Le retour du F1 Circus en Europe avait notamment été marqué par le retour aux avant-postes de Ferrari et s’est même traduit par un podium à Monaco, où l’équipe championne du monde en titre s’était montrée comme étant la plus sérieuse rivale de Brawn GP.
Ce ne fut pas le même son de cloche en Turquie où la marque au cheval cabré a péniblement réussi à marquer trois points. Cependant, Kimi Räikkönen estime que le jeu en vaut encore la chandelle et que ce n’est pas le moment de baisser le bras.
"L’équipe continue de travailler dur pour améliorer la voiture et réduire l’écart avec les meilleurs. La situation est bien meilleure dans les virages lents où nous sommes vraiment compétitifs, alors que nous souffrons dans les virages rapides," a déclaré le Finlandais sur le site officiel de Ferrari.
"Nous n’avons aucune raison d’abandonner, nous devons seulement être patients. C’est ce que j’ai dit avant la course à Istanbul. Nous avons le potentiel pour obtenir un bon résultat, je le sais."
"J’espère que tout va marcher à Silverstone, qui est l’une de mes pistes préférées. Ferrari a souvent signé de bons résultats à cette course et ce serait super de continuer ainsi."
Le champion du monde 2007 confie qu’après les progrès encourageants enregistrés à Barcelone puis à Monaco, Ferrari espérait être plus performante pour le Grand Prix de Turquie qu’elle ne l’a été en réalité.
"Nous attendions sûrement plus du Grand Prix de Turquie et ça ne sert à rien de le cacher. Nous savions que la situation serait compliquée par rapport à la course précédente à Monaco, mais après de bonnes qualifications, nous ne pensions pas que la course serait si difficile," reconnaît Räikkönen.
"Le départ a été décisif. A Istanbul, mais également à Monaco, c’est très difficile quand vous devez vous élancer depuis le côté sale de la piste. Et sur ces deux circuits, le premier virage est très proche de la ligne de départ donc nous ne pouvons même pas exploiter l’avantage du KERS. J’ai perdu une position à l’extinction des feux et une autre au premier virage."
"Pendant le duel avec Alonso, j’ai touché sa roue avec mon aileron avant, je l’ai endommagé et ai perdu de l’appui. Nous avons changé le museau au ravitaillement mais c’était trop tard pour progresser. Si cela n’était pas arrivé, j’aurais peut-être gagné une place dans les points."
"Nous n’étions pas assez rapides en course, pas seulement par rapport aux Brawn GP et aux Red Bull, mais aussi comparés aux Williams et aux Toyota, ce qui est également dû aux températures élevées," analyse-t-il.
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