. I want to thank all the team for the effort they have put into me and the patience they have shown with me over the winter to get back to full fitness and just the job they have done to produce this fantastic car.

Q: How tough was it coming back from that cycling accident? Were you up to full race fitness right at the start of the season?
MW: Well, I think I was kidding myself a little bit. I thought I was ready to go for winter testing but I wasn’t. It is absolutely clear that the leg was a long way from healed and it was still broken. It was just the metal holding it in place, so it has come a long way since then. Time has been a little bit on my side. I was lucky that Melbourne was put back a little bit in the calendar and a few things have gone my way, so along with having fantastic people around me, like Roger (Cleary), my physio. We spent a lot of time together getting back and even things like walking in the swimming pool and things like that in the first part of January was very tough for me. But there is always someone worse off and I always stayed positive and I knew that looking at the times Sebastian was doing in testing the car was going to be quick. That gave me incredible motivation to be ready.

Q: Do you see the irony of the margin you had over Sebastian today in comparison to three weeks ago?
MW: Yeah, I did. I did think that in the race. I thought now I know how Sebastian felt and it is a nice way to be able to control a grand prix. The first stint I got held up a lot by Rubens at Silverstone and that makes it difficult. But all of us know that. All of us know that it is very difficult to overtake. These cars, you know, the braking is so late and they are so even, in so many areas on the track it is difficult to stay close. Maybe in Malaysia, in Bahrain there are a few tracks where you have a chance but when you have slightly quicker corners it is very difficult and then you throw the KERS in as well. It is a challenge for us to jump people even when they are in trouble. You need free air, good quali, and that is when you can get the job done.

Q: Do you think the penalty was merited? And did you think it was all gone when you had to serve it?
MW: I thought it was a little bit harsh but maybe they wanted to spice things up a little bit. It is not really my style. I think I did definitely lose Rubens 100 per cent for a while. I moved across and then what made it worse was that I shitted myself and came back across again and I thought ‘My God, there he is.’ That’s what made it look maybe a little bit worse than it was. I had a fair idea what it was for but also I thought that when I touched one of the McLarens in turn one I lost a little bit of the front wing, so I couldn’t believe it was for that. But you know of course I was shattered when I was told I have got a drive-through. I thought ‘My God, I am absolutely cruising here behind Rubens. I know he is short. I know everything is under control.’ And a drive-through is very harsh for anyone in any grand prix, so I had to recover. Also I thought I was pretty close to getting done for speeding in the pit lane as well as I was quite frustrated. In the end it turned out okay but it could have been a different story as you say.

Q: And you were easing up at the end. Was that because you knew you had the time?
MW: Yeah, it was just staying away from the kerbs. Sebastian had a problem on Friday with the car in turn one with some issues we had there, so there were a few things I had to be aware of and make sure I kept the car in the middle of the track and brought it home. There was no reason to finish 20 seconds in front instead of 10. As Jack Brabham used to say ‘win at the slowest possible speed,’ so I was thinking of Jack today.

Q: It is interesting you mention two issues caused at turn one. Was that caused by that bump?
MW: Well, there is an elevation change for sure. But it is not just there. You have got the chicane, you have got quite a few areas where we run the kerbs on the exits and if you narrow the track a lot like I was in the last stint then for sure you drop the lap time. It is circuit specific here.

Q: Sebastian, you seemed to be involved in battles throughout.
SV: But I didn’t succeed, so… It was difficult. At the start, I thought the start was alright because none of the guys in front of me had KERS and all of a sudden the cars just kept flying past me: both McLarens and then I saw Felipe approaching me. I tried to block him but obviously he was already side-by-side, so I opened up. Approaching turn one I was feeling that I was starting from midfield and not P4. Then it was quite difficult, I lost quite some positions. Then, basically, it was the old story: you are in the pack and you try to race. I had Felipe in front of me, I was quite a bit quicker than all the pack but couldn’t get past. He used his KERS system very well to defend. All the time when I was close I could feel him pressing the button and opening up the gap which gave him enough cushion for the rest of the straight, so it was impossible for me to start a manoeuvre. I think the whole pack, led by Heikki (Kovalainen) and then Jenson (Button), who managed to get past Felipe in the beginning, Felipe and me, we were all losing a lot of time, every single lap to the two guys in front, to Rubens and Mark. I was already feeling a bit bad. Obviously I knew I had a very good strategy but still the first stint wasn’t easy because the tyres were not in the best shape at the end. I even had to defend from Kimi (Räikkönen) a couple of times. But then in the second stint we went onto the hard tyres and everything was fine – struggling with warm-up, I think, like everyone was during the whole weekend, but able to recover and come back to second position, still with Felipe behind me, so I had to keep pushing until the end. But of course it’s nice taking a lot of points. I would have loved to win this race for sure. It’s my home Grand Prix but especially because there were so many people around the track supporting me. But I’m not the oldest person on the grid, so I might have a couple of years left and some more attempts. I’m definitely looking forward to the next races and we will see what we can do. The car is working well, the team is working fantastically both here at the track and back in England. We keep pushing, so we will see.

Q: Felipe, you were obviously overtaken by Jenson early on. What happened?
FM: Well, he passed me! I had my KERS but he had good speed on the straight, plus he was light. At that stage of the race the tyres were still in good shape, so he managed to pass me.

Q: Then you were pushed by both Sebastian and Rubens as well.
FM: Yeah, during the first stint I was in the pack behind Heikki, Jenson, myself and Sebastian followed by Kimi. Sebastian was very close, he tried to attack me sometimes. Fortunately this time I could manage to stay in front and then I think everybody was struggling massively in the first stint with soft tyres, massive rear degradation. During the first 15 laps, Sebastian was very, very close to myself but then after a while, I felt that he started to struggle as well with the rear tyres, so things were a little bit quiet, so it was easier to control the situation. After a while he stopped before me, he managed to change the tyres and his pace was much better than mine because I was struggling with the tyres. I even asked the team what the situation was because maybe it would have been better to anticipate. If we did, maybe it would have been possible to stay in front of Sebastian but we didn’t anticipate the pit stop and then I think we lost the position to him because of that.

Q: Is this the return of Ferrari?
FM: A podium is always important. Third place is a good result for us but we cannot say it’s really our return. I think we are improving the car step-by-step a little bit, so I think that’s good motivation for the people. So we know if we work we can manage to have a good car, a competitive car, so I push my team very hard because as soon as possible I want a car that gives us a chance to fight for victory and for the championship. It’s what Ferrari is able to do and we have done for so many years. But nothing is coming for free, so we need to work and push very hard to steer things in the right direction, so that we can have a car that will bring us into this place (indicates the first place position), not on the left (in third position), in the middle. I think that’s our aim and that’s what we’re working for.

QUESTIONS FROM THE FLOOR

Q: (Frederic Ferret – L’Equipe) On the podium we saw you watching the flag. How important is it for you to win as an Australian?
MW: Very, very important for me to win because not many Australian drivers have reached Formula One and there are even fewer that are successful. So for me to win a grand prix and have the career that I’ve had – a long career – but for sure I wanted better results but this year has been very, very special and now we are able to say that we’ve won a grand prix, fair and square, which is nice. It’s a real message to the Australian people. I’ve always tried to represent my country as best as I can. We’re a very proud sporting nation, we have done well on two wheels, on motorbikes with Mick (Doohan) and with Casey (Stoner) but the motorbikes aren’t motor sport in general at world level, where we haven’t been amazing. It’s a great day for me and Australia and that’s why it was a special one.

Q: (Dan Knutson – National Speed Sport News) Mark, how long and tense were those final laps, thinking that maybe it might rain, something might go wrong with the car or the track or anything?
MW: On lap 40, when I knew everything was pretty much in the bag, then it got a bit darker, I could feel it got a little bit colder in the car and I thought ‘hmm, we’re going to be tested once more again.’ But from lap 52 or 53 onwards I knew it probably wasn’t going to rain again and actually I was pretty relaxed. I was enjoying driving the car, it’s always nice when you have a buffer but for sure I wanted the chequered flag to come, and yes, I was thinking about the car a lot. There was a little bit of debris in the first sector, so I was making sure not to pick up any punctures and also some stones in turn nine, so lots of things like that which you start to really keep an eye on which normally you don’t care when you’re twelfth but when you’re leading it’s a different ball game.

Q: (Ian Parkes – The Press Association) To Mark and Sebastian: do you guys realise that in taking points off one another as you are doing these past two races that you may be playing into Jenson’s hands a little bit? You’re not making the big leaps forward that perhaps one of you might perhaps expect to if there was just one driver going for the title?
MW: It’s a good problem for us to have at Red Bull. We probably never envisaged the season that we’re having. We knew the car was going to be good but it’s in some cases quite rare that two drivers are performing quite closely and getting very similar points. It could have been different for Sebastian today. It’s very difficult to call how the races are going to be. Strategy is always playing a little bit of a role here and there, so if you put all your eggs in one basket I think it might help but you can do that for two or three races and then that guy might have two DNFs and the guy that you took points off before is in a slightly worse position, so we’re taking the fight as hard as we can to Brawn. Either of us can have DNFs from mechanical problems or anything, so at the end of the day we’ve got a lot of points to go and that will be a decision for the team later on. We’re getting on well, we drive the car on the limit, we love getting the most out of it, our team is brilliantly strong inside and we love fighting at the front. It’s a team championship, a team sport at the moment. Maybe in the end, the last three or four or five races it will turn to one of us if we have a chance to fight Jenson but… The last two races have been interesting for them. Let’s see how we go in the hot races and maybe it’s a bit more difficult for us.

Q: (Alan Baldwin – Reuters) Mark, at the end when you crossed the line, we haven’t heard you shout like that for ever, I don’t think. Was that years of pent-up emotion coming out and was there ever a time in your mind when maybe you thought you were more of a Chris Amon than a Jack Brabham?
MW: I thought that but you know I think during my time at Williams it was very tough for the motivation, that’s the hardest part of it. No one likes turning up and getting your arse kicked every weekend. That would test anyone’s patience and that’s why I suppose you’ve got to take your hat off to someone like Jenson and maybe myself a little bit, where you’re still trying to stay involved and keep your motivation high to focus on other goals to keep your drive high and now it’s obviously different. We can turn up at race weekends and get very, very good results. I’ve certainly had testing times in my career with unreliable cars and being in a position to get results hasn’t happened for whatever reason. It’s happening at the moment and as you say there was a lot of emotion. What happened today is not going to change my life massively but it’s a very, very important thing. I will sleep well tonight, everything’s fine but I’m not a different person because I’ve won one race. I’m just very, very happy that I’ve won it fair and square, that I’ve beaten everyone else today, so that’s the most important thing to me.

Q: (Flavio Vanetti – Corriere della Sera) Felipe, you told us that we couldn’t consider Ferrari back completely yet. So can we consider this podium as a victory in some way?
FM: First of all, I would like to take this chance to congratulate Mark because I know how he’s feeling. It must be a great feeling. I cannot say this is like a victory. I think this is like good work. Victory is victory. We finished on the podium, we finished in third position starting from eighth, so it’s definitely a great result but victory is always first place. I think this huge motivation, it’s a huge result for us to keep pushing, to keep working and just show the people that we can do it.

Q: (Bob McKenzie – The Daily Express) Mark, it’s a pretty good day for Australia. You will be happy to know that England are six wickets down against Australia. It’s like it’s going to be over by teatime. Have you had any contact with Ricky (Ponting, Australia’s cricket captain) this weekend at all?
MW: No, not this weekend. Obviously, we spoke before I came away here and you know the baggy green, it’s a very famous thing in Australia. They are fighting again in a very special series and that’s their war. They’re enjoying it, they love beating the Poms in that special series, so I’m very, very happy that they’re doing well. They batted phenomenally and I’m going to a dinner tomorrow night with Ricky Ponting and I’m looking forward to seeing some of the Australian players and hopefully we can have a double victory. Hopefully they can get a few more wickets and knock Monty (Panesar) and a few of the tail-enders over quickly and they can go one-nil up in the series which would be very good.

Q: (Alessia Cruciani – La Gazzetta dello Sport) Felipe, yesterday you said ‘I have to be honest, a podium is impossible.’
FM: Well, to be honest, I didn’t expect that.

Q: (Alessia Cruciani – La Gazzetta dello Sport ) What’s the reason for this good result, and how was the behaviour of the car?
FM: The reason was that I was wrong, so a podium was possible. We are here but always when you see these guys very quick in qualifying, the whole weekend these guys were very, very strong and Brawn as well, they were pretty good. I started eighth with a lot of fuel, maybe some degradation of the tyres, so I thought a podium would not be realistic. We fought so hard during the whole race, the start was also very important to manage to get the podium at the end, so it was possible.
The car was good, the pace was reasonable. When I was on soft tyres at the beginning I was not as quick as Sebastian and Rubens and Mark but that was with a lot of fuel in the car. The second stint was pretty good. I was following Sebastian, even catching him. Sometimes at the end of the stint he started pulling away slightly but in the last stint the car was good on the hard tyres as well, so the car was pretty reasonable.

Q: (Michael Schmidt – Auto Motor und Sport) Felipe, again as at Silverstone, your performance in the race was much better than in qualifying. Is qualifying the discipline you’ve got to work on?
FM: Yeah, maybe. Maybe qualifying is something that we still need to improve a bit. Also the strategy. Starting with a lot of fuel at some tracks is maybe something that pays quite a lot. At Silverstone my pace was very good but the strategy helps a lot, to pass all the cars in front. Here, as well, we had a race where many people were struggling on the tyres at the beginning, so we passed some cars at the beginning and we were heavy on fuel, so the strategy pays a lot. It’s difficult to say that we are much better in the race than in qualifying. I think in the race, together with the strategy, we manage to do a good job.

Q: (Juha Päätalo – Financial Times Germany) Sebastian, you were expecting a lot from this Grand Prix and your public was expecting a lot. You look a little disappointed. I don’t know if you are but can you just describe your feelings? Do you think it was not such a successful weekend for you and how do you cope with the fact that your team-mate is now a title contender with you as well?
MW: I don’t think it’s just from this race onwards. As someone said before, we are very close if you look at the points. Of course I would be lying to you if I said that second is very, very good. Of course I wanted to win but I think today after starting fourth and losing a lot of positions on the first lap, I think second was all we could do. I was basically in the group led by Heikki which I described earlier, then together with Felipe, Jenson and me, there was no way through and I lost a lot of time which allowed Rubens and Mark to disappear in front and after that I think it was more or less decided already. If there’s anything or anyone to blame it’s maybe myself in yesterday’s qualifying. In the last run I was thinking I had two laps, it turned out to be only one but in the end on the lap I had I possibly had the car to put on pole but I didn’t get the lap as perfect as usual and lost two tenths which made a big difference. The threat was there from the start, with the KERS cars behind and I was the first one to be in the shit. What are you supposed to do? I turned into the first corner, I’m P7 or P8 and I started fourth. It’s a strange feeling and after that, having quite a lot of fuel on board and the strategy brought us back to where we finished.